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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura : Une nouvelle vague de Covid-19 ?

Bujumbura : Une nouvelle vague de Covid-19 ?

Depuis un certain temps, plusieurs habitants de la mairie de Bujumbura souffrent  d’une maladie aux symptômes de la grippe. La situation commence à inquiéter la population  car le nombre de malades  ne cesse de monter. Des malades et des membres du personnel soignant partagent les mêmes inquiétudes. Ils craignent tous que cette maladie serait la pandémie de la covid-19 qui est en train de refaire surface.

Rare est de constater actuellement qu’il n’y a pas de personne  souffrant d’une maladie aux symptômes de la grippe dans les ménages de la mairie de Bujumbura, convergent différents habitants de cette capitale économique.

Au début, les malades pensent au paludisme. ‘’Le malade a une sensation de froid et une  fièvre, des maux de tête et  des douleurs sur tout son corps.’’ Décrit un habitant de Bujumbura qui ajoute  toutefois qu’une fois dans un établissement sanitaire le paludisme est écarté. Le diagnostic est le même, une grippe.

Du côté de ces établissements sanitaires,  nos sources confirment qu’elles enregistrent ces derniers jours plusieurs cas de patients souffrant de cette maladie. Comme le craint la population, les membres du personnel soignant, eux aussi, pensent que ça serait la Covid-19. Un d’entre eux, prestant dans un dispensaire situé en mairie de Bujumbura a expliqué : ‘’ C’est comme à l’époque de la pandémie de la covid-19. Les symptômes de cette maladie sont comme ceux de la grippe associée à la toux. Parmi nos patients  figurent des enfants et des adultes; et ils viennent en grand nombre. Nous craignons que ça serait la covid-19 qui revient.’’

Jusqu’à l’heure actuelle, aucune communication officielle sur cette maladie n’a été faite par le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida. Nous avons aussi tenté de joindre les responsables de ce ministère sans y parvenir.

Rumonge : Des cas de choléra dans la zone Gitaza

Rumonge : Des cas de choléra dans la zone Gitaza

6 cas de l’épidémie de Choléra ont été identifiés dans la zone Gitaza, en commune Muhuta, province  Rumonge. Cette maladie s’est manifestée dans cette zone depuis ce mardi et  des mesures de prévention ont été prises par l’autorité administrative afin d’empêcher sa propagation.

Les 6 personnes qui ont été affectées par cette épidémie de Choléra proviennent de 3 familles de la sous–colline Nyamusenyi, colline Mubone de la zone Gitaza. Toutes ces 6 personnes sont alitées à l’hôpital de Kabezi.

‘’6 personnes habitant  toutes sur  l’avenue Kuryasaze de  la colline Mubone ont déjà attrapées la maladie. Ces malades ont été conduits à l’hôpital de Kabezi parce que les médecins de l’hôpital Gitaza n’avaient pas de moyens et n’étaient pas à la hauteur pour traiter leur cas’’, indique un habitant de la zone Gitaza  qui précise que  les médecins de l’hôpital de Gitaza ont aussi  pulvérisé  des produits médicamenteux tout autour des  ménages des malades.

Dans le cadre de prévenir cette épidémie, les autorités administratives de la commune Muhuta ont suspendu les certaines activités commerciales  au marché de la zone Gitaza. ‘’ Les commerçants ayant des restaurants, ceux qui font des barbecues, ceux qui vendent du maïs grillé, des mangues, des bananes et des cannes à sucre, des bières de bananes ont été interdits de travailler. Et ceux qui vendent des tomates, ont été  obligés de les nettoyer avec de l’eau avant de les vendre aux clients.’’

Malgré ces mesures administratives, les habitants de Gitaza affirment  que leur santé est toujours menacée par des maladies liées au manque d’une bonne hygiène tant qu’il s’observe  une montagne d’immondices entassées devant ce marché, se trouvant tout près des bureaux de l’administrateur de la commune Muhuta ainsi que des autorités locales de la zone Gitaza.

Ruyigi : Des morts étranges à la prison centrale

Ruyigi : Des morts étranges à la prison centrale

Une maladie inconnue emporte des vies à la prison centrale de Ruyigi. Quatre prisonniers sont morts  en moins d’un mois. Les détenus demandent d’être secourus.

 Les détenus de la prison centrale de Ruyigi indiquent qu’ils ne savent pas ce qui cause la mort de leurs codétenus. Certains sont retrouvés morts dans la matinée alors que d’autres rendent l’âme dans des structures de santé.

Dans la semaine en cours, deux détenus sont morts selon nos sources qui affirment qu’au total 4 détenus ont trouvé la mort dans une période de 3 semaines seulement. Deux parmi eux sont morts dans la prison et les deux autres à l’hôpital, précisent les mêmes sources.

Les symptômes de la maladie sont soudains raconte l’une de nos sources qui explique que le patient n’est plus capable de parler avant de subir des hémorragies externes. Le sang coule au niveau de la bouche et du nez avant de mourir selon ce témoin.

Ce jeudi, un détenu connu sous le nom de Musebeyi était dans un état critique dans la prison de Ruyigi selon nos sources qui disent ne pas savoir s’il était encore vivant ce vendredi. Contacté, le directeur de la prison centrale de Ruyigi Eric Emerusabe n’a pas voulu s’exprimer sur ces décès signalés au sein de cet établissement pénitentiaire.

Cette prison de Ruyigi où l’on signale des morts liées à une maladie inconnue compte actuellement plus de 800 détenus alors qu’elle a la capacité d’accueil ne dépassant pas 300 personnes.

Tanzanie : Recrudescence du paludisme au camp des réfugiés de Nduta

Tanzanie : Recrudescence du paludisme au camp des réfugiés de Nduta

Augmentation des cas de malaria  au camp de Nduta en Tanzanie. Plus de 80% des patients qui se sont rendus la semaine passée à un des dispensaires du camp avaient la maladie. Les réfugiés lient cette situation à leurs conditions de vie difficiles.

 Le nombre de cas de  paludisme  augmente du jour au lendemain au camp de Nduta en Tanzanie. Cette situation  a conduit  à l’intervention de l’ONG  Médecins sans frontières pour appuyer l’ONG  IRC qui s’occupe des soins de santé des réfugiés à Nduta.

‘’Il s’observe beaucoup de malades actuellement ici au camp Nduta et la majorité ont la malaria. La semaine du 23 octobre, au centre de santé de la zone 5,  ils ont testé plus de 1500 réfugiés  et seuls 298 n’avaient pas cette maladie.’’ Raconte une source du camp.

Selon les réfugiés de Nduta, c’est la malnutrition, le manque de mousquetaires et l’environnement dans lequel ils sont  qui  sont à l’origine de cette intensification des cas  du paludisme.

Nos sources du camp de Nduta révèlent que des formations en rapport avec les moyens de lutter contre cette maladie ont déjà commencé et  très bientôt même les moustiquaires imprégnées  y seront distribuées.

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