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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mwaro : Des cadres détournent l’eau potable au détriment du centre de santé de Nyakararo

Mwaro : Des cadres détournent l’eau potable au détriment du centre de santé de Nyakararo

Manque criant d’eau potable au centre de santé de Nyakararo situé en commune Gisozi de la province Mwaro. Depuis plus d’un an, le personnel utilise l’eau des marais à la grande inquiétude des patients qui craignent pour leur santé.

Les habitants de Nyakararo qui se font soigner au centre de santé de la place disent être très inquiétés par le manque d’hygiène observé à cette structure sanitaire. Et pour cause, cela fait plus d’un an que ce centre de santé est dépourvu d’eau potable.

« Le dispensaire n’a plus d’eau potable. Pourtant, l’eau est disponible et en grande quantité, mais elle est détournée. »Témoigne un des habitants qui s’est confié à la RPA. Ce dernier fait savoir que l’eau qui devrait desservir cette localité a été détournée par certaines autorités militaires et autres cadres du pays. A titre exemplatif, cet habitant parle du Général de Brigade Manirakiza connu sous le sobriquet de Capable et d’un certain Patrice Gaceke, cadre de l’EAC.

Comme conséquences, le centre de santé de Nyakararo n’a d’autre choix que celui de se contenter d’eau des rivières et ruisseaux, mettant ainsi en danger la vie des patients, en plus de perturber le bon fonctionnement de ladite structure sanitaire étant donné que le personnel passe énormément beaucoup de temps à faire des va-et-vient entre le dispensaire et les marais. « Du matin au soir, on voit le personnel du dispensaire aller et venir avec des seaux remplis d’eau sur la tête. Et vous comprenez que ce n’est pas une chose facile vu la quantité d’eau nécessaire dans un milieu hospitalier. De plus, l’eau utilisée est très sale alors qu’ils devraient servir de bons exemples en ce qui est de l’hygiène. Cela va donc sans dire que même les outils récurés à l’aide de cette eau font craindre le pire et peuvent mettre en péril la vie des patients. » S’indigne ce patient.

Les habitants de Nyakararo qui fréquentent ce centre de santé de Nyakararo demandent aux autorités habilitées de faire de leur mieux pour remédier à cette situation afin de sauver la vie des patients qui risquent d’y contracter d’autres maladies, surtout celles des mains sales. 

Burundi : Les hautes autorités divisées quant à la gestion du Mpox

Burundi : Les hautes autorités divisées quant à la gestion du Mpox

Le président du parlement ne semble pas s’accorder avec le Numéro Un burundais sur le danger que représente le Mpox sur la vie des Burundais. Pour le premier, il s’agit purement et simplement d’une invention des blancs qui ne vise qu’à exterminer les africains, tandis que pour le second, la variole du singe  est une épidémie qui ne doit pas être prise à la légère.

’Les Burundais résistent mieux à l'épidémie de la variole du singe et ceux qui en souffrent guérissent dans très peu de temps.’’ Telle est l’annonce faite par le président du parlement burundais au moment où l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré depuis le 15 août cette année que cette épidémie est une urgence sanitaire internationale.

Pour Gélase Ndabirabe, de telles maladies sont créées par les blancs pour décimer le peuple africain dont les burundais. ‘’Ces blancs ! Ils ne cessent de nous empoissonner  et fabriquer des virus  pour nous décimer. Alors, comment pouvez-vous leur confiance et espérer qu’ils vont vous venir en aide et vous aider à vous débarrasser de cette maladie ? Moi, je ne crois pas en ces sottises. Rappelez-vous qu’ils ont même fabriqué la covid-19. Et aujourd’hui, j’ai entendu dire qu’ils sont à l’œuvre pour fabriquer un autre virus plus meurtrier, qui provoquera beaucoup de dégâts. Mais Dieu aime les africains et particulièrement les Burundais. Vous avez même résisté au virus actuel dont je ne me rappelle même pas le nom. Le fameux MPOKA ou un truc du genre. Ceux qui en ont souffert ont guéri en moins de deux jours. Donc, n’ayez aucune crainte, car Dieu nous protège et continuera à veiller sur nous.’’ Dixit le président de la chambre basse du Burundi.

Mais de son côté, Evariste Ndayishimiye en appelle à la prise de conscience de tout un chacun sur la dangerosité que constitue cette variole du singe. Selon lui, il est regrettable de voir la négligence notoire observée dans la lutte contre cette épidémie, même si elle n’est pas si meurtrière que la covid-19. ‘’Permettez-moi d’insister sur la propreté, car c’est ce qui nous permettra de faire face à  la variole du singe. Il faut que toute la population  s’implique. Souvenez-vous de comment on a pu venir à bout de la covid-19. On l’a énergiquement combattu et nous en sommes très fiers. Donc, vous voulez que ce soit une petite épidémie de rien du tout qui nous met à genoux ? Tout repose sur la salubrité. C’est la seule arme efficace dont nous disposons. Alors, je vous en conjure. Ayez l’habitude de vous laver les mains autant de fois que possible. Passez de maison en maison s’il le faut pour faire passer ce message, et si nécessaire, éduquez les gens à faire de la propreté une habitude quotidienne. Je vous demande également d’éviter tout contact lors des salutations jusqu’à la fin de cette maladie. Et si on y met de la volonté, l'épidémie ne sera qu’un mauvais souvenir dans un mois. Malheureusement, je sens que cette volonté n’y est pas. Pourquoi attendre que des gens meurent pour réagir ? Avec cette attitude, on va périr. ‘’ A imploré le numéro un burundais qui préconise une forte sensibilisation afin de vaincre la variole du singe, car, selon lui, ‘’elle est trop insignifiante comparée à la covid-19.’’

