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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Grève des employés de l’entreprise AFRITEXTILE depuis ce mercredi.

Ces employés réclament  l’augmentation de  leurs salaires  ainsi que le respect des  contrats de travail qui les lient avec leur employeur.

Les employés de l’entreprise AFRITEXTILE, ex  COTEBU, ont suspendu leurs activités jusqu’à ce qu’ils rencontrent  l’ADG, Taruk Bachir,  qui est également le patron de cette entreprise. Ils affirment que c’est lui seul qui peut trouver une solution aux problèmes à l’origine de ce mouvement de grève. Entre autre, ces employés soulèvent la question des salaires. « Nous avons signés les contrats depuis 2011.  Cela fait dix ans qu’on ne bénéficie d’aucune augmentation sur nos salaires .On nous paie 100 mille francs burundais par mois et ce depuis  notre recrutement. Nous avons réclamé cette augmentations de salaire mais sans succès. Avec un salaire de 100 mille francs dans cette vie qui est devenue très chère, on ne sait pas comment s’en sortir. Qu’on nous augmente le salaire car même un aide- maçon ne touche plus 4000 mille francs  par jour. Il y a également le problème de l’inégalité des salaires .Deux employés peuvent avoir les mêmes diplômes et faire le même travail et recevoir des salaires différents. Nous voulons que tout ça soit réglé », révèle un des employés.

Ces employés demandent également le respect  des clauses du contrat de travail. « Dans le contrat il y a pas mal des choses qu’on s’est convenu mais qui ne sont pas respectés. Par exemple, ils ne nous donnent pas la cotation, l’avancement de grade ainsi que d’autres avantages que nous devrions bénéficier mais que  nous ne recevons pas. Et tout ça se trouve dans le contrat de travail », ajoute un autre employé.

 Ce personnel en grève dit avoir soumis  toutes leurs questions à leurs responsables hiérarchiques qui n’ont donné aucune suite. « Nous n’avons plus besoin du Directeur dans la résolution de ces problèmes car nous trouvons qu’il est incapable. Il nous a, à maintes reprises, mentis. Il ne veut même pas que nous rencontrions le patron de l’entreprise alors que c’est notre droit », s’offusque un employé.

L’entreprise AFRITEXTILE emploie près de 800 employés. Ces employés demandent au patron de cette entreprise,  Taruk BASHIR, d’intervenir pour que le travail puisse continuer comme avant.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter Gilbert NZEYIMANA, Directeur General de l’entreprise AFRITEXTILE,  ainsi que Taruk Bachir, patron de cette entreprise, mais sans y parvenir.

A Murwi, un commerçant est dans le viseur des autorités communales pour récupérer son commerce.

Les habitants de la commune Murwi en province Cibitoke dénoncent la persécution dont est victime un des grossistes des produits de la BRARUDI de cette commune.  Des autorités  locales sont citées comme étant des auteurs de cette persécution. Ces dernières  voudraient récupérer sa place dans le commerce des produits Brarudi.

Les habitants de la commune Mugwi indiquent que seuls deux grossistes ont le droit d’acheter les produits Brarudi  au  stock provincial pour  approvisionner les   détaillants   dans cette commune.  Selon notre source dans cette commune, un commérant prénommé Eric vient de passer trois semaines sans être approvisionné. Et pour cause, l’administrateur de Mugwi  s’y est opposé  l’accusant de ne pas  acheminer les boissons reçues jusqu’ à destination.  « Eric amène des boissons depuis le Méga- SSD jusque au SSD de Mugwi. Le commerçant surnommé Kibos a  aussi le droit de s’approvisionner auprès du Méga- SSD mais n’a pas de SSD. Il vend les produits dans sa propre maison. L’administrateur a exigé à    Eric de payer une amende de 1 million en disant que toutes les boissons  tirées   du Méga- SSD  n’arrivent pas  à destination. Malheureusement, il vend au   prix officiel tout ce qu’il emmène», déplore un habitant de Murwi.

Ces habitants affirment que Eric est victime d’une injustice et se trouve dans le collimateur du commissaire de police, de  l’administrateur de Mugwi et du commerçant appelé Kibos  qui chercheraient à s’accaparer  de son  commerce de boissons. « Nous, habitants de la commune Mugwi, trouvons  que c’est de l’injustice car toutes les boissons qu’il distribue les vend au prix officiel. Nous voyons que c’est un arrangement entre l’administrateur et le commerçant  Kibos pour discréditer Eric car il est insensé de taxer une amande à une personne qui vend au prix officiel et laisser libre celui qui vend au prix de son choix. Cela signifie que Kibos veut gagner du terrain pour distribuer ces produits aux prix de son propre choix », révèle cet habitant.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre Melchiade NZOKIZWANAYO, administrateur de la commune Murwi, sans y parvenir.

