Léonidas Nyandwi, un homme de 68 ans surnommé "Kiguru", se trouve dans une situation critique à la prison centrale de Mpimba, à Bujumbura. Son état de santé se détériore en raison des tortures infligées en 2017 à la prison de Gitega. Actuellement alité dans le dispensaire de la prison, il souffre d'incontinence urinaire et nécessite des soins médicaux urgents, mais l'administration pénitentiaire refuse de couvrir les frais nécessaires pour son traitement.
Nyandwi souffre d'une grave incontinence urinaire, séquelle des sévices endurés. Pour le moment alité au dispensaire de la prison, son état est jugé critique par ses codétenus. « Il est obligé de porter une sonde urinaire », témoigne l'un d'eux.
Après un passage infructueux dans un hôpital public, Nyandwi a été ramené à Mpimba. Les établissements publics, notamment l'hôpital Roi Khaled et Prince Régent, se sont déclarés inaptes à le traiter. La seule option viable serait un transfert vers l'hôpital privé Bumerec.
Le traitement nécessaire est estimé à 4 millions de francs burundais (FBu), une somme que l'administration pénitentiaire refuse catégoriquement de débourser. Cette décision laisse Nyandwi dans une impasse médicale dangereuse.
Les codétenus de Nyandwi lancent un appel aux bienfaiteurs. Ils espèrent une intervention extérieure pour financer les soins vitaux dont le vieillard a urgemment besoin.