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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rumonge: Un recensement basé sur l’appartenance ethnique et politique commandité par le  CNDD-FDD

Rumonge: Un recensement basé sur l’appartenance ethnique et politique commandité par le CNDD-FDD

Les enseignants des écoles fondamentales de la direction de l’enseignement de la  commune et  province Rumonge sont inquiétés par le recensement, fait  par le  parti CNDD-FDD  en milieu scolaire. Ils doivent préciser  leur ethnie et s’ils sont membres ou pas de ce parti au pouvoir. Ces enseignants craignent des persécutions ciblées qui pourraient suivre ce recensement.

Ce recensement se fait sur les écoles fondamentales Kigwena, Cabara et Mayengo 1. « Un enseignant qui est membre du CNDD-FDD fait passer une liste à tout enseignant qu’il doit compléter », indique notre source, enseignant sur l’une de ces écoles.

« Il s’agit d’un recensement douteux car celui qui nous présente la fiche à compléter est un collègue enseignant. Sur le questionnaire, en plus de notre identification,  on nous demande de préciser  le niveau d’étude, indiquer  sous quel statut nous travaillons,  l’ethnie, le numéro de téléphone et encore si nous sommes  membre ou non du CNDD-FDD», poursuit-il.

Par crainte d’éventuelles conséquences,  les non membres  du CNDD-FDD  se déclarent  membres de ce parti. Ces enseignants indiquent qu’ils sont anxieux, parce qu’ils ne savent pas à quoi vont servir ces fiches. Des fiches distribuées par leurs collègues et même pas par la direction d’école. Ces enseignants de la commune Rumonge demandent à la direction  de l’enseignement en commune Rumonge ainsi qu’au directeur provincial de l’enseignement, d’éclaircir la situation en rapport avec ce recensement qui est en train d’être effectué dans cette commune Rumonge.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction des responsables de l’enseignement à Rumonge ni ceux des administratifs.

Butanyerera: Le chef des imbonerakure  appelle à la surveillance des militants du CNL de la commune Kiremba

Butanyerera: Le chef des imbonerakure appelle à la surveillance des militants du CNL de la commune Kiremba

Le chef des imbonerakure de la nouvelle province Butanyerera vient de demander aux  imbonerakure de  surveiller  les faits et gestes des membres du parti CNL de la commune Kiremba en province Ngozi. C’était dans une réunion qu’il a animé à l’ intention des imbonerakure, jeunesse du parti au pouvoir,  de la commune Kiremba. Il accuse ces membres du CNL d’héberger les assaillants depuis que le ministre de l’intérieur a déclaré qu’Agathon Rwasa collabore avec des groupes terroristes.

Jean Bosco Ndayishimiye, le responsable des imbonerakure dans la province Butanyerera (nord du Burundi)  a réuni, en présence des responsables du parti CNDD-FDD   dans la commune Kiremba, les imbonerakure de la commune Kiremba  samedi dernier 20 janvier, dans les enceintes du  Lycée Kiremba Nord.

Le message que ce leader du CNDD-FDD a donné aux membres de la milice imbonerakure (qualification de l’ONU) a semé la peur au sein des membres du CNL. Ils craignent les persécutions, surtout que ce parti vient d’être accusé de collaborer avec les terroristes. Selon notre source locale, Jean Bosco Ndayishimiye leur a dit que « puisque Agathon Rwasa  vient de s’allier aux groupes terroristes, il  faudra  garder un œil sur les membres du CNL car, c’est eux qui hébergent les assaillants. Qu’il faut  surveiller  leurs domiciles. »

Le conférencier a même cité nominativement certains membres du parti d’Agathon Rwasa dans cette localité. Il a ciblé des responsables au sein du CNL. « Il  a cité Gorgon Miburo, Omer Nkunzimana, Benjamin Girukwishaka, Sébastien Kavakure et  Evariste Karenzo,  tous des responsables au sein de ce parti. Il a dit que  s’il le faut, ils seront  éliminés. » Témoigne notre source qui ajoute que ce responsable des imbonerakure dans la province Butanyerera a alors demandé la surveillance  24h/24 des ménages de ces cibles.

