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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Inquiétudes pour un habitant de Kirundo victime de violences politiques

Inquiétudes pour un habitant de Kirundo victime de violences politiques

Des résidents de la colline Makombe, dans la commune de Ntega en province  Kirundo, lancent un appel à la justice et à la protection d'Evariste Kwigize, un militant du parti d'opposition CNL récemment agressé.

Selon des témoignages locaux, M. Kwigize a été violemment battu par des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD. Les agresseurs l'accuseraient d'avoir refusé d'adhérer à leur parti et de s'inscrire sur les listes électorales.

L'incident le plus grave s’est produit en début de semaine. Des Imbonerakure, menés par Nzobonimpa, responsable des femmes du CNDD-FDD dans la zone de Mugendo, ont emmené M. Kwigize dans un lieu appelé "Bunkeri" sur la colline Carubambo. Là, il a été sévèrement battu, soulignent des témoins de la localité.

Parmi les agresseurs cités par des sources locales, figurent des individus connus sous les noms ou surnoms de Pancrace, Madandi et Bebe.

Ce n'était apparemment pas la première agression subie par Evariste  Kwigize. Le week-end précédent, des Imbonerakure l'avaient déjà harcelé dans ses champs, confisquant ses outils de travail et exigeant une rançon de 8000 francs burundais pour leur restitution.

Les habitants de Makombe demandent que la sécurité de M. Kwigize soit assurée et que les responsables de ces actes soient sanctionnés. Contacté par téléphone, Pierre-Claver Nbanzabugabo, administrateur de la commune de Ntega, a déclaré ne pas être au courant de cette affaire et a promis d'ouvrir une enquête.

 

 

 Tanzanie : Saisie de biens des réfugiés burundais au camp de Nyarugusu

Tanzanie : Saisie de biens des réfugiés burundais au camp de Nyarugusu

Des réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie dénoncent une opération de saisie de leurs biens, menée le matin de ce lundi par les autorités du camp et les forces de l'ordre.

Selon des témoignages recueillis, Siyasa Manjenje, le responsable du camp, accompagné de policiers et d'agents de sécurité, a procédé à des fouilles dans les habitations des zones 2, 9 et 10 du camp. L'opération, qui a débuté vers 5 heures du matin de ce 21 octobre, visait particulièrement les réfugiés possédant des stocks de nourriture ou de marchandises.

« Des agents de sécurité Sungusungu d'origine congolaise, des policiers et des employés du bureau du camp ont saisi des biens dans nos maisons », rapporte un réfugié sous couvert d'anonymat.

Au-delà des marchandises, les témoins affirment que des objets de valeur ont également été confisqués. Un véhicule a été stationné à l'écart pour transporter les biens saisis. « Ils se comportaient comme des voleurs, ne laissant rien derrière eux », déplore un autre réfugié.

Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu expriment leur désarroi et lancent un appel à l'aide. « Nous demandons à tous ceux qui le peuvent de venir nous sauver. Cette situation est vraiment affligeante », témoigne l'un d'eux.

Les réfugiés s'interrogent sur leur avenir et dénoncent ce qu'ils perçoivent comme un traitement inhumain de la part des autorités tanzaniennes.

La rédaction n'a pas réussi à joindre Siyasa Manjenje, le responsable du camp de Nyarugusu, pour obtenir ses commentaires sur ces allégations.

 

 

MINUSCA : les militaires burundais accusés de viols et d’abus sexuels

MINUSCA : les militaires burundais accusés de viols et d’abus sexuels

L'armée burundaise dément l'information publiée dans les journaux "The New Humanitarian" et "Le Monde" selon laquelle les membres de son contingent de la MINUSCA ont commis des abus sexuels à l'égard des femmes en Centrafrique. Ces femmes, elles, disent avoir été victimes de ces abus sexuels dans les localités de Kaga-Bandoro et Bria.

Parmi 19 femmes interrogées, 10 indiquent qu'elles ont été violées par les Casques bleus entre 2022 et 2023 en République Centrafricaine.

Selon le journal « The New Humanitarian », ceci est confirmé par les ONG et les dossiers médicaux. Parmi les présumés auteurs de ces viols, figurent les soldats burundais de la MINUSCA. Selon « The New Humanitarian », il y a des militaires qui sont cités dans plusieurs cas de viols, mais qui restent dans cette Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique. Environ 730 soldats de la MINUSCA ont été accusés de viols et d'abus sexuels depuis 2015, selon les statistiques des Nations Unies, indique « The New humanitarian ».

De son côté, le porte-parole de la Mission explique que la MINUSCA dispose d’une stratégie globale pour prévenir et répondre aux actes d’exploitations et d’abus sexuels commis par son personnel. « The New Humanitarian » précise qu’un grand nombre de femmes n’osent pas dénoncer des cas de viols par peur de représailles de la part des présumés auteurs.

 

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies condamne les crimes commis au Burundi

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies condamne les crimes commis au Burundi

Le gouvernement du Burundi est appelé à créer un environnement sûr dans lequel la société civile, les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes puissent mener leurs activités en toute indépendance, sans faire l’objet d’intimidation. Il a été également recommandé à Gitega de libérer toutes les personnes détenues pour avoir mené leurs  activités de défense des droits de l’homme.

Lors de la 57ème session tenue ce jeudi 10 Octobre 2024 en Suisse, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a sorti sa résolution à l’égard du Burundi. Considérant la violation flagrante incessante des droits de l’homme au Burundi depuis la crise socio-politique de 2015, ledit Conseil dit rester préoccupé par le refus du gouvernement burundais de coopérer avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ainsi que son Rapporteur spécial au Burundi, et ‘’condamne fermement toutes les violations des droits de l’homme commis au Burundi’’ tout en demandant au gouvernement burundais de mettre fin immédiatement à ces violations.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a aussi ‘’exhorté le gouvernement burundais à garantir les droits à la liberté d’opinion et d’expression ainsi que la liberté de réunion pacifique et d’association’’.  Selon ce qui est ressorti de cette réunion, il importe que le gouvernement burundais crée un environnement sûr dans lequel la société civile, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes, les blogueurs et les autres professionnels des médias, y compris les femmes, puissent mener leurs activités en toute indépendance, sans faire l’objet d’intimidation ni d’ingérence injustifiée, et aussi de ‘’libérer toutes les personnes qui sont encore détenues pour avoir mené leurs activités de défense des droits de l’homme.’’

Le Conseil des droits de l’homme n’a pas manqué de condamner l’impunité généralisée pour toutes les violations des droits de l’homme et a exhorté le gouvernement burundais à traduire en justice tous les auteurs de ces crimes sans considération aucune  leurs postes au sein du gouvernement ou du parti au pouvoir, et à faire en sorte que les victimes obtiennent réparation.

Egalement, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a demandé au gouvernement burundais de créer les conditions nécessaires à la tenue des élections inclusives, transparentes et crédibles prévues en 2025. Les dirigeants du Burundi ont aussi été appelés à coopérer pleinement avec le Rapporteur spécial des Nations Unies au Burundi et à mettre en application ses recommandations.  Et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de clore sa résolution en déclarant qu’il reste saisi de la question du Burundi, raison pour laquelle il a décidé de proroger d’une année le mandat du Rapporteur spécial qui suit de près  la situation des droits de l’homme au Burundi.

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