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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Complicité entre l’ancien et l’actuel administrateur de Ntega dans la spéculation.

Certains habitants de la commune de Ntega en province de Kirundo dénoncent la spéculation dans la vente des vivres et des produits BRARUDI faite par certains commerçants dont l’ancien administrateur de cette commune. Ces habitants déplorent le deux poids deux mesures de l’administrateur actuel lorsqu’il s’agit de sanctionner ceux qui vendent leurs marchandises au-delà du prix officiel. 

Ngabonziza Philippe est le nom de ce commerçant pointé du doigt par la population de la commune de Ntega dans la spéculation sur les prix de certains produits alimentaires. Connu aussi sous le sobriquet de Murovyi, il fut administrateur de la commune de Ntega entre 2015 et 2020.

Ngabonziza Philippe a investi dans le commerce des produits BRARUDI et SOSUMO. Il est reproché par la population de vendre ces produits au-delà des prix officiels. « Les prix officiels des certains produits BRARUDI en commune de Ntega sont les suivants : une bouteille de Primus s’achète à 1800 francs et l’Amstel à 2200. Pourtant, une bouteille de Primus est vendue à 2200 et l’Amstel entre 3000 et 3500 francs chez Ngabonziza Philippe. Il fait aussi partie des détaillants du sucre mais vous ne le verrez jamais en train de distribuer ce produit au grand jour. Il le vend au marché noir à un prix exorbitant de 6000 francs le kilogramme alors que le prix officiel d’un kilogramme de sucre est de 2500 francs », a révélé notre source. 

Cette population de la commune de Ntega déplore le deux poids deux mesures qui s’applique lorsqu’il s’agit de sanctionner les commerçants fautifs. « Ngabonziza Philippe ne s’est jamais inquiété bien qu’il soit accusé d’acte de spéculation. Les autres commerçants qui vendent le sucre au-delà du prix officiel sont sanctionnés d’une amande de plus de 100 milles francs. Ils sont en plus rayés de la liste des distributeurs des boissons de la BRARUDI et leurs bistrots sont fermés. Pourtant, cet ancien administrateur n’a jamais été sanctionné malgré qu’il soit toujours pointé du doigt dans la spéculation», a poursuivi notre source. 

La population de la commune de Ntega demande  à l’administrateur de cette commune, Pierre Claver MBANZABUGABO, de se ressaisir et de sanctionner ce commerçant. « Si du moins notre administrateur travaille pour le  respect de la loi, nous lui demandons de sanctionner le commerçant Philippe Ngabonziza et de fermer son bistrot  comme il le fait à l’ endroit des autres commerçants qui violent la loi. Qu’il soit aussi rayé de la liste des distributeurs du sucre », a insisté un autre citoyen.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Pierre Claver MBANZABUGABO, administrateur de la commune de Ntega, mais sans y parvenir.

Du favoritisme dénoncé dans la distribution des fertilisants Fomi à Nyamabere.

Certains cultivateurs de de la zone Nyamabere en commune de Mpanda de la province de Bubanza dénoncent le favoritisme dans la distribution des fertilisants de FOMI. Ils ont payé pour avoir ces fertilisants depuis la saison culturale A mais ne les ont pas eus jusqu’à présent. Aujourd’hui, ils sont surpris de voir des gens qui ont payé durant cet été en train de bénéficier de ces fertilisants avant eux.

Sur la colline Nyamabere de la commune  Mpanda, certains cultivateurs indiquent ne pas comprendre les raisons qui les empêchent de bénéficier des fertilisants de la société FOMI dont les frais ont été déjà payés depuis la saison culturale A. Ils dénoncent le favoritisme qui est en train de se faire. Selon eux, il y a une distribution en cours des fertilisants de FOMI pour de nouveaux bénéficiaires.

« Ici il y a beaucoup de gens qui ont des jetons depuis la saison culturale A. Plusieurs parmi eux sont des indigents. On est en train  de distribuer des fertilisants de FOMI. Mais à la grande surprise, les distributeurs ont refusé de donner les fertilisants aux bénéficiaires qui ont des reçus dont le paiement date de la saison culturale A arguant que les fertilisants qui sont en train d’être distribués sont destinés uniquement à ceux qui ont des reçus de la saison d’été ».

Quand les bénéficiaires lésés demandent les motivations de cette décision, ils n’ont pas de réponses selon toujours notre source.

« Les distributeurs nous signifient que cette décision est venue de la société FOMI. Si nous demandons quand aurons-  nous nos fertilisants, ils nous répondent que ça dépendra toujours de la société FOMI ».

Ces cultivateurs de la commune Mpanda demandent aux autorités habilitées dont celles de la société FOMI et les administratifs de les aider pour que leur argent payé ne soit pas volé et qu’ils bénéficient de leurs fertilisants.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre les responsables de la société FOMI mais sans succès. Egalement,  elle a essayé de joindre Nadine NIBITANGA, administrateur de la commune Mpanda , mais  son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Alain Guillaume Bunyoni ne veut pas de la promiscuité avec les citoyens lambda.

