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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les pompistes font la loi, pénurie du carburant oblige.

Les conducteurs des bus en mairie de Bujumbura se plaignent contre certains pompistes de certaines stations - service du nord de la ville de Bujumbura. À chaque véhicule qui fait le plein, le conducteur est obligé de donner au pompiste une somme de 10 mille francs en guise de pot de vin. Les transporteurs dénoncent cette spéculation due à la pénurie persistante du carburant.

Depuis le début de la pénurie du carburant,  les pompistes ont été accusés de spéculation pour s'enrichir aux dépens des acheteurs. De plus, il y a aussi des policiers qui assurent la sécurité sur les stations- service qui jouent la complicité avec ces premiers.

Les conducteurs de bus qui se sont entretenus avec  la Rpa disent qu'ils sont obligés de payer une somme de 10 mille francs aux pompistes à chaque fois qu'ils veulent faire le plein de leurs véhicules. Celui qui ne s'acquittent pas de cette somme ne peut plus être servi quand il sollicite le carburant, relatent nos sources.

À plus de ces pots de vin exigés pour être servi, ces conducteurs de bus dénoncent aussi des pompes qui ne servent pas des quantités suffisantes. Sur chaque litre servi, ils disent qu'il manque quelques centilitres. Ils demandent au bureau burundais de normalisation, BBN, de faire son travail  de contrôle pour sanctionner les récalcitrants.

Surpopulation au cachot de la police judiciaire à Ngozi.

Plus de 130 prisonniers sont détenues au cachot de la police judiciaire de Ngozi sur les 35 que devait héberger ce cachot. Parmi ces prisonniers, certains viennent de passer plus de deux mois dans ce cachot.

Parmi ces 139 détenus au cachot de la police judiciaire de Ngozi, 18 sont des femmes dont 5 avec 5 enfants et 4 mineurs. La capacité d’accueil de ce cachot situé au quartier Muremera est de 35 prisonniers seulement.

Le cachot pour hommes mesure 3 mètres sur 3 mètres tandis que celui pour femmes mesure 3 mètres sur  2 mètres. Certains détenus dorment  dans la cour intérieure de ce cachot. Selon nos sources au cachot de la police judiciaire de Ngozi, certains prisonniers viennent de passer plus de 2 mois dans ce cachot et plusieurs parmi eux sont accusés de vol.

A ce cachot, les toilettes ont débordé et dégagent une odeur nauséabonde. Parmi les prisonniers, certains ont les jambes gonflées et ne bénéficient pas les soins médicaux.

Les défenseurs de droits de l’homme déplorent cette surpopulation carcérale et demandent la transmission au parquet des dossiers de ces prisonniers et la libération de ceux qui n’ont pas de dossiers. 

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre Bonford NDORERAHO, Commissaire provincial de la police à Ngozi, pour qu’il donne des éclaircissements.

Grognes des propriétaires des parcelles situées près de l’usine Burundi Cement Company, BUCECO.

Les propriétaires des parcelles se trouvant près de l’usine BUCECO sur la colline Karurama en commune de Rugombo de la province de Cibitoke  se lamentent que le projet de délocalisation de ladite usine n’a pas été mise en application. Ils font savoir qu’au lieu de déménager cette usine a plutôt continué les travaux d’extension de ses installations dont les activités ont des effets néfastes sur la santé publique.

Les propriétaires des parcelles se trouvant à proximité de l’usine Burundi Cement Company, BUCECO, trouvent que le projet visant la délocalisation de cette usine semble avoir été jeté aux oubliettes.

Ces habitants de la colline Karurama de la commune de Rugombo en province de Cibitoke  où se trouve également cette usine font savoir que depuis l’annonce faite par le gouvernement Ndayishimiye  aucune autorité ne les a approchés pour trouver une solution aux impacts néfastes des activités de ladite usine. « On nous avait dit que le problème sera résolu juste après les élections. Ça fait de cela deux ans que nous avons de nouvelles institutions mais aucune réunion avec les autorités gouvernementales ou locales n’a été tenue à ce propos. C’est comme si le projet de délocalisation de l’usine n’a jamais existé », s’est plaint un des propriétaires de parcelles.

Cette population de la colline Karurama exprime également son pessimisme quant à la résolution de ce problème car, selon elle, l’entreprise Burundi Cement Company poursuit plutôt les travaux d’extension de l’usine. « Il y a eu des promesses selon lesquelles BUCECO va déménager. Mais, nous considérons que ce sont des paroles en l’air. Juste après les élections, l’entreprise a plutôt accélérer les travaux d’extension et a apporté des moteurs beaucoup plus grands.  Il est très clair qu’elle ne compte surtout pas se délocaliser », observe un autre propriétaire.   

Alors ministre en charge de l’environnement,  Déo Guide Rurema, avait annoncé en date du 17 février 2021 la délocalisation de l’usine BUCECO dans l’objectif, disait-il, de sauver la vie de cette population.

Les habitants du chef-lieu de la province Mwaro dénoncent l'injustice dans la distribution du carburant.

A Mwaro, certains individus ont la faveur d'être servi  en carburant plusieurs fois par jour au détriment des autres. Des sources sur place précisent que ceux qui reçoivent cette grande quantité sont ceux-là même qui la revendent à prix exorbitant au marché noir.

La population de la province Mwaro indique que la pénurie du carburant dans cette province est accentuée par le clientélisme et le favoritisme qui s’observent dans la distribution de ce produit. Elle précise qu’une fois disponible, ce carburant est servi injustement à la pompe. Certaines personnes proches du pouvoir sont servies plusieurs fois par jour au détriment des citoyens lambda. Un des habitants du chef-lieu de la province Mwaro  témoigne. « Citons par exemple un certain Adelin Ndekebavuge, chauffeur de taxi voiture en même temps informateur du service national des renseignements. Ce dernier peut être servi 10 fois par jour. Après avoir été servi, il part pour vider le réservoir de son véhicule et revient quelques minutes après pour être servi de nouveau».

Les habitants du chef-lieu de la province Mwaro pointent du doigt les responsables administratifs et sécuritaires d’être complices dans ce genre de spéculation.  « Les responsables administratifs et ceux de la police notamment le commissaire et le responsable de la documentation sont tous au courant de ce phénomène. D’ailleurs, certains d’entre eux assurent la supervision de la distribution du carburant à la pompe. Cela pour dire qu’ils sont complices. Le pompiste est obligé d’exécuter leurs ordres. Quelqu’un d’autre qui ose se présenter pour être servi pour la deuxième fois est chassé de l’endroit, ce qui n’est pas du tout le cas pour les proches du pouvoir », précise un citoyen de la place. 

Pour la population de la province Mwaro, ce sont ceux qui reçoivent une grande quantité de carburant qui la revendent à un prix exorbitant au marché noir en cas de pénurie de ce produit. Elle demande aux responsables  concernés  de couper court avec ce genre de spéculation.

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