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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un  habitant de Buruhukiro détenu dans un état critique

Un habitant de Buruhukiro détenu dans un état critique

Deux frères de la zone Buruhukiro, commune et province  Rumonge sont incarcérés depuis 10 jours. Arrêtés après une bagarre entre eux, la police les a tabassés. L’un d’eux a été gravement touché. La famille demande que son droit aux soins de santé soit respecté, un droit qui lui est jusque-là refusé.

Les deux frères, Jean Claude Minani  et Zabulon Kabura  de la Colline Karagara Zone Buruhukiro sont en détention depuis le vendredi 01 Décembre. Ils ont été appréhendés après s’être bagarrés et ont été sérieusement battus par la police. ‘’La police dirigée par le commissaire de la zone Buruhukiro est venue chez les deux jeunes. Ils ont été tabassés à tabac  torse nu’’, révèlent des sources locales.

L’un des deux frères a été le plus touché mais n’a pas accès aux soins de santé. ‘’C’est Jean Claude Minani qui est malade. Il  a été  vraiment  torturé. Il a demandé d’aller se faire soigner mais ils ont refusé.’

Jean Claude Minani et Zabulon Kabura sont détenus au Commissariat de la Commune Rumonge. Leurs proches demandent  que  Jean Claude Minani  soit soigné de ses blessures.

Nous n’avons pas pu recueillir  le commentaire du chef de la zone Buruhukiro  ni celui du commissaire de la police dans cette zone de  la  commune Rumonge .

Des officiers qui dirigeaient les  combats contre le M23  détenus  à Bujumbura

Des officiers qui dirigeaient les combats contre le M23 détenus à Bujumbura

Les trois  officiers, Capitaine Bayubahe Emery, Capitaine Manirakiza Jean Marie, et Lieutenant  Bararunyeretse  ont été rappelés de Goma le 12 novembre et mis directement au cachot à Bujumbura.Ils  avaient dirigé les combats qui ont opposé l’armée Burundaise au  mouvement M23 au début du mois de novembre après la mort de leur chef, le Major Ernest Gashirahamwe qui est tombé sur le champ de bataille à Goma. Les informations  données par leurs   familles font savoir qu’ils ont été rappelés d’urgence après ces  combats.

Les trois officiers ont été auditionnés le 15 novembre, 3 jours après leur emprisonnement.  Selon les informations fournies par leurs familles,  la hiérarchie militaire  au  Burundi  accuse les trois officiers  d’avoir violé les ordres de mission car    au lieu d’affronter l’ennemi, ils auraient demandé aux soldats Burundais de sauver leur peauLe M23 aurait alors  pris les munitions des soldats Burundais après leurs fuites.

Dans ces combats du début novembre, l’armée burundaise a enregistré plusieurs pertes. Les images diffusées par le M23 montrent des soldats burundais capturés et d’autres tués.  A ce jour, l’armée burundaise   a gardé le silence sur ces pertes.  

Les  familles  des trois officiers s’inquiètent car depuis leur arrivée il y a 3 semaines, ils n’ont pas droit de visite. Ces familles demandent à l’armée le respect des droits des prisonniers.

 

Le  Burundi appelé  à  amender  la loi  sur les VBG

Le Burundi appelé à amender la loi sur les VBG

L’Amnesty International demande au gouvernement  burundais de  modifier la loi sur les violences basées sur le genre. Selon   cette organisation  internationale de défense des droits  de l’homme, la  loi  de 2016  est loin d'être à la hauteur des meilleures pratiques régionales et internationales

La loi burundaise de 2016 sur les violences sexistes constitue une avancée majeure. A déclaré l’ONG internationale de défense des droits humains, Amnesty  International qui, dans son rapport publié ce mercredi 06 décembre,  constate cependant que cette loi contient des lacunes.

Sarah Jackson, responsable régionale adjointe d'Amnesty International et Directrice  pour l'Afrique Orientale et Australe, juge que cette loi introduit des améliorations importantes, notamment « une définition du viol fondée sur le consentement et l’interdiction des pratiques traditionnelles  néfastes. » Mais malheureusement, sur certaines questions,  la loi viole également les droits humains, tel que le droit à la vie privée et à la non-discrimination ; la loi n'adopte pas une approche centrée sur les survivants et risque de criminaliser les survivants de violences basées sur le genre, estime Sarah Jackson.  

