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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : Le parquet près la cour d’appel attaque l’arrêt acquittant Emilienne Sibomana

Gitega : Le parquet près la cour d’appel attaque l’arrêt acquittant Emilienne Sibomana

Deux jours après sa signification du jugement de la cour d’appel de Gitega l’acquittant, le ministère public a exercé un pourvoi en cassation contre l’arrêt acquittant Emilienne Sibomana. Toujours en détention presque deux semaines après son acquittement, les juristes parlent de violation des droits d’Emilienne Sibomana, et demandent des sanctions aux auteurs de cette violation.

La décision acquittant Emilienne Sibomana, qui fut secrétaire au lycée Christ Roi de Mushasha, en province Gitega, est tombée en date du 02 du mois en cours. Emilienne a été signifiée du jugement plus d’une semaine après, le 10 juillet. Emilienne Sibomana n’a pas pour autant été libérée. Deux jours après cette notification du jugement, le ministère public a exercé un pourvoi en cassation contre l’arrêt rendu par la cour d’appel de Gitega.

Selon le parquet, Emilienne ne devrait pas être acquitté, car durant toute la conduite de l’affaire, elle n’a jamais fourni de preuves de ce qu’elle a accusé à l’Abbé Laurent Ntakarutimana, le directeur du lycée Christ Roi de Mushasha. Le ministère public reproche également la cour d’avoir commis l’erreur d’interprétation et d’application de la loi à propos du manque de l’élément matériel et moral de l’infraction soulevé par la cour dans la motivation de l’arrêt. Par conséquent, il a demandé à la cour de casser l’arrêt attaqué et de le renvoyer à la cour d’appel de Gitega pour être jugé par un siège autrement composé.

 

La rétention d’Emilienne Sibomana critiquée par les juristes

« Depuis son acquittement, elle ne devrait pas passer une heure de plus en prison » estime Maitre Janvier Bigirimana tout en indiquant que son maintien en prison constitue une violation du code de procédure pénal en général et des droits d’Emilienne Sibomana en particulier

« Tous ceux qui sont en train de refuser la mise en application de la mesure du tribunal devraient en fait être poursuivie », précise Maitre Janvier Bigirimana.

Burundi : Le HCR accuse un manque de financement pour assister les personnes sous sa responsabilité

Burundi : Le HCR accuse un manque de financement pour assister les personnes sous sa responsabilité

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, HCR, continue de faire face à un déficit de financement sans précédent. Jusqu’au 30 juin de cette année, le HCR affirme qu’il n’avait reçu que 15% du montant requis. C’est au moment où, selon cette organisation onusienne, le nombre de personnes qui ont besoin de son assistance et de sa protection ne cesse d’accroitre.

Le total du montant requis par le HCR   pour pouvoir protéger et assister les personnes sous sa responsabilité au Burundi, pour l’année 2024, est de 98 millions 300 dollars américains. Mais selon cette organisation onusienne, jusqu’au 30 juin cette année, la somme reçu était de 15 millions 230 dollars, soit 15% du montant nécessaire.

 Pourtant, selon le rapport du HCR publié le 12 juillet, le nombre de personnes à qui le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés doit fournir assistance et protection, selon son mandat établi par la communauté internationale, ne cesse de croitre. Ce qui fait que cette organisation continue de faire face à un déficit de financement sans précédent.

Au 30 juin 2024, écrit le HCR dans son rapport, il y avait près de 342 300 personnes ayant besoin d'une aide vitale. Ces personnes sont composées de 243 900 rapatriés assistés, 87 100 réfugiés dans des camps et des zones urbaines, 8 300 personnes déplacées internes, 2 200 demandeurs d’asile et 800 personnes à risque d’apatridie.

S’agissant des rapatriés, ce rapport du HCR montre que  80% des ménages rapatriés déclarent vivre avec moins de 1 dollar américain par jour en moyenne. De nombreux rapatriés vivant dans les zones frontalières, selon le rapport, traversent la frontière pour aller exercer des emplois temporaires.

