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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les employés de l’Office national pour la protection des réfugiés et des apatrides sont menacés de licenciement.

Certains employés de l’Office national pour la protection des réfugiés et des apatrides (ONPRA)  alertent qu’ils sont sur le point de perdre leur emploi. Injustement traités, ces employés ont déjà saisi différentes instances habilités mais n’ont jamais eu de suite à leurs requêtes.

Certains employés de l’Office national pour la protection des réfugiés et des apatrides (ONPRA), dont l’effectif avoisine 100, affirment qu’ils ont été engagés par ce bureau depuis 2009, l’année de son entrée en fonction mais qu’ils n’ont pas encore signé des contrats indéterminés.

Alors qu’ils étaient habitués aux contrats annuels renouvelables, ces employés affirment qu’ils ont été surpris ce lundi lorsque leurs dirigeants les ont obligés à signer un nouveau contrat de travail valable pour 5 mois, c’est-à-dire allant jusqu’au 31 décembre cette année.  Un contrat qui est, cette fois-ci, non renouvelable.

Les informations dignes de foi que ces employés détiennent affirment qu’à la fin de ce nouveau contrat, ils seront remplacés par une nouvelle équipe qui sera embauchée par le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca.

Les 100 employés de l’ONPRA disent être consternés par l’intimidation qu’ils ont subie de leurs dirigeants. En effet, ils ont été avertis que quiconque s’y refusera sera automatiquement licencié. Raison pour laquelle tout le monde a signé ce fameux contrat par crainte de perdre illico son travail.

Selon nos sources, même si la signature de ces contrats intervient en ce mois de juillet, ces employés disent être au courant de ce projet depuis le mois d’Avril. Malheureusement, depuis qu’ils ont appris  de cette mauvaise nouvelle, ces employés de l’ONPRA ont adressé une correspondance au haut-commissariat des réfugiés au Burundi, et une autre au président de la république afin qu’ils les rétablissent dans leurs droits. Mais, ils n’ont jusqu’à présent pas reçu une réponse favorable.

A ce propos, la rédaction n’a pas encore pu joindre le coordonnateur de l’ONPRA, Samuel Ndayisenga, pour de plus amples éclaircissements.

Les habitants des environs de l‘entreprise BUCECO comptent saisir le ministère de la santé.

Ayant interpellé l’administration locale sans succès, ces habitants de Rugombo comptent sur l’intervention du  ministère de la santé pour limiter les effets néfastes de la pollution de BUCECO. 

La population environnante de l‘entreprise de fabrication du ciment, Burundi Cement Company , BUCECO en sigle, implantée en province Cibitoke est exposée   à la pollution de cette entreprise depuis 2010.

Depuis quelques temps, cette population manifeste des conséquences de cette pollution  sur sa santé. Ayant saisi à maintes reprises l’administration locale sans  qu’elle ne réagisse, ces habitants des environs de Buceco comptent saisir le ministère de la santé. « Nous allons commencer par nous adresser au ministre de la santé. Dans  la lettre que nous lui donnerons, nous allons y mentionner les noms des victimes de BUCECO. Des  naissances prématurées, des morts- nés. Nous allons écrire aussi les noms des parents victimes de cette entreprise pour que les choses soient claires. Ils sont capables de répondre à toute question », a indiqué une des victimes.

Les professionnels de santé  confirment ces  inquiétudes de cette population  de Rugombo. Selon le Docteur Noel Niyonkuru, les femmes enceintes peuvent aussi donner naissance à des enfants avec  malformations. « La population environnante de l’usine de cimenterie, si elle est très proche de l’usine, elle peut être affectée par l’exposition prolongée à la poussière du ciment et du cilice qui est la matière première qu’on utilise pour la fabrication du ciment mélangé à d’autres produits chimiques. Quand il s’agit d’une femme enceinte, le fœtus ou l’embryon sera affecté de façon plus prononcée. Et très rapidement, il pourra être affecté par la malformation ou l’avortement. Ces produits chimiques peuvent influer les fœtus qui ne sont pas doté des détoxifiants. Ce qui peut entrainer l’avortement, l’accouchement prématuré ou même la malformation qui vont condamner les bébés nés durant toute leur vie ».  

Les professionnels de santé affirment également que les effets néfastes causés par cette pollution de l’entreprise de fabrication du ciment  sont nombreux. En plus des maladies respiratoires, cette pollution cause la maladie du cancer.

Par ailleurs, cette population  des alentours de BUCECO prévoit saisir la justice si le ministère de la santé ne parvient pas à les aider.

Enfin, le bureau de l’Otraco à Gitega est fonctionnel.

