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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les agents de la mutuelle de la fonction publique indexé de rendre un mauvais service à Makamba.

Les agents de la Mutuelle de la Fonction Publique affectés à l’hôpital de Makamba sont accusés par les affiliés de leur  rendre un mauvais service. Ils dénoncent de grands retards dans l'octroi des bons de fourniture des médicaments.

Les affiliés de la mutuelle de la fonction publique  en province  Makamba  déplorent le mauvais service leur rendu par les agents de cette entreprise étatique qui sont affectés à l’hôpital  de Makamba.

Ces fonctionnaires  indiquent  qu’ils passent beaucoup  de temps pour avoir  les bons de fourniture de médicaments, ce qui rend difficile pour se procurer des médicaments. Un des fonctionnaires témoigne. « Nous sommes attristés par la façon  dont nous sommes traités par des agents  de la mutuelle  qui prestent à  cet hôpital. Ils travaillent  quand  ils veulent et des fois ils ferment leurs bureaux pour se  promener dans les enceintes  dudit hôpital. Ils accueillent des gens quand ils le veulent et traumatisent les malades qui sollicitent des bons ou refusent carrément  de te recevoir. Ils peuvent délivrer  ces bons avec retard. Comme la pharmacie de la mutuelle  ferme à 17 heures, on se  retrouve dans l’obligation d’acheter les médicaments le lendemain».

Ces fonctionnaires qui  fréquentent l’hôpital  de Makamba  demandent  aux responsables  de la mutuelle de redresser ses employés ou de remplacer ceux qui n’accomplissent pas convenablement leur tâche. «Nous fréquentons cet établissement sanitaire en provenance de différentes localités  de la province Makamba.  Mais, ils ne tiennent pas compte du trajet que nous effectuons. Ces agents de la mutuelle sont payés  grâce  aux frais qui sont retenus  sur nos salaires. Nous demandons que la Direction générale de la mutuelle puisse leur faire un clin d’œil ou de  procéder  au remplacement des employés qui  ne travaillent pas comme il faut», suggère un fonctionnaire

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas pu joindre  Annonciate SENDAZIRASA,  Directrice Générale de la mutuelle pour de plus amples éclaircissements.

Le Choléra se répand comme une trainée de poudre au camp de Nakivale.

Le nombre de réfugiés  touchés par le Choléra augmente de plus en plus au camp de  Nakivale en Ouganda. Jusque ce jeudi, l’on enregistre 180 malades de Choléra.

Depuis qu’il s’observe l’épidémie de Choléra au camp de Nakivale il y a 6 jours, certains administratifs locaux indiquent que cette maladie se propage à grande échelle dans ce camp. Mais, il y’a ceux qui sont déjà guéri. Jusque ce vendredi, 180 personnes étaient touchées. Les hommes et les femmes sont hospitalisés différemment. «  Pour le moment, certains sont guéris et ont regagné leurs domiciles. Par jour, entre 7 et 10 personnes attrapent le Choléra. Les infirmiers font un effort pour soigner les malades. Les hommes sont dans leurs chambres et les femmes dans les leurs», précise une source à Nakivale.

Depuis ce jeudi,  les agents communautaires et les administratifs ont ordonné  de ne plus utiliser l‘eau du lac Nakivale. A cet effet, l’on  a augmenté la quantité de l’eau distribuée dans les familles par jours. Et ce vendredi on a distribué les savons et les bidons pour combattre cette épidémie de Choléra. Les réfugiés indiquent que cette maladie est due au manque d’eau potable, le manque d’hygiène, les toilettes publiques qui sont débordées et la carence de savons.

Les agents des Ongs du camp de Nduta ont été vaccinés contre Covid- 19

Les réfugies employés dans différentes ONG qui prestent au sein du camp de Nduta situé en Tanzanie ont bénéficié ce vendredi de la première dose du vaccin contre la Covid-19. Mais, bon nombre d’entre eux se plaignent car ils n’ont pas eu cette chance du fait qu’ils n’ont pas été mis au courant de cette activité.

Cette campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté vers 9 heures et concernait uniquement les réfugiés qui prestent dans le secteur de la santé. Ces activités se sont déroulées dans les enceintes de l’ONG Médecin Sans Frontières.

Selon nos sources à Nduta,  une séance d’information a d’abord eu lieu avant de vacciner ces réfugiés afin de leur expliquer le pourquoi de cet acte mais aussi pour leur parler des 5 vaccins déjà homologués par l’OMS. Par après, ils ont été informés qu’ils allaient recevoir le vaccin SINOPHARM. Un des réfugiés vacciné aujourd’hui nous parle du déroulement de ces activités. « Le premier stand était situé dans les enceintes de la Croix Rouge.  A l’air Force II, ils ne vaccinaient que les membres du staff uniquement. Mais à l’MSF, ils vaccinaient toute personne qui s’y présentait. Nous ne savons pas s’ils ont un nombre fixe de personnes à vacciner. Ce qu’on nous a dit, c’est que cette activité se déroulera dans l’avant-midi seulement ».

Quelques irrégularités ont émaillées cette activité. C’est notamment la non-communication reprochée aux organisateurs. En effet, certains réfugiés qui font partie du groupe des agents sanitaires surtout ceux qui étaient en congé se plaignent de n’avoir pas été mis au courant de ce rendez-vous de vaccination et ne savent pas s’ils vont être régularisés ou pas.

Ce premier groupe recevra le deuxième vaccin après 4 semaines.

Moins de 1% de Burundais sont déjà vaccinés contre Covid- 19.

Plus de 1000 personnes se sont déjà fait vaccinées contre la covid -19 au Burundi depuis le lancement de cette activité jusqu’au 9 courant. Selon le rapport du ministère de la santé, aucune personne parmi celles déjà vaccinées n’a observé  un effet secondaire.

Le rapport  de situation sur la réponse à la pandémie au corona virus au Burundi rédigé le 09 Novembre 2021 est le 1er à avoir la rubrique vaccination. Selon ce rapport, seulement 1035 personnes se sont fait vaccinées depuis  le début de la vaccination  le 18 octobre. 345 parmi eux sont des femmes et les 681 restants sont des hommes. Selon toujours ce rapport, 144 personnes ont déjà bénéficié  de la 2edose.Ceux en dessous de 45 ans qui se sont faits vaccinés sont au nombre de 611 alors que ceux au-delà de 45ans sont au nombre de 424. Le rapport précise bien qu’aucune parmi les personnes vaccinée  n’a eu d’effet secondaire.

Le 14 octobre cette année, le Burundi a réceptionné ses premiers  doses de vaccins .Il s’agit de 500.000 doses offert par la Chine. Dans un article  publié  le même jour, le Burundi  devrait  recevoir   encore 151000 autres doses de l’initiative AVAT le  25 octobre dernier. Suivront avant la fin de l’année, d’importantes doses de vaccins de l’initiative COVAX, a  déclaré l’OMS.

Pour cette organisation  onusienne,  c’est autant de perspectives qui, si elles aboutissent, permettraient  au Burundi de se mettre au même diapason que les autres pays d’Afrique et du monde dans la lutte contre la Covid-19 et ses variantes. L’OMS s’est donné comme objectif qu’en  mi-2022 au moins 70%  de la population  dans chacun des pays africains  soient vaccinés .Le Burundi en est aujourd’hui à moins de 1%  de sa population vaccinée. Tellement la population est moins sensibilisée à cet effet que le pays   risque de  manquer à cet objectif.

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