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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ngozi : Un habitant de Nyamurenza en mauvaise santé détenu pour vol

Ngozi : Un habitant de Nyamurenza en mauvaise santé détenu pour vol

La population de la colline Muyange en commune Nyamurenza lance un cri
d’alarme pour qu’une personne détenue au cachot de ladite commune après
avoir été sévèrement torturée soit sauvée. Selon ses voisins, le détenu est
soupçonné de vol d’argent. Ils demandent qu’il soit libéré pour qu’il aille se
faire soigner.
Eric Ntabarigwa c’est l’habitant de la colline Muyange en commune
Nyamurenza qui s’est fait torturer  par des gens qui  le soupçonnent d’avoir volé
une somme de 5 cent mille francs burundais. Selon ses voisins, ce membre de la
communauté Batwa a été arrêté vendredi. Ils regrettent qu’il ait été incarcéré
alors qu’il est souffrant  suite aux tortures lui infligés. « Les accusations à son
égard sont sans fondement car personne ne l’a vu avec cet argent. En plus de
cela, il a été arrêté quand il était chez lui lorsque la famille tentait de le soigner
avec de modestes moyens puisqu’il avait été sévèrement torturé. Les auteurs de
son passage à tabac ont failli lui casser la jambe puisqu’on l’accusait d’avoir
volé de l’huile. Le second groupe l’accuse de voler de l’argent. »
Pour le moment, les voisins d’Eric Ntabarigwa demandent qu’il soit vite libéré.
« Il y a un commerçant qui l’accuse d’avoir volé cet argent mais il rejette
carrément ces accusations. Et depuis son arrestation, on ne cesse de le frapper.
Nous vous prions de plaider pour que l’officier de police judiciaire, qui l’a
arrêté, ne continue pas de lui faire subir l’injustice. »
La rédaction de la RPA a tenté d’appeler Césarie Nizigiyimana, l’administrateur
de la commune Nyamurenza, mais son téléphone portable sonnait sans que
personne ne décroche.

Les demandeurs d'asile burundais menacés par la famine à Mulongwe

Les demandeurs d'asile burundais menacés par la famine à Mulongwe

Les demandeurs d'asile burundais  récemment installés près du site de Mulongwe en République Démocratique du Congo font face au manque criant de nourriture. La dernière assistance pour ces Burundais, qui ont fui leur pays d'origine, remonte au mois de décembre de l'année dernière.

Plus de 500 familles de Burundais ont été récemment regroupés près du site de Mulongwe à partir de différentes localités de la République Démocratique du Congo, comme Kavimvira et Sange. Selon leur entourage, ces demandeurs d'asile vivent actuellement dans des conditions lamentables. Mis à part qu’ils n’ont rien à mettre sous la dent, ces Burundais n’ont ni couchette, ni couverture. "Certains ont été installés dans des églises, d’autres dans des hangars se trouvant ici à Mulongwe. Il est évident que demain ou après-demain, ils seront entrain d’enterrer les victimes de la faim.  Au mois de décembre, ils leur ont donné de la nourriture pour 14 jours, d’autres pour 9 jours. Jusqu’aujourd’hui, ils n’ont encore rien reçu comme aide alimentaire." Nos sources indiquent aussi que ces demandeurs d'asile burundais n’ont ni natte, ni ustensile de cuisine, ni bidon pour conserver de l’eau potable, ni moustiquaires.

Nos sources estiment qu'à n’importe quel moment ces Burundais peuvent être décimés par la famine s’ils restent à cet endroit sans aucune assistance. L'une de nos sources signale aussi que leur sécurité est en danger. "Ces derniers jours, nous avons remarqué un groupe de personnes parlant Swahili et Lingala qui commence à s’introduire dans leurs tentes installés dans les hangars."

