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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La morgue de l’hôpital régional de Gitega ne fonctionne pas depuis presque trois semaines.

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La chambre froide de la morgue de l’hôpital régional de Gitega est en panne depuis plus de deux semaines. En cas de décès, la famille du défunt doit emmener la dépouille dans une autre province dont l’hôpital à une chambre froide fonctionnelle. Une opération qui coûte cher à tel point que ceux qui n’ont pas les moyens sont obligés d’enterrer les leurs à la hâte. Les familles qui fréquentent l’hôpital de Gitega demandent que la chambre froide de cet hôpital soit réparée dans les meilleurs délais.

Depuis près de trois semaines, la morgue de l’hôpital régional de Gitega ne fonctionne pas suite à une panne de la chambre froide. Selon les informations en provenance de cette province, cela cause un grand problème à ceux qui perdent un membre de leur famille. Notre source indique qu’ils sont dans l’obligation de déplacer le corps vers une des provinces voisines de Gitega. « Puisqu’il y a des personnes dont certains membres de leurs familles sont à l’étranger tels des enfants par exemple  dont leur présence à l’enterrement est requise,  le corps doit passer des jours dans la morgue dans ce cas. Alors, ce corps doit être déplacé vers la province de Muramvya, de Karusi ou de Rutana », révèle notre source.

Cette gymnastique est à la portée des seules personnes qui ont des moyens car, d’après notre source, elle demande beaucoup de moyens. Ceux qui n’en ont pas sont donc obligé d’inhumé le leur à la hâte. Par conséquent, les familles lointaines se voient privées du droit d’accompagner le disparu.

Les personnes qui fréquentent l’hôpital régional de Gitega demandent avec insistance à la direction de cet hôpital de résoudre ce problème tout en indiquant que ce n’est pas la première fois que la chambre froide tombe en panne à cet hôpital.

La propagation de la Covid- 19 à travers le pays n’inquiète pas le gouvernement.

Plus de 40 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ont été détectés au cours de 48 heures seulement dans le district sanitaire de Vumbi en province Kirundo. Le district sanitaire de Vumbi est menacé par la flambée de cette pandémie depuis le début du mois d’avril de cette année au moment où les informations en provenance de cette localité disent que le gouvernement ne fait rien pour empêcher la propagation de cette maladie dans le pays.

44 personnes ont été testées positives à la Covid-19 sur 439 test effectués dans le district sanitaire de Vumbi en date du 02 au 03 de ce mois de juin selon le rapport du ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida.

Dans cette période de 48 heures, 76 personnes ont été testées positives à la Covid-19 dans 24 districts sanitaires sur les 49 districts que compte le pays. Parmi ces personnes testées positives à la Covid-19, ce rapport précise que 72 proviennent de la communauté locale et 4 autres étaient des voyageurs venus de l’étranger.

Egalement, ce rapport indique que parmi ces nouveaux cas positifs figurent 46 agents de la santé. Le même rapport fait savoir que dans tout le pays 14 388 personnes ont reçu au moins la première dose de vaccin contre la Covid-19 dont 13 811 personnes qui ont été complétement vaccinées.

 Même si dans ce rapport le ministère de la santé publique confirme que le district sanitaire de Vumbi situé en province Kirundo est menacé par une flambée de cette pandémie à Covid-19 depuis le 18 avril 2022 où l’effectif des cas positifs ne cesse d’augmenter, nos sources d’information dans ce district affirment que le gouvernement ne fait rien pour stopper la propagation de cette pandémie dans le pays.

Des odeurs des toilettes du cachot de Mwaro décriées par la population.

Des odeurs nauséabondes dégagées par les toilettes menacent la santé des détenus du cachot du commissariat de Mwaro. Egalement, les habitants des environs se plaignent de ces odeurs depuis environ deux ans

Le commissariat provincial de Mwaro se situe dans la localité de  Gatare à 700 mètres  du bureau provincial.  Suite à une fosse septique bouchée, des odeurs nauséabondes se dégagent des lieux d'aisance du cachot du commissariat de police.  Les détenus sont ordonnés de vider les toilettes sans protection. Ce qui est dangereux pour la santé des détenus  comme l’indique cet habitant des environs. « Ils obligent les détenus de vider les toilettes avec des seaux.  Alors, ils utilisent leurs mains sans aucune protection. Ils ne portent même pas de masques. Nous craignons que des maladies liées au manque d’hygiène ne surgissent dans cette localité car il y a des ménages qui sont aux alentours. Franchement, nous menons une vie difficile ».

Les habitants de cette localité révèlent que ce problème date d'il y a plus d'année. Paradoxalement, différentes institutions sont au courant de ce problème, soulignent- ils. « Les matières fécales qui débordent passent devant le bureau administratif provincial, puis devant le bureau provincial de santé sans oublier le parquet. Et le procureur ne peut pas dire qu’il n'est pas au courant de ce problème. Sans mentir, cette situation nous attriste beaucoup ».

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre le gouverneur de la province Mwaro, Colonel Gaspard  Gasanzwe pour recueillir sa réaction mais en vain.

Pénurie d'eau potable en zone Gatumba

Depuis un peu plus de  2 mois,  la zone Gatumba fait face à un manque d’eau potable suite à une pompe qui serait endommagée. La population craint des maladies de mains sales.

C’est dans les localités de Mushasha, Muyange et Gaharawe de la zone Gatumba que cette pénurie d’eau potable se remarque depuis plus de 2 mois. Les habitants disent qu’auparavant l’eau était disponible durant les heures de la nuit, ce qui n’est plus le cas actuellement. Cet habitant révèle que seules les habitations riveraines de la rivière Rusizi obtiennent de l’eau à certaines périodes. « On a n’a pas de l’eau ici dans la zone Gatumba. La pompe qui nous servait de l’eau était installée à Kajaga tout près de l’aéroport .On ne sait pas si elle est tombée en panne ou pas. On avait également des tanks d’eau tout près de la rivière Rusizi.  Mais,  l’un a été emmené au camp militaire de Gatumba. Avant,  ceux qui vivent aux environs de  la rivière Rusizi pouvaient s’approvisionner en eau vers 1heure ou 2 heures. Ceux qui habitent les collines Mushasha, Muyange et Gaharawe n’ont  aucune goutte d’eau est ce depuis deux mois ».

Par manque de choix, ces habitants utilisent l’eau du Lac Tanganyika et de la rivière Rusizi. « Ce problème est bien connu par nos administratifs à la base.  Mais,  ils sont eux aussi incapables. Actuellement, on fait recours aux eaux de la rivière Rusizi et du lac Tanganyika. Franchement, ce sont des eaux sales. Le prix du bidon de l’eau coûte très cher car il s’achète a 500 francs burundais à la personne qui l’apporte du lac Tanganyika », ajoute- t- il.

Les habitants de la zone Gatumba demandent que cette problématique de manque d’eau soit résolue avant que certains n’attrapent des maladies liées au manque d’hygiène.

 La rédaction de la RPA n’a pas pu obtenir le service de communication de la REGIDESO pour recueillir sa réaction.

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