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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un Burundais du camp Nyarugusu introuvable après son arrestation par des policiers tanzaniens

Un Burundais du camp Nyarugusu introuvable après son arrestation par des policiers tanzaniens

Un refugié burundais du camp de Nyarugusu situé en Tanzanie a été arrêté et conduit dans un endroit inconnu ce mardi. Il a été arrêté au marché de Makere. Les réfugiés de ce camp plaident pour le respect de ses droits.

Jean-Marie Nitereka est le nom du réfugié burundais qui a été arrêté ce mardi  10 septembre. Il habitait dans la zone 13 du camp de Nyarugusu. Il a été arrêté alors qu’il allait acheter des vivres pour sa famille au marché de Makere parce que la ration alimentaire qu’on leur donne était épuisée. Notre source indique que Jean-Marie Nitereka a été arrêté par les agents du service de renseignement.

« Mardi est un jour du marché, même si les réfugiés, nous ne sommes pas autorisés à sortir du camp, nous nous rendons au marché de Makere en cachette. Les policiers chargés du renseignement à l’intérieur et à l’extérieur du camp sont alors arrivés dans ce marché. Ils ont appréhendé Jean-Marie Nitereka en train d’acheter du maïs. Ils l’ont arrêté sans rien lui demander, ils l’ont menotté avant de l’emmener. » Témoigne un des Burundais vivant dans ce camp de Nyarugusu.

Jean-Marie Nitereka est un conducteur de vélo taxi. Jusqu’à ce mercredi 11 septembre, sa famille ne connaissait pas le lieu de sa détention. Les réfugiés du camp de Nyarugusu demandent qu’il ne soit pas torturé et que sa famille soit informée du lieu et du motif de sa détention.  

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de la sécurité au camp des réfugiés de Nyarugusu situé en Tanzanie.

 

 

Cibitoke : Un cachot surpeuplé inquiète la population

Cibitoke : Un cachot surpeuplé inquiète la population

La santé des détenus du cachot du commissariat de la province Cibitoke est menacée par le surnombre des détenus dans ce cachot. Destiné à accueillir 40 personnes, le cachot compte actuellement plus d'une centaine de détenus. Et cette surpopulation a déjà affecté la santé des détenus.

Les détenus du cachot du commissariat provincial de Cibitoke ont une peau devenue jaunâtre et des jambes gonflées, décrivent des sources ayant les leurs détenus dans ce cachot. Selon ces sources, ce sont des signes qui prouvent que leur santé est menacée, à cause de la surpopulation des détenus se trouvant dans ce cachot.

D’après un des habitants de la province Cibitoke, ces détenus font pitié, car ils sont traités comme des animaux. « Même en s'approchant des fenêtres du cachot, tu sens que les détenus dégagent une odeur désagréable. Les détenus sont entassés dans le cachot, ils ne peuvent pas bien respirer puisque l'air ne peut pas entrer, et à cela s’ajoute le problème de manque d'eau. »

Ce cachot du commissariat de la province Cibitoke devait accueillir 40 personnes, mais à présent les détenus sont plus de 150.

Ce surnombre avantage les policiers qui gardent ce cachot. Nos sources révèlent que pour pouvoir rendre visite à une personne détenue dans ce cachot, ils doivent donner de l’argent aux policiers.  « À la barrière pour entrer, tu dois payer 2 000 francs aux policiers même si tu as montré ta carte d'identité. Arrivé au cachot, pour que le policier appelle le détenu, tu dois payer 5 000 francs, et s'il accepte de diminuer la somme, c'est 3 000 francs. »

Nos sources qui alertent pour les détenus du cachot du commissariat provincial de Cibitoke demandent avec insistance à la justice de faire correctement son travail afin de diminuer le nombre surélevé des détenus affirmant que la plupart d’entre eux sont détenus pour des délits mineurs et des personnes injustement incarcérées.

À propos de cette surpopulation carcérale au cachot du commissariat de police en province Cibitoke, nous n’avons pas pu joindre le président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba.