C’est un ouf de soulagement chez les propriétaires de véhicules et motos en province Gitega. Le bureau de l’OTRACO dans cette province  offre désormais le service de contrôle technique. Un service qui,  jusque-là, n’était offert qu’à la direction générale à Bujumbura Mairie.

Depuis le 8 dernier,  le bureau de l’Office du Transport en Commun  en province Gitega  a ouvert le service de contrôle technique. Une décision saluée par les propriétaires de véhicules et motos qui, jusque-là, devaient se rendre à Bujumbura pour  faire faire le contrôle technique de leurs véhicules et motos. Notre source est un conducteur de véhicule de transport en commun à Gitega qui témoigne. « Plus de lamentation à présent, les machines qui impriment se trouvent à Bujumbura. Ici on t’enregistre seulement et tu paies. Par la suite,  on te donne un document provisoire  à la place du certificat de contrôle technique. C’est ce document que tu montres à la police en cas de contrôle de la route  en attendant  d’avoir le certificat de  contrôle  technique. Ce document  provisoire a une validité de 14 jours. S’il expire avant d’avoir le certificat, on le renouvelle. Moi,  je me suis entretenu avec le responsable de l’OTRACO à Gitega et il m’a dit que l’attente de ce certificat de  contrôle technique ne dépasse pas deux semaines, donc  14 jours.  

Ceux qui font le transport en province Gitega se réjouissent également du fait que même les taxi- motards  font le contrôle technique de leurs motos facilement alors qu’avant  très peu prenait l’initiative de se rendre à Bujumbura pour le faire. « Ce que je peux dire,  il y a une différence par rapport à la situation d’avant. Aujourd’hui,  les motards de Gitega et des environs se rendent en grand nombre à l’OTRACO pour chercher le document de  contrôle technique. Mais avant quand ce document  n’était délivré qu’à Bujumbura, les motards n’y allaient pas. Mais pour le moment,  ils sont contents  et viennent  nombreux  pour les demander », se réjouit un des transporteurs.

Le bureau de l’OTRACO  à Ngozi  a aussi commencé à offrir ce service de contrôle technique. Il  reste celui de la province de Bururi qui,  selon les annonces,  ouvrira aussi le service.

Les habitants de Mabayi se plaignent des exactions infligées par des gens d’expression rwandophone.

Grognes des habitants de la commune Mabayi en province Cibitoke. Le jour du marché, certaines gens d’expression rwandophone  leur obligent de transporter  des vivres  jusque dans la forêt  de la Kibira. Cette population interpelle les  autorités locales pour qu’elle suive de près cette situation.

Certains  habitants de la commune Mabayi sont malmenés par des personnes rwandophones  basées dans la forêt de la Kibira  qui les obligent de transporter leurs bagages sur une longue distance.

Selon ces habitants, cela se passe souvent tout mercredi qui est le jour du marché au chef-lieu de la commune Mabayi. « Nous, habitants de la commune Mabayi proches  de la Kibira, avons un grand problème qui date de  longtemps. Il y a des rwandais qui font des vas- et- viens ici au marché du centre  de Mabayi et qui  retournent dans la Kibira. Lorsqu’ils viennent s’approvisionner par exemple en poissons, en patates douces ou  en farine, ils nous exigent de transporter tous leurs provisions sur une longue distance  jusque  dans la Kibira. Non seulement ça nous fatigue beaucoup,  mais aussi ça  nous prive également notre liberté  et nous empêche de vaquer à nos activités quotidiennes. »

Parmi ces gens qui parlent le Kinyarwanda, il y en a qui portent des tenues civiles  tandis que d’autres  se baladent en tenues de l’armée  burundaises et munis de fusils. Plus grave encore, s’inquiètent les habitants de la place, c’est que ces gens passent près des positions militaires en toute tranquillité. « Cela se fait au vu et au su des militaires qui font comme si de rien n’était. En fait, c’est comme si ils collaborent étroitement. Puisque ces gens sont armés.  Nous sommes obligés d’obtempérer. Nous supplions l’administration et le gouvernement d’intervenir pour mettre fin à ce calvaire afin qu’on puisse jouir de notre liberté comme les autres citoyens», a supplié un habitant de la place.

Contacté à ce propos, l’administrateur de la commune Mabayi, Nicodème NDAHABONYIMANA,  a réfuté ces allégations. Pourtant, des sources de la RPA  parmi les militaires affectés dans la Kibira  confirment ces informations. Les mêmes militaires indiquent que, la plupart des fois, il y a entraide en matière d’approvisionnement entre des éléments de l’armée régulière  et  ces gens qui parlent  le Kinyarwanda  également  basés dans cette forêt de la kibira.

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