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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une épidémie de choléra sévit au camp de réfugiés de Nakivale.

Depuis 5 jours, une épidémie de choléra s’est déclarée au camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda. Jusque ce mercredi,  on dénombre 120 cas de choléra.

Les villages des Nyarugugu A, B et C sont ceux déjà touchés par l’épidémie de Choléra au camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda depuis les 5 derniers jours. Jusque ce mercredi,  120 cas de choléra avaient été recensés.

Nos sources au camp de  Nakivale indiquent que cette maladie est causée par le manque d’eau potable, le manque d’hygiène, les toilettes publiques débordées et le manque de savons. Les agents de santé communautaire  en collaboration avec les autorités locales ont donné l’ordre de ne pas utilisent l’eau du lac Nakivale. « Le problème, c’est l’eau du Lac Nakivale. L’eau de ce lac n’est pas propre. On n’a donné l’ordre de ne plus utiliser cette eau pour laver. Hier, On a enregistré tous les réfugiés pour qu’aujourd’hui on distribue du matériel comme les bidons et les savons pour l’hygiène », a déclaré un réfugié.

Pour le moment, la distribution en eau aux familles a été augmentée au camp de réfugiés de Nakivale pour préserver plus d’hygiène. « On a augmenté la distribution en eau. Celui qui puisait un ou deux bidons par jour reçoit pour le moment cinq bidons par jour dans cette localité où le choléra sévit pour améliorer l’hygiène dans les toilettes et les maisons », a ajouté notre source.  

Le camp de Refugies de Nakivale en Ouganda abrite plus de 41 milles réfugiés burundais.

Sans pots de vin, les cadavres trainent par terre à la morgue de l’hôpital Roi Khaled.

Peu de cadavres reposent dans les chambres froides de la morgue de l’hôpital Roi Khaled jusqu’au jour de l’enterrement sans qu’ils ne soient retirés de temps en temps de ces chambres froides. Pour laisser un cadavre dans une chambre froide, différents témoignages convergent  pour dire qu’il faut payer des pots de vin ou avoir des connaissances à cet hôpital.

Les personnes qui sollicitent une chambre froide à la morgue de l’hôpital Roi Khaled dénoncent le comportement des gestionnaires de la morgue de cet hôpital. Cet habitant de la Mairie de Bujumbura rapporte que ces gestionnaires se permettent de retirer un cadavre de la chambre froide pour donner  place à un autre cadavre dont une parenté les a soudoyés. « Si tu paies l’argent, ils te montrent qu’ils mettent le cadavre dans la chambre. Après ton départ,  ils le retirent et  le posent par terre pour accorde la place à quelqu’un d’autre qui vient après toi. Il y a des gens qui ont des connaissances à l’hôpital Roi Khaled et ils passent par celles-là pour solliciter les gestionnaires des morgues d’accepter de donner une place moyennant un versement de pots de vin et de ne pas le retirer en aucun cas de la chambre. Plusieurs le constatent le jour de l’enterrement en voyant les corps des leurs », a indiqué un témoin.

Ces allégations sont confirmées par les sources de la RPA à l’hôpital Roi Khaled. L’une d’entre elles révèle aussi que le favoritisme est d’usage à la morgue de cet hôpital. « Plusieurs personnes préfèrent emmener les leurs décédés à la morgue du Roi Khaled ici à Bujumbura. Mis à part ces pot-de-vin sollicités, les administratifs exigent certaines fois aux gestionnaires de morgue de donner une place à un cadavre car il est d’un proche d’une autorité quelconque. La capacité d’accueil de la morgue de l’hôpital Roi Khaled est de  17 ou 18 chambres je crois. Je dois vous signaler aussi que ces chambres ne sont pas toutes fonctionnelles », révèle une source de la RPA au sein de l’hôpital.

La rédaction de la RPA a contacté Stanislas Harakandi, directeur de l’hôpital Roi Khaled  mais n’a pas pu le joindre. Il en a été de même pour le Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la santé.

Ce dernier avait déclaré au mois de février dernier que les problèmes rencontrés par des gens à la recherche des morgues vont être bien suivis et résolus.  Parmi les recommandations faites par le ministère de la santé aux directeurs des hôpitaux possédant des morgues, figure celle leur demandant de s’impliquer quotidiennement dans la gestion des morgues.

Manque d’eau potable au chef- lieu de la commune Buganda.

Manque d’eau potable signalé au chef-lieu de la commune Buganda en  province Cibitoke depuis deux semaines. Les habitants de ce chef-lieu demandent aux autorités de les aider à trouver une solution à ce problème.

Les habitants du chef-lieu de la commune Buganda font savoir qu’ils éprouvent des difficultés suite à ce problème de manque d’eau potable. Notre source indique que des conduits d’eau depuis la source ont été abîmés. Actuellement, ils utilisent l’eau des puits. « Le manque d’eau potable est devenu vraiment  un casse-tête depuis deux  semaines. La population se débrouille en utilisant l’eau des puits appelé AMAJORIKA  puisqu’ il n y a pas de l’eau propre. Le goût de cette eau n’est pas du tout bon. Normalement, elle était destinée  à la vaisselle  et à se laver », a indiqué notre source.  

Les habitants du chef-lieu de la commune Buganda demandent aux autorités administratives d’aider à trouver  une solution  à ce problème de manque d’eau potable.

A ce propos, la rédaction n’a pas encore pu joindre  Pamphile Hakizimana, l’administrateur de la commune Buganda.

La vaccination contre Covid- 19 au camp de Mahama exige des délais suppléméntaires.

Début dès ce lundi de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au camp de Mahama au Rwanda. Les réfugiés burundais de ce camp  indiquent que cette campagne a connu une participation massive mais demandent la prolongation du  délai consacré  à cette activité.

Cette campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté vers 8 heures de ce lundi au camp de réfugiés de Mahama se trouvant au Rwanda. Les informations en provenance dudit camp indiquent qu’au moins 3000 réfugiés se seraient fait vacciner la journée de ce lundi.

Ce mardi, au deuxième jour de cette campagne, les réfugiés vivant dans ce camp nous font savoir que la participation à cette activité est toujours satisfaisante. Un d’entre eux témoigne. « Il y avait trop de monde. Ils ont essayé de répondre massivement à l’appel le premier jour. Même aujourd’hui, ils sont venus  très tôt le matin en grand nombre. Il n’y a pas eu de discrimination. Ils ont donné le vaccin aux personnes âgés de 18 ans et plus».

Cependant, ces réfugiés demandent à ce que soit prolongé le délai de vaccination afin que les personnes qui le souhaitant puissent toutes être vaccinées. « Nous sommes au deuxième jour de la campagne. Mais,  nous pensons que 3 jours ne sont pas du tout suffisants au  regard de  l’effectif des  réfugiés. Il y a d’autres partenaires qui se sont impliqués afin que cette activité puisse se terminer dans les délais prévus. Mais vu le nombre de bénéficiaires, il serait idéal de nous accorder quelques  jours supplémentaires pour que même les retardataires n’en manquent pas», a plaidé un des réfugiés.

Jusqu’au mois d’octobre de cette année, le camp de Mahama comptait 47695 réfugiés dont 43500 Burundais.

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