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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des cas de Kwashiorkor en Mairie de Bujumbura

Des cas de Kwashiorkor en Mairie de Bujumbura

Le centre de santé Kenguruka du secteur Mugoboka, quartier Mutanga Sud, zone Rohero de la Mairie de Bujumbura alite actuellement huit enfants souffrant du Kwashiorkor.  Parmi ces enfants, il y a trois garçons et cinq filles. Les filles ont l’âge compris entre trois et  six ans et les garçons entre quatre et dix ans, précisent nos sources sur place.

Ces enfants ont des jambes et joues gonflées et des cheveux jaunâtres. « On ne leur donne pas de médicaments, mais on leur donne seulement de la bouillie. Les enfants en état critique sont transférés  au centre de santé se trouvant  au quartier  Jabe de la zone Bwiza, c’est dans la même municipalité de Bujumbura. » Ajoute la source.

Les informations recueillies dans ce secteur Mugoboka font savoir que ces enfants malades proviennent des familles  pauvres qui trouvent difficilement de quoi se nourrir.

Gatumba : L'hôpital de Warubondo menacé par les inondations

Gatumba : L'hôpital de Warubondo menacé par les inondations

Les habitants de la zone Gatumba commune Mutimbuzi en province Bujumbura sont de plus en plus préoccupés par les inondations, mettant en danger l'hôpital public de Warubondo. Le personnel médical  demande une délocalisation  urgente de l'établissement  sanitaire, affecté dans son fonctionnement par cette situation.

 Depuis la première semaine  de cette année 2024, les inondations menacent de nombreuses infrastructures à Gatumba, dont l'hôpital de Warubondo qui se trouve  sur la colline Warubondo de cette zone Gatumba. C'est la première fois que de telles inondations surviennent à cette période de l'année, selon le personnel, habitué à faire face à de telles situations seulement à partir du mois d'avril. La situation s'est donc aggravée en janvier, compromettant sérieusement les activités de l'hôpital.

 Ces inondations  rendent difficile les mouvements vers cet hôpital que ce soit pour les malades que pour le personnel médical. En conséquence, les fréquentations ont diminué et ce personnel médical craint  une augmentation de maladies dans cette localité surtout que les gens sont, en cette période d’inondations, exposés à plusieurs sortes de maladies.

Outre les impacts sur la fréquentation, le personnel  de cette structure sanitaire  alerte aussi sur le risque de détérioration des médicaments et des équipements médicaux suite à l'humidité.  Infiltrés depuis un certain temps par l’eau suite aux inondations répétitives,  les bâtiments de l’hôpital de  Warubondo risquent également de s’effondrer, affirme son personnel.

 Ces agents de santé  appellent donc le gouvernement et le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida à délocaliser  rapidement l'hôpital vers une localité non inondée pour éviter toutes ces risques et aussi permettre aux habitants de Gatumba  de garder leur accès aux soins de santé.

La zone Gatumba n’est pas à sa première inondation. Depuis 2016, les eaux de la Rivière Rusizi débordent et envahissent plusieurs localités de la zone.  Des milliers de familles ont dû quitter leurs ménages inondés  et sont regroupés dans des sites.

  Tanzanie : Augmentation des cas du paludisme au camp des   réfugiés de Nyarugusu

Tanzanie : Augmentation des cas du paludisme au camp des réfugiés de Nyarugusu

Les cas de la malaria ne cessent d’augmenter au camp de réfugiés de Nyarugusu situé dans la province Kigoma de la Tanzanie. Actuellement, même l’accueil des patients est devenu tellement difficile à cause des effectifs de patients qui ne cessent de s’accroitre, les structures sanitaires dudit camp sont presque pleines.

Plusieurs réfugiés du camp de Nyarugusu souffrent actuellement du paludisme. Suite à l’effectif élevé de malades, les réfugiés  parlent d’une épidémie.  Et plus inquiétant, les dispensaires du camp de Nyarugusu  comment à être dépassés selon ce réfugié. « Les malades sont nombreux que ce soit du côté des Burundais  que du côté des réfugiés  congolais de ce camp de Nyarugusu. La journée  tout comme la nuit, les dispensaires sont pleins de malades. »

Suite à  cette augmentation de patients, l’accueil des Burundais  malades est très difficile. Une situation aggravée par  le fait que les réfugiés congolais du même camp se font soigner du côté des Burundais car dans leurs structures sanitaires ils n'obtiennent pas de médicaments. Les réfugiés du camp de Nyarugusu  estiment encore difficile l’éradication de cette maladie car même le programme d'imprégnation des ménages a été suspendu depuis deux ans. Les informations en provenance de ce camp de Nyarugusu font savoir que seul les femmes enceintes ou ayant des bébés reçoivent  en ce moment  les moustiquaires imprégnés.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction du  camp de Nyarugusu, un camp qui hébergeait plus de 40 000 à la fin de l’année dernière.