Le HCR appelle à la solidarité internationale pour éviter le pire causé par l’épidémie de la variole du singe au sein des camps des réfugiés en RDC

Le HCR appelle à la solidarité internationale pour éviter le pire causé par l’épidémie de la variole du singe au sein des camps des réfugiés en RDC

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés, HCR en sigle, a sorti ce 27 Août un communiqué dans lequel il tire une sonnette d’alarme. Cette agence onusienne estime qu’une solidarité internationale est plus que nécessaire et de toute urgence  pour développer les services de santé et permettre aux réfugiés de faire de la propreté, une des mesures indispensable dans la prévention contre ladite pandémie.

Au moins 42 réfugiés sont suspectés d’avoir été contaminés par l’épidémie de la variole du singe, MPOX, au sein des camps de réfugiés situés dans la province du Sud-Kivu en RDC considérée comme faisant partie des régions les plus touchées par la dite épidémie. Ces camps abritent également des réfugiés d’origine burundaise, d’après l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. A part ces cas suspectés, le HCR indique aussi qu’il existe des cas déjà confirmés. Un constat qui pousse cette agence onusienne à considérer que,  sans une solidarité internationale urgente, l’épidémie de la variole du singe pourrait être dévastatrice au sein des camps des réfugiés.

Le HCR trouve que la lutte contre la variole du singe est compliquée au sein de ces camps des réfugiés.

La surpopulation qui se remarque au niveau des camps des réfugiés ainsi que le sous-financement des activités de la santé pourraient, selon le HCR, être l’origine d’une forte propagation de la variole du singe au sein des camps de réfugiés.  A cela, lit-on dans ledit communiqué,        s’ajoute le contexte d’insécurité qui prévaut dans les régions où sont érigés ces camps, ce qui fait que la mise en place des mesures de prévention contre l’épidémie de la variole du singe rencontre des obstacles.

Le HCR précise que des suites de cette situation d’insécurité, les dépistages rapides de cas suspects deviennent difficiles à opérer, poussant ainsi des retards dans l’acheminement des échantillons vers un laboratoire. Ce qui renforce les difficultés de compter les résultats de tests permettant de briser les chaînes de transmission.

Et pour ce qui est du sous-financement remarquable des activités de la santé, ‘’la solidarité internationale urgente, qui aiderait au renforcement des activités de la santé,  est nécessaire car même la réponse humanitaire du HCR en RDC n’a jusqu’à présent reçu que peu de financements, c’est-à-dire 37 % seulement des 250 millions de dollars nécessaires en 2024 pour répondre aux besoins urgents.’’ Constate le responsable de la santé publique au HCR, Allen Maina, qui insiste sur cette solidarité mondiale qui, pour lui, permettrait de développer les services de santé, les centres d’isolement, les abris humanitaires ainsi que l’accès à l’eau et au savon indispensable dans la lutte contre la propagation de la variole du singe. Qui plus est, ‘’la solidarité internationale sollicitée par le HCR aiderait également dans la protection contre la variole du singe chez les déplacés internes de nationalité congolaise, rassemblés dans des camps en raison de l’insécurité qui prévaut dans leurs régions d’origine.’’ Conclut ce communiqué.

Mpox: Les mesures de prévention laissent à désirer au Burundi

Mpox: Les mesures de prévention laissent à désirer au Burundi

Les cas de variole simienne continuent d'augmenter dans le pays. Mais, dans plusieurs localités, surtout dans la ville de Bujumbura, les mesures de prévention ne sont pas respectées dans les lieux publics.

Dans différents lieux publics de la mairie de Bujumbura, les mesures de prévention de la variole simienne ne sont pas observées. Certains citadins indiquent que les différentes activités se déroulent comme à l’accoutumée. Ce mardi, ces mesures n’étaient pas appliquées, que ce soient dans les marchés, les banques, les magasins ou les hôpitaux.

« On ne voit aucune mesure préventive pour faire barrage à la variole du singe. Les mesures d’hygiène ne sont pas observées, les comportements n’ont pas changé. Les autorités administratives et les autorités sanitaires ne font aucune campagne pour contrer ce fléau. » Convergent des habitants de la capitale économique Bujumbura.

La situation est pareille dans les autres provinces du pays selon des sources sur place. Toutefois, certains citadins signalent qu’ils entendent quelques fois dans les médias, des messages les appelant à se protéger contre cette maladie mais que l’autre problème auquel ils font face est l’insuffisance d’eau potable dans les ménages.

Jusqu’à ce dimanche, plus de 230 cas de variole simienne étaient déjà détectés dans 29 des 49 districts sanitaires du pays selon les informations en provenance du ministère de la santé publique. Et il y a 3 semaines, le gouvernement du Burundi a approuvé un budget d’environ 14 mille dollars pour lutter contre la variole du singe dans une période de 6 mois. Parmi les activités prévues, figure la sensibilisation aux mesures barrières comme le lavage régulier des mains avec l’eau et du savon ainsi que la distanciation dans les lieux publics.

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