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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les parents d’élèves des écoles de la commune Kabarore s’insurgent contre la mesure du directeur communal de l’enseignement

Grognes de certains parents d’élèves des écoles de la commune Kabarore  en province Kayanza suite à une somme de 1200francs exigée  à chaque élève et par trimestre destinée au paiement des enseignants bénévoles. Selon ces parents,  cette somme est jugée exorbitante et les enseignants  bénévoles n’existent pas sur tous les établissements scolaires de la direction communale de l’enseignement  de Kabarore.

Après un mois de la rentrée  scolaire 2021-2022, les parents d’élèves des écoles  primaires et secondaires de la direction communale de l’enseignement de Kabarore en province Kayanza ont été  signifiés que chaque élève  doit payer une somme de 1200 francs  par trimestre destinée  au paiement d’une prime des enseignants bénévoles.

Ce parent de la zone Jene  parmi les trois zones de la commune Kabarore  disent ne pas comprendre  la signification de ce montant. «Cet argent  est exigé  par les responsables de l’éducation en commune Kabarore et ils disent que c’est pour le paiement des primes des enseignants qui aident dans la dispense des cours  dans toute la commune. Mais, cette somme est inquiétante  si l’on tient compte des 40 écoles primaires et secondaires qui sont en commune Kabarore.  Comme chaque établissement scolaire  compte au moins 200 élèves et que chacun doit payer 1200francs  par trimestre, cela signifie que  cette somme  est de 3600 francs par élève et par an », se lamente un parent.   

Un enseignant  bénévole de l’école fondamentale reçoit  une  prime de 50 milles francs par mois tandis celui de l’enseignement post-fondamental  reçoit 80 milles francs de prime par mois. A part que la somme payée  par ces parents est jugée  exorbitante, même ces enseignants bénévoles n’existent pas sur tous les établissements. «Chaque école  qu’elle compte des enseignants  bénévoles  ou pas, les élèves sont obligés de payer cette somme. Par exemple moi, j’ai trois enfants qui étudient à l’école fondamentale Jene 1, on me demande de donner 3600 francs par trimestre. C’est beaucoup  d’argent alors que nous sommes dans la  pauvreté. Et d’ailleurs,  toutes les écoles ne comptent pas des bénévoles. A titre d’exemple, il n’y a plus d’enseignants bénévoles  dans notre zone Jene que ceux que compte  la zone Rugazi », a- t- il précisé.     

Au moment où des réunions qui exigent le paiement  de cet argent ont été tenues par les directeurs d’écoles  depuis de début du mois  d’octobre dernier et qu’il n’y a  pas eu de consentement, les parents demandent  que cette mesure soit levée. « Selon les informations qui  nous parviennent, cette mesure a été prise par le directeur  communal de l’enseignement sous la complicité  de l’administrateur communal. Ce n’était  pas des réunions. C’était plutôt un ordre qu’ils voulaient donner pour le paiement de ce montant et  il n’y a pas eu de consensus. Nous  vous demandons de plaider pour que cette question de nous exiger de l’argent  soit vidée  car nous en sommes vraiment fatigués», insiste- t- il.     

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre  le directeur communal de l’enseignement en commune Kabarore  pour donner des éclaircissements et encore moins Berchmans NSAGUYE, administrateur de  la commune Kabarore.

A Rumonge, le carburant est un casse- tête.

La carence du carburant en province Rumonge est alarmante. Un litre s’essence s’achète à 7000 francs burundais  moyennant paiement d’un pot de vin pour être servi. En conséquence, les prix de transport sont passés du simple au doubl, tandis que ceux de certaines denrées alimentaires ont sensiblement été revus à la hausse surtout dans la ville de Rumonge.

Trouver du carburant dans la ville de Rumonge est devenu un casse-tête.  Selon les informations que nous détenons de notre source à Rumonge, un litre d’essence s’achète à 7000 francs burundais. Et même là, il faut graisser la patte aux pompistes comme en témoigne cet habitant de Rumonge. «Pour être servi sur la station-service samedi dernier, on devrait faire la queue depuis 4 heures du matin jusqu’à au moins 10 heures. Mais là aussi, un pot-de-vin était requis pour être servi. Pour faire le  plein,  on devrait soudoyer un pompiste avec une somme de 15 000 francs tandis que pour ceux qui avaient des bidons, ils lui donnaient en secret une somme comprise entre 5 et 10 mille ».

Selon toujours nos sources, les conséquences de cette pénurie du carburant se manifestent déjà. Les prix de déplacement ainsi que ceux des denrées alimentaires ont été revu à la hausse. Les commerçants indiquent qu’ils ont été contraints de revoir à la hausse les prix des produits alimentaires car ils dépensent énormément pour déplacer leurs marchandises. « Par exemple pour joindre Rumonge et Kigwena, on paie 3000 francs alors qu’avant on payait 1 500. De Rumonge à Gatete, le prix du ticket est passé de 1 000 à 2 000 francs burundais. Cela a donc causé la hausse des prix des denrées alimentaires. Le kilo de la farine de manioc qui s’achetait à 1 000 francs se vend aujourd’hui à 120, tandis que le prix du kilo des grains de maïs  est passé de 1 000 à 1 300 francs burundais. Les commerçants parlent de nombreuses dépenses en cours de route », a- t- il ajouté.