Seuls 39% des enfants infectés par le VIH sont sous traitement

Seuls 39% des enfants infectés par le VIH sont sous traitement

Le 1er Décembre de chaque année, le monde célèbre la journée de lutte contre le sida. Bien que le Burundi a été primé premier pays francophone de l’Afrique à avoir un nombre élevé de malades sous traitement, des défis ne manquent pas dans ce secteur.  Entre autres défis, l'augmentation des cas de malades chez les  jeunes  et le taux encore très bas des  enfants sous traitement.

Dans une déclaration  faite  dans le cadre de la célébration de cette journée mondiale  de lutte contre le sida,  Jean Baptiste Nzorironkankuze, le secrétaire exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida CNLS, a parlé d’une montée de malades  surtout chez les jeunes.  ‘’On voit qu'il y a une recrudescence de nouvelles infections, surtout chez les jeunes qui ont entre 15 et 24 ans mais  également une augmentation des enfants qui naissent avec le VIH. ‘’

Les jeunes sont appelés à prendre au sérieux la situation et se protéger contre le virus. Le secrétaire exécutif de ce programme national de lutte contre le sida demande aux jeunes à se faire dépister pour savoir leur état de santé.

 Le pays a toujours des défis malgré le pas satisfaisant

Le Burundi a été  primé l’année dernière par USAID, c’est le premier pays francophone d’Afrique  qui est arrivé à un niveau  satisfaisant.  97% des personnes infectées sont sous traitement alors qu’ONUSIDA et OMS demandent 95% d’ici 2030.

Résultats encourageants oui, mais des défis  ne manquent pas souligne Jeanne Gapiya, présidente de l’ANSS, l’Association  Nationale  de Soutien aux Séropositifs et malades du sida. Les 97%  de malades sous traitement sont constitués d’adultes et d’enfants. ‘’Chez les moins de 15 ans qui sont infectés, seuls 39%  sont sous traitement’’, déplore Jeanne Gapiya.

Ce taux moins élevé des enfants sous traitement est une conséquence du comportement des parents, regrette la militante burundaise des droits  humains et des droits des personnes  infectées et affectées par le VIH/Sida. ‘’Les parents n’ont pas le courage de faire dépister leurs enfants. Toute mère infectée devrait le faire systématiquement. La grande majorité des enfants qui ne sont pas sous traitement c’est la faute aux parents. ‘’

L’autre défi  concerne les enfants qui naissent encore avec le VIH. ‘’97% de femmes infectées sont sous traitement. Les  3% qui restent ne le sont pas,  donc elles mettent au monde des enfants malades alors que la médecine permet aujourd’hui de protéger l’enfant.’’ Explique Jeanne Gapiya qui précise que ‘’depuis 5 ans aucun enfant né d’une femme séropositive suivie par l’ANSS, n’est né avec le virus.’’

Le troisième défi soulevé par la présidente  de l’ANSS à l’occasion de la journée mondiale  de lutte contre le sida  est en rapport avec les personnes qui vieillissent avec le VIH. Selon Jeanne Gapiya, à l’ANSS ils enregistrent  annuellement plus de 50 décès de cette catégorie. ‘’Ils ne meurent pas du VIH, ils  sont en train d’être tués par d’autres maladies comme les  maladies chroniques, le cancer du col de l’utérus, les hépatites.’’

Jeanne Gapiya estime que la situation devrait attirer l’attention des acteurs du secteur de la santé au Burundi. Un programme y relatif a été déjà lancé par l’ANSS mentionne-t-elle, d’où le changement du nom ANSS en ANSS Santé plus.

Les recherches médicales continuent au niveau mondial et ne cessent d’évoluer. Dans les pays développés actuellement, les malades du sida ne prennent pas les médicaments chaque jour. Ils reçoivent deux injections l’an, une fois les 6 mois. Des traitements qui facilitent les malades, apprécient la militante burundaise des droits des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida. Jeanne Gapiya regrette toutefois que ces traitements ne  sont pas encore arrivés au Burundi malgré le principe d’universalité  de traitement.

Quant au vaccin contre le sida, Jeanne Gapiya précise que les recherches avancent et que c’est promettant.

 

 

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