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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Cibitoke : Les détenus au cachot de police en conditions de détention inhumaines

Cibitoke : Les détenus au cachot de police en conditions de détention inhumaines

Le procureur du parquet en province Cibitoke a pris la décision ce mardi de libérer 40 détenus parmi ceux qui étaient incarcérés au cachot du commissariat de cette province du nord-ouest du pays. Cependant, les habitants de la province Cibitoke continuent de plaider auprès de la justice de diminuer encore le nombre des détenus se trouvant dans ce cachot, car ils sont toujours en surnombre, ce qui affecte leur santé.

Les habitants de la province Cibitoke font savoir que le cachot du commissariat de police provincial est rempli de détenus qui n’ont aucun espace pour dormir, et que même si ce mardi 10 septembre le procureur du parquet de Cibitoke a relâché 40 détenus parmi plus de 160 qui y sont incarcérés, cela n’a rien changé, car ce cachot était destiné à accueillir 40 personnes seulement. Comme témoigne un des habitants de la province, la plupart de ces détenus sont malades à cause de leur surnombre ainsi le manque d’eau potable qui aggrave leurs mauvaises conditions de détention.

« Si tu vois ces détenus à partir de l'extérieur, ils sont tellement nombreux que tu ne croiras même pas qu'il y en a ceux qui ont été libérés, sauf si les détenus te le disaient. Ils sont très nombreux et très affaiblis. Actuellement, ils n'ont même pas d'eau pour boire, ils crient constamment qu'ils meurent de soif, car il y a une pénurie d'eau dans cette ville », précise notre source à Cibitoke.

Cette surpopulation carcérale est la conséquence de la corruption, affirment des habitants de la province Cibitoke qui demandent aux juges de se ressaisir et de faire le suivi des dossiers de ces détenus. « C'est souvent la corruption qui fait qu'ils ne font aucun suivi des dossiers de ces détenus. Que ces juges les aident en libérant surtout ceux qui ont terminé leurs peines ainsi que ceux qui  sont détenus injustement. Il y en a même ceux qui peuvent passer un mois dans ce cachot sans être auditionné. »

Les habitants de la province Cibitoke demandent également à la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH d’effectuer une descente dans ce cachot pour constater les conditions de détention inhumaines de ces prisonniers afin de changer la situation, car les droits humains ont été gravement violés.

 

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Photo : Chef-lieu de la province Cibitoke

Makamba: Le procureur de la République dénoncé  par la population pour  des cas de corruption

Makamba: Le procureur de la République dénoncé par la population pour des cas de corruption

Le procureur de la République en province Makamba (sud du pays) est accusé par la population d’abuser de son pouvoir pour arrêter et incarcérer des gens, afin de leur soutirer de l’argent.

Claver Sabushimike est le nom du procureur de la République en province Makamba. Les habitants de la province l’accusent d’emprisonner injustement des gens dans le but de leur soutirer de l’argent. Ceux qui ne donnent pas l’argent restent dans le cachot, les délais de détention dans les cachots des commissariats provinciaux de la police ne sont pas respectés.

 « Claver Sabushimike a des Officiers de Police Judiciaire qui opèrent comme ses commissionnaires qui se consultent pour emprisonner des individus. Pour le moment, le cachot du commissariat contient au moins  80 détenus et certains viennent de passer sept mois sans être soumis à un interrogatoire. En principe, l’on ne peut pas dépasser 14  jours au cachot du commissariat », raconte un témoin dont un ami est locataire de ce cachot.            

Ces habitants de la province Makamba sont également frustrés par des prisonniers qui avaient été libérés par la mesure de la grâce présidentielle, mais qui ont été interceptés de nouveau par cette autorité judiciaire. Ils interpellent par conséquent le Numéro Un Burundais de s’activer pour remédier à cette situation.

« Parmi ceux qui avaient été libérés par la grâce présidentielle, je connais un prénommé Firmin qui a été encore arrêté et qui vient d’y passer un mois et demi sans être auditionné. Nous demandons à son excellence le président de la République de suivre de près ce procureur de Makamba et de suivre de près aussi ce cachot du commissariat qui peut renfermer des gens pendant sept mois et que certains n’ont pas encore comparu », déplore un des citoyens.         