Les habitants  du quartier Nkenga- Busoro de la zone Kanyosha vivant tout près du chantier de la maison appartenant au premier ministre burundais, Alain- Guillaume Bunyoni n’ont plus le droit ni de continuer à vivre  près de ce chantier ni d’y construire une maison. Pour ces habitants, c’est la désolation totale.

Les habitants du quartier Nkenga Busoro ayant les parcelles tout près du chantier de la maison du premier ministre burundais, Alain Guillaume BUNYONI sont dans une désolation totale suite aux actes de cette autorité. Non seulement elle est en train de construire sa maison avant que l’autorisation soit donné à tous ceux qui y possèdent des parcelles mais aussi ces habitants sont obligées de démolir leurs maisons sans indemnités. Un de ces habitants révèle que leur faute est d’avoir construit tout près de la maison du premier ministre. « Il y a une situation qui nous inquiète tellement et qui nous hantent. Cette situation est causée par le premier ministre, Alain Guillaume BUNYONI. Sur son chantier à Nkenga Busoro, les autres n’ont pas encore  eu la permission de construire. En plus, sa maison perturbe les autres car les maisons se trouvant dans les environs de son chantier sont en train d’être démolies et il a été refusé aux autres acquéreurs de parcelles d’y construire. La seul raison d’interdire ces habitants de construire est qu’ils possèdent  ces parcelles tout près du premier  ministre. Pourtant, ces parcelles leur appartiennent. En plus de ces intimidations, personne n’a eu des indemnités ».   

Pour le moment, ces habitants font savoir qu’ils ne savent plus quoi dire. Ils ont été obligés de construire à deux cent mètres de la maison du premier ministre. « C’est-à-dire, les habitants des environs du chantier du premier ministre sont dans une désolation totale actuellement  et n’ont même pas un mot à dire. Ils espéraient avoir des logements dans leurs parcelles. Mais, rien n’est plus possible. Ils sont en train d’être chassés et on leur a refusé de construire. Ils ont été sommés de construire à deux cent mètres. Nous ne comprenons pas pourquoi cette autorité ne veut pas vivre avec les autres. Cela nous échappe complétement », poursuit- il.  

De plus, le développement qu’ils attendaient de la venue de cette autorité dans le quartier Busoro n’a été qu’un rêve. Certains ne doutent pas déjà que sur ce chantier sera érigé un deuxième palais de cette autorité. « C’était un espoir pour le bas peule. Ce dernier croyait qu’il va profiter de vivre tout près d’une telle autorité surtout pour profiter de sa sécurité, de bonnes routes et pour lui confier ses soucis et autres. Peut-être, ce serait une occasion pour que cette autorité assiste de ses propres yeux la misère dans laquelle vive la population. Mais voilà, elle commence à chasser son peule. Nous avons mal accueilli ce comportement. En plus, personne ne peut comprendre cela. S’elle commence à nous chasser de cette façon alors qu’elle n’est pas encore venue s’installer dans cette nouvelle maison, qu’est ce qui va se passer quand elle va déménager », se plaint notre source.

Chaque fois que les habitants osent demander le pourquoi leurs maisons sont en train d’être démolies, on leur répond que c’est le premier ministre qui l’a ordonné pour qu’il soit à l’aise.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore  pu joindre le premier ministre, Alain Guillaume BUNYONI.

La collecte des contributions pour la construction du palais présidentiel bat son plein au sein du ministère de la justice.

Au sein du ministère de la justice,  des formulaires pour la collecte de ladite contribution sont en circulation. Une contribution équivalente à un mois de salaire et payable en trois mensualités est exigée à chaque fonctionnaire.

La contribution est en train d’être collectée par différents chefs de service auprès de tous leurs subalternes.

Les sources de la RPA au sein des différents services du ministère de la justice indiquent que des formulaires sont en circulation et que des personnes auraient également été désignées pour s’assurer de la collecte effective des fonds.

Les mêmes informations précisent que ce montant équivalent au salaire d’un mois de chaque employé sera versé en trois mensualités, soit un tiers du salaire par mois et ce à partir du mois de juillet jusqu’au mois de septembre cette année.

Les informations en provenance des chefs de services font savoir que lesdits formulaires en circulation sont constitués de 6 colonnes à remplir à savoir le numéro matricule du fonctionnaire, son nom et prénom et sa fonction, le montant minimal à contribuer au cours des trois mois prochains, les échéances de paiement, la signature du contribuable ainsi que la rubrique dédiée aux observations.

Par ailleurs, les mêmes sources indiquent que ce projet de mobilisation de fonds émanerait de la présidence de la République aurait également pour but de détecter les véritables adeptes du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, au sein des chefs de service et des fonctionnaires de l’Etat.  

Du côté des différents fonctionnaires, ce projet n’aurait pas été  bien accueilli. Ils indiquent qu’ils sont contraints de s’acquitter de cette contribution de peur d’en subir de lourdes conséquences. Déjà, ils craignent un éventuel retrait de ces fonds à la source en cas de refus de collaboration.

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