Ainsi, le rapport précise que 55% des ménages de rapatriés ne mangent qu'une seule fois par jour. 88% des ménages de retour signalent n'avoir jamais reçu d'aide alimentaire après celle qu'ils ont reçue à leur arrivée au centre de transit.

 

 

 

Bugabira: Une exécution soulève la population

Bugabira: Une exécution soulève la population

Mort la nuit de jeudi à vendredi 12 juillet, dans des circonstances obscures, d’un jeune homme de la colline Kiyonza   commune Bugabira en province Kirundo, au nord du Burundi. La victime avait été incarcérée et puis battue à mort par des éléments de police. Ces derniers auraient tenté de simuler cette mort en un suicide, ce qui a révolté la   population de la colline Kiyonza.

Ce jeune homme qui est mort dans des circonstances obscures était connu sous le surnom de Ntatinya. Il était originaire de la colline Kiyonza commune Bugabira de la province Kirundo. La nuit de jeudi 11 juillet, ce jeune homme a été arrêté puis battu sérieusement par des policiers. Il a par après été menotté et conduit au cachot de la position policière. Nos sources à Bugabira indiquent que cette nuit ce jeune homme a crié au secours lorsqu’il se faisait encore une fois tabasser. Le lendemain matin, son corps était suspendu sur une corde dans la maison non encore achevée qui sert de position à ces policiers, comme l'a témoigné à la RPA un habitant de la place.

 « Le jeune homme avait pris un verre de trop et puis il a fumé et libéré la fumée en direction des policiers. Ils l’ont donc arrêté et l’ont mis à tabac.  Ils sont partis l’enfermer sur leur position. La nuit, ils l’ont encore une fois mis à tabac et il en est mort. On l’avait entendu crier de douleurs. Alors ces policiers ont essayé de masquer cet assassinat. Ils ont suspendu le corps sur une corde pour faire croire que le jeune homme s’est suicidé. Mais ce que l’on ne comprend pas, c'est comment il se serait débarrassé des menottes pour parvenir à se suicider. »

Les habitants de la commune Bugabira se sont par la suite révoltés. Ils exigent les enquêtes sur cette mort.  «  La population a manifesté un mouvement de révolte devant la position de ces policiers. Elle réclame la vérité sur cette mort. Elle jure qu’il n’aura pas d’enterrement aussi longtemps que la vérité sur les circonstances de cette mort ne seront pas élucidées », a déclaré ce témoin.

Concernant la mort de ce jeune homme, nous n’avons pas pu joindre Eric Tzierimana, administrateur de la commune Bugabira.

Muyinga : Un homme enlevé par la  police présidentielle à Kobero

Muyinga : Un homme enlevé par la police présidentielle à Kobero

Une famille de la commune Bwambarangwe en province Kirundo alerte pour un des leurs qui a été enlevé par les agents du Service National des Renseignements en province Muyinga. Une semaine après son arrestation, la famille ne connaît pas les motifs ainsi que le lieu de sa détention.

Ce citoyen qui a été enlevé mardi de la semaine dernière, le 02 juillet, s’appelle Epitace Ismaël Nibizi, originaire de la colline Buhoro, sous-colline Bucamihigo, commune Bwambarangwe en province Kirundo (nord du pays).

Il a été arrêté puis embarqué dans un véhicule aux vitres teintées par les agents du SNR vers 5h 30 alors qu’il se rendait à la mosquée pour la prière matinale. C’est à Kobero en commune Butihinda en province Muyinga où il exerçait son commerce, précise un membre de sa famille.

Une semaine sans aucune nouvelle du leur, sa famille plaide que sa vie du leur soit épargnée.

Elle demande aussi à la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH de l’aider à savoir où est détenu Epitace Ismaël Nibizi et qu’il soit également relâché, car selon sa famille, il n’a commis aucune infraction. 

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