Le ministre de l’intérieur,  du développement communautaire et de la sécurité publique Martin Niteretse a, en date du 17 de ce mois en cours, envoyé une correspondance à Agathon Rwasa, l’accusant de travailler avec des membres des groupes terroristes. Et depuis, ces accusations sont en train d’être utilisées par les représentants des imbonerakure à l’intérieur du pays.

La persécution des membres du CNL reprend de l’ampleur

La persécution des membres du CNL reprend de l’ampleur

Un membre du parti CNL de  la colline  et zone Buringa en commune  Gihanga de la province Bubanza a été enlevé ce dimanche par des hommes armés. Ce  lundi, le représentant communal du même parti   en commune  Gisagara de la province Cankuzo  a été séquestré par un groupe d’imbonerakure alors qu’il allait se rendre compte des dégâts  causés par les mêmes  imbonerakure la nuit dernière  sur leur  permanence de son  parti  CNL.

 Vers 22 h de la nuit  du 28 janvier,  les habitants de la 9ème  transversale  à l’endroit communément connu sous le nom de Kumukaratusi  dans la zone Buringa en  commune Gihanga ont vu apparaitre une véhicule  qui se dirigeait  vers eux. Les personnes à bord, armées de fusils,  sont descendues du véhicule  et  se sont attaquées  à  un certain  Georges Nimubona. Avant de l’embarquer, ils l’ont  violement tabassé  se servant  de leurs fusils selon ce témoin oculaire : « 4 hommes étaient à bord  de ce véhicule qui s’est arrêté entre la 8ème et la 9ème Avenue à l’endroit communément  appelé Eucalyptus, nous  y étions  avec Georges. Nous avons alors vu trois hommes débarqués du véhicule et l’autre est resté au volant avec un fusil de type Kalachnikov. Ils  ont attrapé Georges, il s’est débattu mais en vain. Nous avons approché  et ils ont pointé  les canons sur nous. Chacun des trois avait un pistolet. Ils l’ont finalement embarqué. »

Les témoins ajoutent que les 4 hommes étaient tous cagoulés. Ils n’ont pas pu  bien voir l’immatriculation de leur véhicule, « nous avons retenu  17 80 avec la lettre A à la fin. »

Les voisins de Georges Nimubona  indiquent avoir remarqué que  Georges était suivi par un groupe d’imbonerakure avant l’arrivée de  ce véhicule des kidnappeurs. Ces habitants de Buringa soupçonnent que ce militant du parti  CNL de l’honorable Agathon Rwasa a été enlevé par des agents du Service National des Renseignements.

 La  tension politique  monte également à Cankuzo

La même nuit de ce dimanche 28 janvier,  la permanence du parti CNL, Congrès National pour la Liberté,  se trouvant sur la colline et  zone Camazi de la commune Gisagara  a été attaquée. Des sources locales parlent d’un groupe d’une centaine d’imbonerakure. Ces imbonerakure  ont vandalisé la permanence et ont failli, affirment nos sources, tuer le veilleur de la permanence qui a pu s’échapper.

La matinée de ce 29 janvier alors que  le responsable du parti CNL en commune Gisagara  prenait les photos de leur  permanence, il a été  sérieusement tabassé par ces imbonerakure. Alexis Ndayizeye a été évacué vers  une structure sanitaire pour y recevoir des soins.

Les militants du parti CNL soulignent que  c’est pour la deuxième fois que cette permanence de la colline  Camazi est vandalisée, la dernière fois c’était en décembre dernier.

Nous n’avons pas pu recueillir les réactions  de  Léopold Ndayisaba  et Gratien Nitunga, respectivement administrateur de Gihanga  et Gisagara.

