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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La route Bujumbura- Rumonge est toujours bloquée.

La route nationale numéro 3 Bujumbura- Rumonge est toujours fermée suite à un éboulement d’une montagne survenu au niveau de Muhuta depuis plus d’une semaine. Les usagers de cette route demandent que les travaux de réhabilitation soient accélérés.

L’éboulement d’une montagne qui a eu lieu au niveau de Rutunga en commune de Muhuta bloque toujours la route nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge. Après plus d’une semaine de ce blocage, certains usagers de la route s’indignent de la lenteur observée dans la réhabilitation de cette route. « Les travaux de réaménagement de cette route vont au ralenti. Ils peuvent même passer une journée sans qu’aucune activité ne soit effectuée. Par exemple, aucune activité n’a été faite hier. Nous trouvons que c’est de la négligence du gouvernement alors que le citoyen lambda enregistre continuellement des pertes. Actuellement, le  ticket de transport a grimpé. Et nous, nous ne comprenons pas pourquoi les engins emmenés pour rendre praticable la route peuvent rester deux jours sans être utilisés », se plaint un citoyen.

Les mêmes lamentations sont enregistrées chez les conducteurs de véhicules de transports comme l’indique l’un d’entre eux. « On pouvait faire deux tours Bujumbura-Rumonge et un autre tour soit de Rumonge  soit de Magara. S’il n’y avait pas de clients, une autre option était de faire un tour de Rumonge et un tour de Magara et enfin celui de Gitaza. Le problème actuel, ce n’est plus possible de faire ces tours car ça prend beaucoup de temps pour pouvoir obtenir des clients qui remplissent le bus », a précisé un chauffeur.

Les usagers de cette route demandent que les travaux de sa réhabilitation  soient accélérés afin d’éviter que les pertes ne s’accumulent davantage.

A ce propos, la de la RPA a essayé de joindre Régis Mpawenayo, directeur général de l’agence routière du Burundi pour qu’il donne sa réaction mais en vain.

Cette agence avait pourtant déclaré que cette route sera de nouveau praticable dans 5 jours.

A Rumonge, le parti Cndd- Fdd a fait siens les avoirs des communes.

Certains habitants de la province Rumonge dénoncent la dilapidation des caisses communales par le parti au pouvoir CNDD-FDD. Ils  font savoir qu’ils ne comprennent pas pourquoi ce parti au pouvoir utilise le charroi  des communes pour ses diverses activités et demandent aux administratifs de cesser de confondre le parti et l’Etat.

Les habitants de la province Rumonge s’insurgent contre le fait que les membres du parti CNDD-FDD s’arrogent le droit de confisquer tous les véhicules communaux pour qu’ils assurent leur transport dans différentes activités organisées par ce parti au pouvoir. Le cas le plus illustratif est celui de samedi dernier où tous les 5 véhicules avaient été dépêchés pour déplacer les membres du parti CNDD-FDD lors d’un match amical. «  Cela s’est fait remarquer au cours du récent tournoi organisé par le CNDD-FDD où les participants se déplaçaient à bord des véhicules communaux. Toutes les communes avaient mobilisé leurs véhicules pour cette fin», a révélé notre source. 

Pire encore, poursuivent nos sources, le responsable provincial de ce parti a fait sien le véhicule de la commune Rumonge qu’il utilise à chaque fois qu’il veut se déplacer. « Le responsable du parti CNDD-FDD utilise le véhicule de la commune Rumonge dans tous ses déplacements, et sur les frais de la commune. Cela est contraire à la loi car les biens de l’Etat ne peuvent en aucun cas être assimilés à ceux du parti», ajoute notre source.

Etant donné que le budget utilisé par les communes provient des contribuables issus de différents partis politiques, les habitants de Rumonge demandent avec insistance au gouvernement en général et au ministère de l’intérieur en particulier de couper court avec cette pratique qui nuit au développement de toute cette province. Par ailleurs, certaines activités sont paralysées car certains administratifs sont parfois obligés d’attendre le retour de ces véhicules pour s’occuper de certains dossiers pénalisant ainsi les demandeurs de ces services.

Insuffisance de la ration alimentaire dans les prisons du Burundi.

La pénurie de la ration alimentaire   continue à se manifester dans les prisons de Ngozi, Rumonge et Ruyigi. Dans ces prisons, les détenus ne bénéficient pas de la ration complète. Des fois, ils manquent de la farine de manioc et d’autres fois, ils manquent du haricot.

Dans différentes prisons du pays, la question de pénurie de ration alimentaire devient récurrente .Selon nos sources, pas de haricot depuis 4 jours à la prison de Ngozi. Les prisonniers bénéficient seulement de la farine de manioc. Selon toujours nos sources, ce problème de manque des aliments s’est manifesté plus de quatre fois durant ces derniers trois mois.

A la prison de Rumonge, notre source fait savoir qu’il n’y pas de farine de manioc depuis vendredi de la semaine passée et que la distribution de haricot se fait d’une manière irrégulière. Dans cette  prison, certains prisonniers  profitent de   la sortie de ceux qui vont travailler  à l’extérieur pour acheter quelques denrées pour leur survie.

A la prison de Ruyigi, il n y a pas de  la farine de manioc depuis une semaine. Là aussi, la ration de haricot est très irrégulière.  Dans les différentes prisons du pays, les prisonniers ignorent encore la cause de ce problème lié à la pénurie de la ration alimentaire. Ceux qui tentent de  s’informer auprès des  responsables  des maisons carcérales ne trouvent pas de réponse.

A propos de ce problème, la rédaction de la RPA n’a pas encore trouvé les responsables de ces prisons.

Du favoritisme dans la distribution du sucre en zone Bwiza.

La population des différents quartiers de la zone Bwiza en commune Mukaza de la Mairie de Bujumbura se plaignent de la mauvaise distribution du sucre par les chefs de ces quartiers. Certains habitants de ces quartiers ne sont jamais servis.

Les habitants des quartiers de la zone Bwiza indiquent que le problème de manque du sucre n’en est plus un pour le moment. Ils affirment que ces derniers jours le sucre est disponible et que sa distribution est surveillée par les administratifs à la base. « Le sucre est souvent disponible dans différentes boutiques que ce soit à  Jabe et à Bwiza. Mais, sa distribution doit être surveillée par les chefs de quartier et les chefs de cellule », a déclaré un habitant.

Seulement, le problème majeur réside dans la mauvaise distribution du sucre disponible dont ces administratifs sont responsables. « Ces chefs de quartiers se servent d’abord entre 5 et 10 kg. Puis, ils servent leurs amis. Ceux qui ont fait la queue ne reçoivent qu’un seul kg et d’autres rentrent sans être servis alors qu’on avait donné entre 10 et 20 sacs. C’est là où nous disons qu’il y a du favoritisme », s’est plaint un autre habitant.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le chef de la zone Bwiza pour qu’il s’exprime là-dessus.

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