Les déplacés du site Ruhororo n’ont pas accès à certains documents

Les déplacés du site Ruhororo n’ont pas accès à certains documents

Les déplacés du site Ruhuroro accusent l’administration communale de leur
refuser certains documents. L’administration de la commune Ruhororo de la
province Ngozi les suspecterait de vouloir rejoindre les groupes armés à
l’extérieur du pays.
L’attestation de résidence est l’un des documents que l’administration refuse de
donner aux déplacés de Ruhororo selon leurs dires. Ces déplacés indiquent que
c’est une situation qu’ils vivent depuis l’année 2015.
« Il n’est pas facile d’obtenir l’attestation de résidence lorsqu’on est déplacé au
site de Ruhororo. C’est parce que l’on considère que tu cherches ce document
pour pouvoir avoir accès aux documents de voyage. Selon ces autorités, les
documents de voyage permettront ensuite aux déplacés de fuir le pays afin de se
joindre aux groupes armés. On nous prend pour des ennemis du pays. »
Ces déplacés ne comprennent pas le pourquoi de cette ségrégation. Ils
demandent d’être considérés comme d’autres citoyens. « On nous donne
facilement la plupart d’autres documents hormis l’attestation de résidence. On ne
considère pas que l’on puisse aller tenter nos chances en dehors du pays comme
tous les autres citoyens. Il faut que ça cesse. Il nous faut les mêmes chances que
d’autres citoyens. Nous avons le droit d’avoir accès à tous les documents. Nous ne
sommes pas là pour perturber la paix du pays mais nous aussi avons plutôt
l’obligation de contribuer à son édifice. »
La rédaction de la RPA a contacté l'administrateur de la commune Ruhororo
Mamerte Birukundi mais son téléphone portable a sonné sans que personne ne
décroche.

Le Chef de l'Etat burundais saisi pour réhabiliter Christophe Sahabo

Le Chef de l'Etat burundais saisi pour réhabiliter Christophe Sahabo

La famille de docteur Christophe SAHABO sollicite l’intervention du Président de la République pour que justice lui soit rendue. Dans une requête de ce lundi, cette famille demande au président Evariste Ndayishimiye de réhabiliter Dr Sahabo, victime, selon elle, d’une parodie de justice.

L’emprisonnement de docteur Christophe Sahabo viole différents textes de lois, rappelle sa famille au président Evariste Ndayishimiye dont elle sollicite l’intervention dans sa qualité de Père de la Nation et de Magistrat Suprême. "Cette détention qui dure déjà 10 mois passe outre la loi fondamentale du pays en son article 38, l’article 14 du Pacte International relatif aux droits civils et Politique ainsi que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples en son article 7."

Dans la lettre ouverte adressée ce lundi 16 janvier au président Ndayishimiye, la famille de naissance de Christophe Sahabo revient sur les multiples irrégularités et violations de lois qui caractérisent ce dossier à commencer même par son arrestation le 30 mars de l’année 2022 et son garde à vue de plus de 48 jours dans les enceintes du service national de renseignements au lieu des 7 jours prévus par la loi.

"Il n’existe ni plainte ni une quelconque constitution de partie civile", mentionne cette famille dans sa correspondance. "Pourtant, les textes déjà cités prévoient l’égalité des armes entre le ministère public et le prévenu ainsi que le principe de présomption d’innocence." Sur base de tout cela, cette famille conclue que Christophe Sahabo est emprisonné pour des motifs inavoués autres que ceux en rapport avec la gestion de l’hôpital Kira qu’il dirigeait. Docteur Christophe ayant été innocenté par l’audit commandité en octobre dernier par les pouvoirs publics.

Détenu à Ruyigi, loin de sa zone de juridiction, Christophe Sahabo n’a pas encore comparu pour le fond du dossier et n’a  plus le droit à la défense, son avocate ayant été emprisonnée en septembre dernier et contrainte à abandonner l’affaire. La famille de docteur Luc Sahabo, père de docteur Christophe Sahabo supplie le Magistrat Suprême Evariste Ndayishimiye "d’user de son pouvoir afin que docteur Christophe Sahabo, dont l’état de santé ne cesse de se détériorer sous les verrous et sans assistance médicale, soit relâché et réhabilité dans ses droits car victime d’un montage concocté par une main invisible".

Dans sa conférence de presse du 10 mai dernier, le président Evariste Ndayishimiye s'est dit favorable à l’emprisonnement de docteur Christophe Sahabo. "Au regard des faits, je l'aurai aussi arrêté si j'étais procureur." Avait déclaré à la presse le Magistrat Suprême.

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