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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Un cachot surpeuplé inquiète la population

Cibitoke : Un cachot surpeuplé inquiète la population

La santé des détenus du cachot du commissariat de la province Cibitoke est menacée par le surnombre des détenus dans ce cachot. Destiné à accueillir 40 personnes, le cachot compte actuellement plus d'une centaine de détenus. Et cette surpopulation a déjà affecté la santé des détenus.

Les détenus du cachot du commissariat provincial de Cibitoke ont une peau devenue jaunâtre et des jambes gonflées, décrivent des sources ayant les leurs détenus dans ce cachot. Selon ces sources, ce sont des signes qui prouvent que leur santé est menacée, à cause de la surpopulation des détenus se trouvant dans ce cachot.

D’après un des habitants de la province Cibitoke, ces détenus font pitié, car ils sont traités comme des animaux. « Même en s'approchant des fenêtres du cachot, tu sens que les détenus dégagent une odeur désagréable. Les détenus sont entassés dans le cachot, ils ne peuvent pas bien respirer puisque l'air ne peut pas entrer, et à cela s’ajoute le problème de manque d'eau. »

Ce cachot du commissariat de la province Cibitoke devait accueillir 40 personnes, mais à présent les détenus sont plus de 150.

Ce surnombre avantage les policiers qui gardent ce cachot. Nos sources révèlent que pour pouvoir rendre visite à une personne détenue dans ce cachot, ils doivent donner de l’argent aux policiers.  « À la barrière pour entrer, tu dois payer 2 000 francs aux policiers même si tu as montré ta carte d'identité. Arrivé au cachot, pour que le policier appelle le détenu, tu dois payer 5 000 francs, et s'il accepte de diminuer la somme, c'est 3 000 francs. »

Nos sources qui alertent pour les détenus du cachot du commissariat provincial de Cibitoke demandent avec insistance à la justice de faire correctement son travail afin de diminuer le nombre surélevé des détenus affirmant que la plupart d’entre eux sont détenus pour des délits mineurs et des personnes injustement incarcérées.

À propos de cette surpopulation carcérale au cachot du commissariat de police en province Cibitoke, nous n’avons pas pu joindre le président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba.

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Photo : Chef-lieu de la province Cibitoke

Tanzanie : Deux Burundaises du camp Nyarugusu sous menaces de mort

Deux Burundaises, réfugiées au camp de Nyarugusu en Tanzanie vivent le calvaire depuis déjà deux semaines. Après un passage à tabac par les chargés de la sécurité du camp qui les ont trouvés  dans leurs champs à l’intérieur du même  camp, elles subissent actuellement des menaces de mort. Leurs familles lancent un appel vibrant aux responsables du camp  pour qu’ils suivent le dossier et garantissent la sécurité de ces femmes.

 Le calvaire de ces deux femmes a commencé en date du 13 août. Alors qu’elles étaient en train de récolter des patates douces dans des champs se trouvant à l’intérieur du camp, des hommes chargés de la sécurité du camp, appelés  les Basungusungu dans le langage local, sont tombés sur elles et les ont violemment frappées. Les réfugiés de ce camp de Nyarugusu n’ont plus le droit d’exercer des activités génératrices de revenus ni de cultiver les champs internes.

Une de ces femmes victimes de bastonnade est enceinte. Leur malheur ne s’est pas arrêté là, depuis ce jour elles sont persécutées.

Selon les familles de ces femmes,  ce lundi 26 août, c’est l’infirmier qui assure le suivi médical de cette femme enceinte,  qui l’a signalée qu’il y avait une attaque organisée contre elles. Les deux femmes  ont passé la nuit dans la brousse.

Les familles de ces deux femmes  sont préoccupées par la situation. Elles craignent l’enlèvement ou l’assassinat des leurs et alertent les responsables du camp Nyarugusu de prendre au sérieux ces menaces pour la sécurité des victimes.

Longtemps considérée comme une terre d'accueil pour plusieurs  réfugiés en provenance des pays voisins, la présidente tanzanienne Samia Suluhu a annoncé  au début de cette année 2024 sa volonté de renvoyer les réfugiés présents sur le sol tanzanien dans leur pays d’origine.

Les réfugiés burundais du camp Nyarugusu  trouvent donc qu’ils sont régulièrement persécutés pour les contraindre à se rapatrier.

Burundi : Le Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme devrait être reconduit !

Burundi : Le Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme devrait être reconduit !

 Trente-neuf ONG demandent au conseil des droits de l’homme de l’ONU de maintenir la surveillance de la situation des droits de l’homme au Burundi. Ces organisations indiquent que le conseil de l’ONU devrait renouveler le mandat du Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme au Burundi suite à l’absence d’améliorations tangibles.