Les habitants de Rumonge signalent que si jamais rien n’est fait pour résoudre cette question de carence du carburant, nombreux sont ceux qui vont mourir de faim car ils ne peuvent même plus aller dans les champs faute de moyens.

Les agents de la Regideso de Rumonge exigent des pots de vin.

Grognes de certains habitants de la province Rumonge contre un mauvais service offert par les agents de la REGIDESO. Pour avoir un service, ces habitants indiquent que les agents de la REGIDESO exigent des pots-de-vin.

Ces habitants de la province de Rumonge qui s’indignent sont ceux qui sollicitent des compteurs pour l’électricité ou l’eau et ceux qui demandent la réparation des pannes des compteurs. Ceux qui demandent de nouveaux compteurs révèlent qu’ils déposent des dossiers de demande et tout le nécessaire mais qu’aucune suite favorable n’est réservée à leurs demandes. Cet habitant affirme qu’il vient de passer plusieurs jours sans électricité alors qu’il a payé tout le nécessaire à la REGIDESO. Pour lui, c’est un manque de considération envers un client. « Je suis allé demander un compteur pour électricité à la REGIDESO. Je me suis également acquitté de tout le nécessaire pour que je l’obtienne mais en vain. Je viens de passer des mois et des mois sans électricité et j’ai opté de laisser tomber. Si tu vas demander un service à la REGIDESO, c’est comme si tu vas solliciter une aide alors que c’est un service payant. En principe, si tu demandes un compteur à la REGIDESO c’est synonyme que tu deviens un client qui donne son argent et de son côté un fournisseur qui enregistre des bénéfices. Mais, le constat est qu’ils semblent ne pas se souvenir qu’un client soit traité comme un roi ou comme un gendre. Qu’il doit donc être bien traité ».

Ces habitants accusent également les agents de la REGIDESO de commettre des vols au moment de l’achat d’un compteur. Ici, ils expliquent que les factures sont arrondies aux achats d’équipements normalement offerts par la REGIDESO. Ces équipements ne sont pas inscrits sur les factures données, témoignent nos sources. Celui qui ose demander la cause de cette surfacturation se voit signifier que ce sont les affaires qui ne lui concernent pas.

Pour avoir un service des agents de la REGIDESO, les clients affirment qu’ils sont obligés de donner des pots-de-vin, révèlent nos sources. « Il n’y a aucun agent de la REGIDESO qui te rend un service sans lui donner de l’argent. S’il y a par exemple une panne sur un transformateur, il ne peut même pas monter sur un poteau sans avoir reçu un billet de 10 milles francs burundais. Pour chaque service petit ou grand, tu dois lui donner de l’argent. On se demande s’ils ne sont pas rémunérés mensuellement. Alors, quel est l’intérêt de cette compagnie pour le bien-être de la population ? Son travail consiste en quoi au juste ? »

Ces habitants de Rumonge demandent l’intervention du directeur général de la REGIDESO pour se rendre compte des pratiques qui se font dans cette province.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le directeur général de la REGIDESO, Major Jean-Albert Manigomba, pour entendre sa réaction.

Révérien Ndikuriyo, la mafia de l’or noir à Makamba.

Le Secrétaire Général du parti CNDD-FDD est pointé du doigt par  les habitants de la province Makamba dans la pénurie du carburant dans cette province. Lorsqu’il y a du carburant dans cette province, ce sont les véhicules utilisés dans différentes activités de cette autorité qui s’approvisionnent en ce carburant. Ce qui handicape les activités des autres citoyens qui en ont besoin.

Les habitants de la province Makamba indiquent que la pénurie du carburant de type essence s’observe dans toute les communes de cette province. Mais, ils accusent le Secrétaire Général du parti CNDD-FDD au niveau national d’abuser  de son pouvoir lorsque le carburant est disponible dans cette province car il approvisionne en tout le carburant  et les autres citoyens rentrent bredouille. Cet habitant de Makamba raconte. « S’il arrive qu’on amène du carburant dans cette province, Révérien NDIKURIYO, Secrétaire Général du parti CNDD-FDD intime l’ordre que ses véhicules employés dans son usine qui purifie de l’eau  se trouvant dans la localité de Kirama tout près de la ville de Makamaba  et d’autres véhicules employés au stade de football  se trouvant dans la localité de Gisenyi soient servis les premiers . Une fois tous approvisionnés, les autres citoyens n’ont plus rien ».

Ainsi, ceux qui vivent des métiers qui nécessitent du carburant ne travaillent plus, selon toujours notre source. « Par exemple,  les motards qui vivaient de ce métier dans les communes de Mabanda et Kibago et d’autres qui utilisent les matériels qui nécessitent le carburant tous sont au chômage par manque de carburant. C’est très grave dans cette province ».

Par ailleurs, ce manque de carburant a causé la flambés des prix des denrées nécessaires et la situation a été aggravée par l’interdiction des denrées alimentaires en provenance de la Tanzanie. Une interdiction faite par la police et les imbonerakure sur la frontière burundo- tanzanienne.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter Révérien NDIKURIYO, Secrétaire Général du parti NCDD-FDD, ainsi que Françoise NGOZIRAZANA, gouverneur de la province Makamba, mais sans succès.

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