La Ligue Iteka révèle dans un rapport publié en juillet que la situation des droits de l’homme au Burundi s’est aggravée au cours des cinq dernières années, depuis l’arrivée au pouvoir du président Évariste Ndayishimiye. Son rapport fait état de nombreux cas de personnes mortes, torturées, victimes de disparitions forcées et d’abus sexuels.
Une famille vivant sur la colline Kagazi, en zone et commune Cibitoke, dans la province de Bujumbura, affirme vivre cachée depuis plusieurs jours, craignant pour sa vie. En cause : des accusations de sorcellerie proférées par des voisins. La famille appelle les autorités à intervenir avant que la situation ne dégénère.
Environ 300 personnes venues de différentes régions du pays sont détenues depuis mardi 29 juillet au commissariat de police de Bwambarangwe, en commune Busoni, province de Butanyerera. Ces citoyens, soupçonnés d’être des rabatteurs ou des commissionnaires, sont retenus dans des conditions précaires, sans nourriture ni couvertures.
À la prison centrale de Mpimba, des détenus dénoncent un système de monnayage des chambres mis en place par certains de leurs représentants. Les plus offrants sont favorisés au détriment de ceux qui n’ont pas les moyens de payer.
- Viol d'une mineure à Gashikanwa : un homme de 26 ans arrêté
- Le MFFPS documente des violences graves contre femmes et enfants en juin
- Disparition inquiétante d’Innocent Ntirandekura, extrait de la prison de Gitega depuis quatre mois
- Dix ans après 2015, l’impunité règne toujours au Burundi, alerte Amnesty International