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du procureur de la République en province Makamba, Claver Sabushimike.

 

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Photo : Procureur Claver Sabushimike

Un Burundais du camp Nyarugusu introuvable après son arrestation par des policiers tanzaniens

Un Burundais du camp Nyarugusu introuvable après son arrestation par des policiers tanzaniens

Un refugié burundais du camp de Nyarugusu situé en Tanzanie a été arrêté et conduit dans un endroit inconnu ce mardi. Il a été arrêté au marché de Makere. Les réfugiés de ce camp plaident pour le respect de ses droits.

Jean-Marie Nitereka est le nom du réfugié burundais qui a été arrêté ce mardi  10 septembre. Il habitait dans la zone 13 du camp de Nyarugusu. Il a été arrêté alors qu’il allait acheter des vivres pour sa famille au marché de Makere parce que la ration alimentaire qu’on leur donne était épuisée. Notre source indique que Jean-Marie Nitereka a été arrêté par les agents du service de renseignement.

« Mardi est un jour du marché, même si les réfugiés, nous ne sommes pas autorisés à sortir du camp, nous nous rendons au marché de Makere en cachette. Les policiers chargés du renseignement à l’intérieur et à l’extérieur du camp sont alors arrivés dans ce marché. Ils ont appréhendé Jean-Marie Nitereka en train d’acheter du maïs. Ils l’ont arrêté sans rien lui demander, ils l’ont menotté avant de l’emmener. » Témoigne un des Burundais vivant dans ce camp de Nyarugusu.

Jean-Marie Nitereka est un conducteur de vélo taxi. Jusqu’à ce mercredi 11 septembre, sa famille ne connaissait pas le lieu de sa détention. Les réfugiés du camp de Nyarugusu demandent qu’il ne soit pas torturé et que sa famille soit informée du lieu et du motif de sa détention.  

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de la sécurité au camp des réfugiés de Nyarugusu situé en Tanzanie.

 

 

Cibitoke : Un cachot surpeuplé inquiète la population

Cibitoke : Un cachot surpeuplé inquiète la population

La santé des détenus du cachot du commissariat de la province Cibitoke est menacée par le surnombre des détenus dans ce cachot. Destiné à accueillir 40 personnes, le cachot compte actuellement plus d'une centaine de détenus. Et cette surpopulation a déjà affecté la santé des détenus.

Les détenus du cachot du commissariat provincial de Cibitoke ont une peau devenue jaunâtre et des jambes gonflées, décrivent des sources ayant les leurs détenus dans ce cachot. Selon ces sources, ce sont des signes qui prouvent que leur santé est menacée, à cause de la surpopulation des détenus se trouvant dans ce cachot.

D’après un des habitants de la province Cibitoke, ces détenus font pitié, car ils sont traités comme des animaux. « Même en s'approchant des fenêtres du cachot, tu sens que les détenus dégagent une odeur désagréable. Les détenus sont entassés dans le cachot, ils ne peuvent pas bien respirer puisque l'air ne peut pas entrer, et à cela s’ajoute le problème de manque d'eau. »

Ce cachot du commissariat de la province Cibitoke devait accueillir 40 personnes, mais à présent les détenus sont plus de 150.

Ce surnombre avantage les policiers qui gardent ce cachot. Nos sources révèlent que pour pouvoir rendre visite à une personne détenue dans ce cachot, ils doivent donner de l’argent aux policiers.  « À la barrière pour entrer, tu dois payer 2 000 francs aux policiers même si tu as montré ta carte d'identité. Arrivé au cachot, pour que le policier appelle le détenu, tu dois payer 5 000 francs, et s'il accepte de diminuer la somme, c'est 3 000 francs. »

Nos sources qui alertent pour les détenus du cachot du commissariat provincial de Cibitoke demandent avec insistance à la justice de faire correctement son travail afin de diminuer le nombre surélevé des détenus affirmant que la plupart d’entre eux sont détenus pour des délits mineurs et des personnes injustement incarcérées.

À propos de cette surpopulation carcérale au cachot du commissariat de police en province Cibitoke, nous n’avons pas pu joindre le président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme au Burundi CNIDH, Sixte Vigny Nimuraba.

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Photo : Chef-lieu de la province Cibitoke

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