 

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Fermeture des frontières avec le Rwanda: Mesure stratégique ou Harakiri ? Le MAP-BURUNDI BUHIRE s’inquiète

Le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-BURUNDI BUHIRE demande la réouverture et la démission immédiate du ministre burundais de l’intérieur après la récente décision qu’il a prise de fermer les frontières terrestres avec le Rwanda, une décision qui viole le Protocole d’Établissement d’un Marché Commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Datée du 16 janvier 2024, cette missive a pour objet le ‘’recours en annulation de la décision de fermer les frontières terrestres entre le Burundi et le Rwanda.’’  Annoncée oralement le 11 janvier par le ministre de l’intérieur Martin NINTERETSE, cette décision ‘’ vient non seulement enfoncer le déficit de la balance commerciale déjà mal en point, mais elle contrarie également le slogan d’un Burundi émergent, tout en alimentant des discours de haine, ravivant ainsi des tensions auxquelles les deux peuples frères s’inscrivent en faux’’, selon MAP-BURUNDI BUHIRE. Et ce dernier de souligner que ladite décision enfreint le Protocole d’Établissement d’un Marché Commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est et l’Accord de Transit et de Transport du Corridor Nord dont le Burundi est signataire.

Un accent particulier a également été mis sur le langage injuriant et indigne d’un membre du gouvernement utilisé par le ministre ayant la sécurité dans ses attributions envers le président Rwandais. D’où ce mouvement en a profité pour demander la démission de cette autorité qui a terni l’image du pays et des burundais en général, une démission qui devrait être précédée par l’annulation de la fermeture des frontières terrestres avec le Rwanda, et ce pour le bien de la population burundaise car, pour ce Mouvement d’Actions Patriotiques, cette décision va beaucoup impacter sur le citoyen lambda. ‘’ Cette décision va flamber les prix alors que le taux moyen d’inflation annuelle était à 28% en 2023 et plus de 40% pour les produits vivriers et boissons non alcoolisés. Nul n’aurait pensé que le Gouvernement Burundais allait rajouter un autre goulot d’étranglement en début de l’année 2024. Les lourdes pertes en recettes de l’industrie du savoir, du tourisme, de l’hôtellerie, des arts, de la culture et du transport déjà frappés par les taxations et impôts abusifs, la corruption et les incompétences administratives, vont augmenter le déficit commercial et les mises à pied, qui vont particulièrement toucher les jeunes.’’ Lit-on dans cette correspondance qui n’a pas manqué de souligner que des agriculteurs de fruits et légumes dont le seul marché d’écoulement était le Rwanda sont dans le désarroi alors que c’est la période des récoltes. ‘’ En plus de leurs obligations dans les coopératives pour certains, les banques et les microfinances ne feront pas preuve d’indulgence à leurs égards pour les microcrédits contractés. ‘’ A martelé Emery Pacifique Igiranez       a, président du mouvement politique MAP-BURUNDI BUHIRE qui pense que quoi qu’il en soit et comme dans bien d’autres cas, ces agriculteurs ne tournent pas leurs yeux vers le Gouvernement car convaincus d’ores et déjà qu’aucune mesure socio-économique ne sera prise pour alléger leurs pertes. Le Mouvement d’Actions Patriotiques n’a pas également manqué de plaider pour les importateurs de divers produits et/ou opérateurs économiques Burundais au Rwanda qui sont aussi frappés de plein fouet et ne savent à quel saint se vouer. ‘’ Pourtant, ils étaient des contribuables non négligeables à la santé économique d’aujourd’hui et de demain. De surcroit, les exportateurs des produits agricoles, de pêche, de produits culturels et d’artisanat viennent de perdre non seulement leurs investissements, mais également la confiance de leurs partenaires.’’ Regrette-t-il.

Eu égard de tout ça, MAP-BURUNDI BUHIRE a demandé au gouvernement du Burundi de ne pas se tirer une balle dans le pied en enclavant davantage le pays et en limitant la libre circulation des biens et des personnes car, ‘’ la réouverture des frontières terrestres entre le Burundi et le Rwanda ne fragilise en aucun cas la sécurité et l’intégrité du territoire.’’

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