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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les riziculteurs de la coopérative de Nyamabere en commune de Mpanda de la province de Bubanza crient à l’injustice.

Les riziculteurs de la coopérative de Nyamabere sont victimes d’un vol organisé des responsables de ladite coopérative qui exigent à chaque membre de payer 900 milles francs par un champ de riz pour rembourser un montant de 300 millions qui aurait été détourné par les anciens responsables de cette coopérative.

 Les responsables de la coopérative des riziculteurs de Nyamabere en commune de Mpanda exigent depuis un certain temps aux membres de cette coopérative de payer 900 milles francs par un champ de riz pour rembourser un montant de 300 millions qui serait détourné par les anciens responsables de cette coopérative. Ayant constaté qu’ils ont refusé d’obtempérer à leur recommandations, ces responsables de la coopérative ont décidé de prendre de force une quantité de riz fraichement récoltée à chaque lopin de terre. Les membres de la coopérative de Nyamabere qualifient de vol cette attitude car rien ne peut expliquer comment ils doivent rembourser l’argent qui a été détourné par des individus bien connus.  « Ils ont adopté un comportement étrange que l’on pourrait qualifier de vol. Ils se pointent dans nos champs de riz surtout quand on est en train de récolter et ils prennent de force quelques sacs de riz arguant que c’est pour rembourser les 300 millions qui ont été volatilisés. Pire encore, ils ne nous donnent aucun document attestant qu’ils ont pris une partie de notre récolte», se lamente un des membres de la coopérative.

Les membres de la coopérative de Nyamabere demandent aux défenseurs des droits de l’homme de plaider pour eux et au président de la république de s’enquérir de la situation car les administratifs locaux ne peuvent rien faire en leur faveur parce qu’ils seraient complices. « Nous demandons aux organisations de défenses des droits de l’homme et au président de la république de s’enquérir  de la situation qui prévaut dans notre commune notamment en ce qui concerne les injustices qui empêchent les agriculteurs à évoluer économiquement. Le pays ne peut en aucun cas se développer quand sa population croupit dans la misère », insiste- t- il.  

La rédaction de la RPA a essayé de joindre Nadine Nibitanga, administrateur de la commune de Mpanda, pour de plus amples éclaircissements sur les grognes de cette population mais sans y parvenir.

Le désordre reste entier dans la distribution du carburant à Cibitoke.

Les chauffeurs de la  province Cibitoke dénoncent le désordre entretenu par les policiers et certains pompistes dans la distribution du carburant. Ils demandent aux administratifs  de stopper ce désordre.

L’exemple le plus cité par ces chauffeurs est celui de la station-service située  en commune Buganda. Notre   source fait savoir que  lorsqu’ il y a  un approvisionnement en carburant,  les pompistes de cette station et les policiers chargés de la sécurité  cachent ce produit comme ça  a été le cas vendredi dernier. Par après, ils exigent des pots de vin ou le vendent dans des  bidons. « Si tu amènes une  moto à la station de Buganda pour faire le plein, on  nous exige une somme deux mille franc par moto. Pour un taxi ou un mini- bus, on demande cinq mille francs. On dirait que ces policiers on trouvait  un deal durant ces périodes de pénurie de  carburant. Ils favorisent plutôt le manque de ce produit arguant qu’ils viennent pour assurer la sécurité pendant la distribution. Mais, ils le donnent aux gens qui l’emportent dans des bidons. Ils savent qu’il y a des litres qu’ils vont vendre et partager le montant du butin avec les pompistes », a révélé une source.

Ces chauffeurs demandent  au ministre de l’intérieur de   suivre de près les activités  à  ses  stations-services. Les administratifs  sont aussi  priés de stopper ce désordre  dans la distribution de ce produit. « On ne sait pas à qui  ils donnent  ce produit.  Hier,  ils ont arrêté la distribution arguant qu’il reste le  carburent pour leurs véhicules. Là, on ne  va pas savoir à qui ils vont le donner. Nous savons que le ministre  possède  d’autres stations  à  Ndora et Bukinanyana. Il a implanté une autre station ici à Cibitoke et nous estimons qu’il nous a aidés.  Il avait même interdit sa distribution dans des bidons. Mais,  la fille- là ne nous facilite pas la tâche.  Que le ministre comprenne  que  ses pompistes de la station de Cibitoke ne travaillent pas comme il faut. Nous  demandons  que ce désordre soit arrêté ici à Cibitoke  comme le président l’a fait en province de Rumonge », a poursuivi notre source.