La Regideso s’explique sur les forfaits de ses agents

La direction générale de la REGIDESO a réagi aux indignations des habitants de la ville de Rumonge qui ont dénoncé des cas de corruption dont ils sont victimes quand ils sollicitent des compteurs. Un communiqué émanant de cette direction a été lu dans toutes les églises de la ville de Rumonge dimanche dernier. Mais, certains habitants demandent à la direction générale de la REGIDESO de les aider à obtenir les compteurs sollicités depuis plusieurs jours.

Dans ce communiqué du directeur général de la REGIDESO, il a été demandé aux habitants de la ville de Rumonge et des milieux environnants qui sollicitent le raccordement en eau potable et électricité de ne plus payer d’autres sommes d’argent  que celles inscrites sur les factures.

Major Jean-Albert Manigomba, directeur général de la REGIDESO, a expliqué à ces habitants que celui qui donnera cet argent aura subi un vol et pourrait aussi être considéré comme ayant donné de la corruption. Cette autorité a ainsi donné son numéro de téléphone pour être alerté par tout habitant de la ville de Rumonge qui sera victime des agents de la REGIDESO.

Les habitants  de cette province  qui  avaient dénoncé ces pratiques dans nos éditions du 27 octobre dernier remercient le directeur général de la REGIDESO pour cette nouvelle mesure. Mais, ils lui demandent  toutefois  de donner une réponse à leur requête. Cet habitant de Rumonge demande au directeur général de la REGIDESO de faire une vérification des dossiers de demande déposés qui n’ont jamais avancé du fait que les demandeurs n’ont pas donné des pots-de-vin. « Nous apprécions le communiqué de la direction générale de la REGIDESO. Mais, nous demandons au directeur général d’envoyer des émissaires sur terrain où que lui-même il fasse une descente pour se rendre compte des dossiers de demande de compteurs qui n’ont jamais eu de suite favorable. Certains demandeurs de compteurs n’ont jamais pu récupérer leurs compteurs car les agents de la REGIDESO leur disaient de revenir après un certain temps et d’autres ont été signifié que leurs compteurs ne sont pas encore disponibles alors que le compteur est disponible ».

Après ce communiqué adressé aux habitants de la ville de Rumonge la semaine dernière, la direction générale de la REGIDESO a sorti ce mardi un autre communiqué similaire qu’elle a adressé aux habitants de toutes les provinces du pays.

Les policiers de Gitega accusés des vols sur motos

Certains policiers de la province Gitega sont accusés de vols par les conducteurs de taxis- motos. Ces derniers indiquent que sous prétexte de contrôler des documents les policiers saisissent leurs motos à leur insu et leur volent des pièces et du carburant.

Les propriétaires de motos ainsi que les transporteurs accusent de vols les policiers au cours des activités de contrôle des documents attestant le paiement de l’impôt de l’OBR. Cette catégorie de la population indique que souvent ces motos sont arrêtées et garées dans des endroits  inconnus. Ce qui la pousse à croire que ces motos ont été volées.

Ce propriétaire d’une moto dit que ces policiers ne pensent même pas de contrôler si le conducteur de la moto s’est acquitté de l’impôt de l’OBR. « La façon dont nos motos sont arrêtés, c’est à l’image d’un cambriolage. Ils viennent et prennent nos motos sans qu’on le sache. S’ils retrouvent les motos au parking ou dans la rue, ils les prennent automatiquement. Celles qui ont des clés-contacts, ils les allument et partent tandis que celles qui n’en ont pas ils les tirent par la main. Ce qui est attristant est que des fois ils peuvent te prendre la moto alors que tu es soit à l’intérieur d’une banque, d’une église ou d’un hôpital », se lamente un propriétaire de moto.

Nos sources révèlent également que ceux qui sont surpris par l’absence de leurs motos là où ils les avaient garés demandent aux individus présents sur place et ces derniers leur répondent que c’est la police qui les a saisies. Arrivés à la police, les conducteurs de motos constatent des changements sur leurs motos, indique cette source. « Ils retirent des pneus et les changent. Certains policiers qui possèdent des motos profitent pour changer les pneus avec ceux qui sont neufs retirés de nos motos. Aussi, ils vident le carburant du réservoir et ils n’ont même pas pitié surtout que ces deniers jours il s’observe la pénurie de ce produit. Nous avons souvent de petites quantités de carburant. Franchement, ce comportement nous rend nerveux », a t- il ajouté.

Ces propriétaires et conducteurs de motos demandent à l’administration de suivre de près le comportement de ces policiers.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre  le gouverneur de la province Gitega, Venant Manirambona mais en en vain.

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