L’ONG Amnesty International trouve qu’il y a des incohérences entre la loi sur les VBG et le Code pénal de 2017 ce qui, selon l’ONG,  créent une incertitude quant aux dispositions que les juges devraient appliquer. Ces incohérences risquent d’annuler certaines des dispositions les plus progressistes de la loi sur les violences basées sur le genre. « Lorsque le Code pénal a été révisé en 2017, il n'a pas utilisé la définition  mise à jour du viol introduite dans la loi sur les violences sexistes l'année précédente, qui se concentre sur l'absence de consentement, et a plutôt conservé l'ancienne définition qui se concentre sur le recours à la force ou d'autres moyens coercitifs.» Déplore Amnesty International.

L’ONG internationale de défense des droits humains  trouve qu’il est essentiel de clarifier quelle définition doit être appliquée  pour être conforme aux obligations du droit international des droits de l’homme.  Amnesty International appelle à l’application de la définition  contenue dans la loi sur les VBG  pour éviter toute confusion parmi les juges, les magistrats, la police et les autres responsables judiciaires et chargés de l’application des lois. Une application qui nécessitera probablement des réformes juridiques, selon Amnesty International.

Cette ONG trouve que  « le gouvernement a  donné  avec la droite pour  reprendre avec la gauche. »

Amnesty International  demande l'abrogation des dispositions de la loi sur les violences  sexistes qui criminalisent la cohabitation hors mariage et les actes sexuels privés entre adultes consentants, car ils violent le droit à la vie privée, à la vie familiale, à l'égalité et à la non-discrimination. En plus de criminaliser l’adultère,  écrit Amnesty  International  dans son rapport , la loi sur les VBG interdit les  unions libres ,la pratique selon laquelle un couple vit ensemble sans être marié.

 

RDC : Les réfugiés burundais du camp de Mulongwe menacés par la population locale

RDC : Les réfugiés burundais du camp de Mulongwe menacés par la population locale

Tension le matin de ce mercredi au camp des réfugiés de Mulongwe se trouvant en République Démocratique du Congo. Les congolais ont refusé aux réfugiés burundais d’exercer quoi que ce soit dans le camp, une situation qui a paralysé presque toutes les activités des réfugiés burundais dans le camp.

Le matin de ce mercredi 29 novembre,  des congolais du clan Babembe avait bloqué les sorties du camp de Mulongwe. Ils avaient allumé du feu devant ce camp, ce qui a effrayé les réfugiés burundais, raconte une source sur place.

Selon les réfugiés burundais, ces manifestations des congolais qui avaient causé un sentiment d’insécurité aux réfugiés de ce camp  avaient un seul objectif : de protester contre le fait que les réfugiés burundais exercent des activités commerciales qu’à l’intérieur du camp de Mulongwe. Ainsi, les congolais ont barricadé l’entrée du camp pour  empêcher certains réfugiés burundais exerçant des activités en dehors du camp comme les agriculteurs et les motards de ne pas sortir du camp, du simple fait que ces réfugiés ont refusé d’aller exercer leur commerce à l’extérieur du camp, précise un des réfugiés burundais dudit camp.

La matinée de ce mercredi, la situation était tellement tendue au camp de réfugiés de Mulongwe que même les écoles sont restées fermées. ‘’Toutes ces querelles datent de très longtemps. Les congolais ne veulent voir aucun burundais ici à Mulongwe exercer quoi que ce soit à l’intérieur du camp. Les congolais veulent que toutes les activités de commerce tel que les boutiques, les marchés, les restaurants, les bars se pratiquent à l’extérieur du camp’’, explique un des réfugiés burundais.

Les informations en provenance du camp de Mulongwe indiquent que  certains congolais ont profité de cette situation pour voler dans les champs de ces réfugiés burundais situés à l'extérieur du camp. De plus, même les autorités locales n’ont pas été autorisées d’entrer dans le camp. Néanmoins, l’administration a essayé difficilement de calmer la situation plus tard.

Nous n’avons pas pu avoir le commentaire de  Didier Numbi wa Numbi, le responsable du camp de réfugiés de Mulongwe, et de Julien Sangmata, le responsable du HCR pour s’exprimer.

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