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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Moins de 1% de Burundais sont déjà vaccinés contre Covid- 19.

Plus de 1000 personnes se sont déjà fait vaccinées contre la covid -19 au Burundi depuis le lancement de cette activité jusqu’au 9 courant. Selon le rapport du ministère de la santé, aucune personne parmi celles déjà vaccinées n’a observé  un effet secondaire.

Le rapport  de situation sur la réponse à la pandémie au corona virus au Burundi rédigé le 09 Novembre 2021 est le 1er à avoir la rubrique vaccination. Selon ce rapport, seulement 1035 personnes se sont fait vaccinées depuis  le début de la vaccination  le 18 octobre. 345 parmi eux sont des femmes et les 681 restants sont des hommes. Selon toujours ce rapport, 144 personnes ont déjà bénéficié  de la 2edose.Ceux en dessous de 45 ans qui se sont faits vaccinés sont au nombre de 611 alors que ceux au-delà de 45ans sont au nombre de 424. Le rapport précise bien qu’aucune parmi les personnes vaccinée  n’a eu d’effet secondaire.

Le 14 octobre cette année, le Burundi a réceptionné ses premiers  doses de vaccins .Il s’agit de 500.000 doses offert par la Chine. Dans un article  publié  le même jour, le Burundi  devrait  recevoir   encore 151000 autres doses de l’initiative AVAT le  25 octobre dernier. Suivront avant la fin de l’année, d’importantes doses de vaccins de l’initiative COVAX, a  déclaré l’OMS.

Pour cette organisation  onusienne,  c’est autant de perspectives qui, si elles aboutissent, permettraient  au Burundi de se mettre au même diapason que les autres pays d’Afrique et du monde dans la lutte contre la Covid-19 et ses variantes. L’OMS s’est donné comme objectif qu’en  mi-2022 au moins 70%  de la population  dans chacun des pays africains  soient vaccinés .Le Burundi en est aujourd’hui à moins de 1%  de sa population vaccinée. Tellement la population est moins sensibilisée à cet effet que le pays   risque de  manquer à cet objectif.

Manque d’eau potable au chef- lieu de la commune Buganda.

Manque d’eau potable signalé au chef-lieu de la commune Buganda en  province Cibitoke depuis deux semaines. Les habitants de ce chef-lieu demandent aux autorités de les aider à trouver une solution à ce problème.

Les habitants du chef-lieu de la commune Buganda font savoir qu’ils éprouvent des difficultés suite à ce problème de manque d’eau potable. Notre source indique que des conduits d’eau depuis la source ont été abîmés. Actuellement, ils utilisent l’eau des puits. « Le manque d’eau potable est devenu vraiment  un casse-tête depuis deux  semaines. La population se débrouille en utilisant l’eau des puits appelé AMAJORIKA  puisqu’ il n y a pas de l’eau propre. Le goût de cette eau n’est pas du tout bon. Normalement, elle était destinée  à la vaisselle  et à se laver », a indiqué notre source.  

Les habitants du chef-lieu de la commune Buganda demandent aux autorités administratives d’aider à trouver  une solution  à ce problème de manque d’eau potable.

A ce propos, la rédaction n’a pas encore pu joindre  Pamphile Hakizimana, l’administrateur de la commune Buganda.

Une épidémie de choléra sévit au camp de réfugiés de Nakivale.

Depuis 5 jours, une épidémie de choléra s’est déclarée au camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda. Jusque ce mercredi,  on dénombre 120 cas de choléra.

Les villages des Nyarugugu A, B et C sont ceux déjà touchés par l’épidémie de Choléra au camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda depuis les 5 derniers jours. Jusque ce mercredi,  120 cas de choléra avaient été recensés.

Nos sources au camp de  Nakivale indiquent que cette maladie est causée par le manque d’eau potable, le manque d’hygiène, les toilettes publiques débordées et le manque de savons. Les agents de santé communautaire  en collaboration avec les autorités locales ont donné l’ordre de ne pas utilisent l’eau du lac Nakivale. « Le problème, c’est l’eau du Lac Nakivale. L’eau de ce lac n’est pas propre. On n’a donné l’ordre de ne plus utiliser cette eau pour laver. Hier, On a enregistré tous les réfugiés pour qu’aujourd’hui on distribue du matériel comme les bidons et les savons pour l’hygiène », a déclaré un réfugié.

Pour le moment, la distribution en eau aux familles a été augmentée au camp de réfugiés de Nakivale pour préserver plus d’hygiène. « On a augmenté la distribution en eau. Celui qui puisait un ou deux bidons par jour reçoit pour le moment cinq bidons par jour dans cette localité où le choléra sévit pour améliorer l’hygiène dans les toilettes et les maisons », a ajouté notre source.  

Le camp de Refugies de Nakivale en Ouganda abrite plus de 41 milles réfugiés burundais.

Sans pots de vin, les cadavres trainent par terre à la morgue de l’hôpital Roi Khaled.

Peu de cadavres reposent dans les chambres froides de la morgue de l’hôpital Roi Khaled jusqu’au jour de l’enterrement sans qu’ils ne soient retirés de temps en temps de ces chambres froides. Pour laisser un cadavre dans une chambre froide, différents témoignages convergent  pour dire qu’il faut payer des pots de vin ou avoir des connaissances à cet hôpital.

Les personnes qui sollicitent une chambre froide à la morgue de l’hôpital Roi Khaled dénoncent le comportement des gestionnaires de la morgue de cet hôpital. Cet habitant de la Mairie de Bujumbura rapporte que ces gestionnaires se permettent de retirer un cadavre de la chambre froide pour donner  place à un autre cadavre dont une parenté les a soudoyés. « Si tu paies l’argent, ils te montrent qu’ils mettent le cadavre dans la chambre. Après ton départ,  ils le retirent et  le posent par terre pour accorde la place à quelqu’un d’autre qui vient après toi. Il y a des gens qui ont des connaissances à l’hôpital Roi Khaled et ils passent par celles-là pour solliciter les gestionnaires des morgues d’accepter de donner une place moyennant un versement de pots de vin et de ne pas le retirer en aucun cas de la chambre. Plusieurs le constatent le jour de l’enterrement en voyant les corps des leurs », a indiqué un témoin.

Ces allégations sont confirmées par les sources de la RPA à l’hôpital Roi Khaled. L’une d’entre elles révèle aussi que le favoritisme est d’usage à la morgue de cet hôpital. « Plusieurs personnes préfèrent emmener les leurs décédés à la morgue du Roi Khaled ici à Bujumbura. Mis à part ces pot-de-vin sollicités, les administratifs exigent certaines fois aux gestionnaires de morgue de donner une place à un cadavre car il est d’un proche d’une autorité quelconque. La capacité d’accueil de la morgue de l’hôpital Roi Khaled est de  17 ou 18 chambres je crois. Je dois vous signaler aussi que ces chambres ne sont pas toutes fonctionnelles », révèle une source de la RPA au sein de l’hôpital.

La rédaction de la RPA a contacté Stanislas Harakandi, directeur de l’hôpital Roi Khaled  mais n’a pas pu le joindre. Il en a été de même pour le Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la santé.

Ce dernier avait déclaré au mois de février dernier que les problèmes rencontrés par des gens à la recherche des morgues vont être bien suivis et résolus.  Parmi les recommandations faites par le ministère de la santé aux directeurs des hôpitaux possédant des morgues, figure celle leur demandant de s’impliquer quotidiennement dans la gestion des morgues.

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