Dans un communiqué sorti ce 30/08/2024, ces organisations rappellent en premier que 9 ans après l'éclatement de la crise burundaise, causée par la candidature de l'ancien Président Feu Pierre Nkurunziza à un 3ᵉ mandat illégal, « La situation des droits de l'homme au Burundi demeure préoccupante et le changement intervenu depuis l'investiture du président Evariste Ndayishimiye en juin 2020 n'a apporté aucune amélioration. »

Des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des arrestations et détentions arbitraires, des actes de torture des violences sexuelles et basées sur le genre restent d'actualité, expliquent ces organisations tout en affirmant que les auteurs présumés de ces violations sont des acteurs étatiques et paraétatiques à savoir des responsables gouvernementaux des membres de force de l'ordre et des services de sécurité notamment la police et le Service National des Renseignements et des membres de la ligue des jeunes imbonerakure. « Malheureusement, aucun responsable de haut niveau n'a eu à rendre de compte pour les violations commises », déplorent les mêmes organisations.  En plus des attaques contre les défenseurs des droits humains et les journalistes, ces organisations font savoir que ces derniers mois ont été caractérisés par une augmentation de discours de haine et de la rhétorique incendiaire, y compris au plus haut niveau politique.

« La crise des droits humains au Burundi est également aggravée par une situation sécuritaire volatile tant à l'intérieur du pays que dans la sous-région », regrettent ces organisations qui demandent pour conclure au conseil des droits de l'homme de l’ONU de maintenir une surveillance étroite de la situation des droits humains au Burundi et le renouvellement du mandat de Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l'homme au Burundi.

 

  

 

L’ancien cadre du SNR Gérard Ndayisenga relâché  sans procès

L’ancien cadre du SNR Gérard Ndayisenga relâché sans procès

Le détenu Gérard Ndayisenga est libre depuis 2 mois. Emprisonné pour assassinats, cet ancien cadre du Service National des Renseignements, SNR, est désormais retourné à son domicile situé en province Gitega depuis le mois de juillet de cette année. Il a été libéré  après presque trois de détention sans avoir jamais comparu.

L’arrestation de Gérard Ndayisenga a été consécutive à la mort d’un membre du parti CNL nommé Augustin Matata. Ce dernier, selon les informations en possessions de la RPA, avait été arrêté tout près de son domicile sis à Buringa en date du 16 novembre 2021 pour possession illégale d’armes à feu, puis conduit manu militari aux cachots du Service National des Renseignements où il a été torturé pendant plusieurs jours par le même Gérard Ndayisenga. Augustin Matata sera par après amené à la Clinique Prince Louis Rwagasore en état critique et finira par rendre l’âme le 15 décembre 2021, et Gérard Ndayisenga a été appréhendé le 17 décembre 2021.

Malgré ce crime abominable lui reproché, Gérard Ndayisenga n’a jamais été traité comme un prisonnier. En effet, il a toujours bénéficié de certains privilèges comme le droit de sortie, et cela à sa guise. A titre illustratif, Gérard Ndayisenga a été sorti de la prison centrale de Mpimba en date du 16 juillet 2022 pour aller séjourner dans un hôpital situé au quartier Kamenge et appartenant à feu le Lieutenant-Général Adolphe Nshimirimana. La raison avancée serait que ce dernier était souffrant, ce qui n’était qu’un prétexte vu que cet agent du SNR a été vu à maintes reprises dans des bistrots des environs. Il va séjourner dans cet hôpital pendant près de 5 mois puis retournera à la prison centrale de Mpimba où il ne cessera de faire des va-et-vient jusqu’à sa relaxation. Depuis juillet 2024, Gérard Ndayisenga est tranquille à son domicile situé au quartier Bwoga 1 de la ville de Gitega.Ce qui a surpris plus d’un, surtout que le Numéro Un burundais avait clamé haut et fort qu’il allait sévir pour décourager ces agents de l’Etat qui ternissent l’image du Burundi. C’était le 29 décembre 2021, 12 jours seulement après l’arrestation de l’agent Gérard Ndayisenga.  

« Des gens sont torturés dans les enceintes du Service National des Renseignements, et ça c’est un crime. Et la personne responsable de ça n’était même pas en service. Il s’est jeté sur la victime et l’a molesté. Les autorités l’ont alors appréhendé et traduit en justice. Nous avons tous été attristé par la mort de cette personne car, comme je vous l’ai dit, même si quelqu’un a commis une infraction, il reste un être humain. C’est pour cela que je dis que la personne qui l’a torturé a commis un crime abominable et doit être puni exemplairement. Je conseille toujours aux officiers de la police judiciaire de  respecter la dignité des gens pendant tout le processus d’instruction. Nous ne tolérerons jamais quelqu’un qui s’adonne à la torture de qui que ce soit » A déclaré le président Ndayishimiye lors d’une conférence publique animée au Stade Intwari, dans la capitale économique Bujumbura.

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