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Photo : Chef-lieu de la province Cibitoke

Makamba: Le procureur de la République dénoncé  par la population pour  des cas de corruption

Makamba: Le procureur de la République dénoncé par la population pour des cas de corruption

Le procureur de la République en province Makamba (sud du pays) est accusé par la population d’abuser de son pouvoir pour arrêter et incarcérer des gens, afin de leur soutirer de l’argent.

Claver Sabushimike est le nom du procureur de la République en province Makamba. Les habitants de la province l’accusent d’emprisonner injustement des gens dans le but de leur soutirer de l’argent. Ceux qui ne donnent pas l’argent restent dans le cachot, les délais de détention dans les cachots des commissariats provinciaux de la police ne sont pas respectés.

 « Claver Sabushimike a des Officiers de Police Judiciaire qui opèrent comme ses commissionnaires qui se consultent pour emprisonner des individus. Pour le moment, le cachot du commissariat contient au moins  80 détenus et certains viennent de passer sept mois sans être soumis à un interrogatoire. En principe, l’on ne peut pas dépasser 14  jours au cachot du commissariat », raconte un témoin dont un ami est locataire de ce cachot.            

Ces habitants de la province Makamba sont également frustrés par des prisonniers qui avaient été libérés par la mesure de la grâce présidentielle, mais qui ont été interceptés de nouveau par cette autorité judiciaire. Ils interpellent par conséquent le Numéro Un Burundais de s’activer pour remédier à cette situation.

« Parmi ceux qui avaient été libérés par la grâce présidentielle, je connais un prénommé Firmin qui a été encore arrêté et qui vient d’y passer un mois et demi sans être auditionné. Nous demandons à son excellence le président de la République de suivre de près ce procureur de Makamba et de suivre de près aussi ce cachot du commissariat qui peut renfermer des gens pendant sept mois et que certains n’ont pas encore comparu », déplore un des citoyens.         

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du procureur de la République en province Makamba, Claver Sabushimike.

 

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Photo : Procureur Claver Sabushimike

Burundi : Le Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme devrait être reconduit !

Burundi : Le Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme devrait être reconduit !

 Trente-neuf ONG demandent au conseil des droits de l’homme de l’ONU de maintenir la surveillance de la situation des droits de l’homme au Burundi. Ces organisations indiquent que le conseil de l’ONU devrait renouveler le mandat du Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme au Burundi suite à l’absence d’améliorations tangibles.

Dans un communiqué sorti ce 30/08/2024, ces organisations rappellent en premier que 9 ans après l'éclatement de la crise burundaise, causée par la candidature de l'ancien Président Feu Pierre Nkurunziza à un 3ᵉ mandat illégal, « La situation des droits de l'homme au Burundi demeure préoccupante et le changement intervenu depuis l'investiture du président Evariste Ndayishimiye en juin 2020 n'a apporté aucune amélioration. »

Des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des arrestations et détentions arbitraires, des actes de torture des violences sexuelles et basées sur le genre restent d'actualité, expliquent ces organisations tout en affirmant que les auteurs présumés de ces violations sont des acteurs étatiques et paraétatiques à savoir des responsables gouvernementaux des membres de force de l'ordre et des services de sécurité notamment la police et le Service National des Renseignements et des membres de la ligue des jeunes imbonerakure. « Malheureusement, aucun responsable de haut niveau n'a eu à rendre de compte pour les violations commises », déplorent les mêmes organisations.  En plus des attaques contre les défenseurs des droits humains et les journalistes, ces organisations font savoir que ces derniers mois ont été caractérisés par une augmentation de discours de haine et de la rhétorique incendiaire, y compris au plus haut niveau politique.

« La crise des droits humains au Burundi est également aggravée par une situation sécuritaire volatile tant à l'intérieur du pays que dans la sous-région », regrettent ces organisations qui demandent pour conclure au conseil des droits de l'homme de l’ONU de maintenir une surveillance étroite de la situation des droits humains au Burundi et le renouvellement du mandat de Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l'homme au Burundi.

 

  

 

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