A ce sujet, la rédaction n’a pas encore pu joindre  Carême Bizoza, le gouverneur de la province de Cibitoke, pour qu’il puisse s’exprimer.

L’or noir devenu une poule aux œufs d’or à Bujumbura.

Souvent vendu en faible quantité, le carburant ne peut pas être disponible pendant plus de deux jours en Mairie de Bujumbura. Cette pénurie entraine des difficultés pour se déplacer ces derniers jours.

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura révèlent qu’avoir du carburant relève d’un miracle. Nombreux qui se sont entretenus avec la RPA disent avoir opté à se déplacer à pied faute de bus de transport. L’un d’entre eux témoigne. « Nous croyions qu’avec le début des vacances des élèves, les clients allaient diminuer et les bus de transport être disponibles. Mais, ça n’a pas été le cas. Dès 6 heures du matin, il y a de longues files de personnes sur les arrêt-bus. Cela fait qu’on est tout le temps en retard au travail ».

Du côté des chauffeurs de bus, travailler quotidiennement n’est plus possible. « Le carburant ne peut pas être disponible toute une semaine. Par exemple aujourd’hui, j’ai fait le tour des stations et je n’ai pas pu être servi. Des fois, tu peux l’obtenir deux ou trois fois par semaine. Pas plus », a indiqué un chauffeur.

Cette situation engendre des cas de favoritisme à certaines stations-services en plus des violations de la loi. « Sur les stations, les pompistes où les policiers chargés d’assurer une bonne distribution touchent des pots-de vins pour laisser leurs connaissances dépasser les lignes d’attente. Autre chose, certains clients achètent du carburant dans des bidons alors que cela a été formellement interdit », révèle un chauffeur.

Suite à cette pénurie chronique, les habitants de la Mairie de Bujumbura ont adopté  une stratégie de partage des informations sur la disponibilité du carburant via les réseaux sociaux. Malheureusement, certains arrivent trop tard aux stations- service et sont obligés parfois de rentrer bredouille. 

A ce propos, la RPA a joint par téléphone Marie Chantal Nijimbere, ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme mais elle n'a pas décroché son téléphone.

Certains bars des proches du parti au pouvoir bravent la mesure du ministre en charge de l’élevage.

Certains bars des  autorités administratives ou responsables du parti au pouvoir continuent de vendre les brochettes de viandes de vaches  et chèvres à Bujumbura alors que ce commerce a formellement été interdit. Des autorisations spéciales pour exercer ce commerce sont données à ces bars. Les habitants de Bujumbura s’inquiètent pour leur santé et dénoncent le favoritisme observé dans l’octroi de ces autorisations spéciales.

Dans la ville de Bujumbura, la viande de vache et chèvre est toujours disponible dans certains bars. Ceux qui pratiquent ce commerce le font sans s’inquiéter.

Selon les habitants contactés, les tenanciers de ces bars ne peuvent jamais révéler où ils s’approvisionnent en viande. Parmi ces bars figurent le bar dit Ku Kiyago et Ku Mpeme au centre-ville de Bujumbura, et plusieurs bars de la zone de Kamenge.  Les tenanciers de ces bars font semblant de ne vendre que de la viande de porc dite Akabenzi.  Mais, ils servent aussi celle de chèvres ou de vaches.

Par ailleurs, des autorisations spéciales pour vendre de la viande  de chèvres et de vaches ont été données à ces bars qui appartiennent aux responsables dans l'administration et/ou du parti au pouvoir, précisent nos sources.

La population s'inquiète d'une rapide contamination de la maladie de la fièvre de la vallée du Rift si du moins l'abattage clandestin du bétail continue pour certains.

Elle dénonce également le favoritisme dans l’octroi de ces autorisations spéciales et demande que de telles autorisations soient conditionnées par des précautions nécessaires pour éviter la propagation de ladite maladie.  

Depuis le début du mois de juin dernier, le ministère ayant l’élevage dans ses attributions avait  officiellement  interdit le commerce et  l’abattage des vaches et chèvres sur tout le territoire national à cause de la fièvre de la vallée du Rift qui est contagieuse pour l’homme.

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