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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un Imbonerakure plus qu’intouchable sème la terreur à Ngozi.

Un imbonerakure du nom de MANWANGARI de la province de Ngozi persécute, kidnappe, torture et tue. Malgré tous ses crimes,  il reste intouchable.

Cet imbonerakure du nom de MANWANGARI qui persécute la population de la province Ngozi est originaire de la colline Gitasi en commune Mwumba. Il est  venu s’installer sur la colline Kinyana de la commune Ngozi en 1993.

Selon nos sources du chef-lieu de la province Ngozi, cet imbonerakure organisait et participait dans les disparitions forcées dans la ville de Ngozi. Un des exemples est celui d’un jeune du nom de Pacifique BIRIKUMANA, ancien chauffeur de l’économat général du diocèse de Ngozi qui a été enlevé au mois d’Avril 2017 dans un bar communément appelé Kukabasore tout près de la prison centrale de Ngozi par ce MANWANGARI accompagné par d’autres imbonerakure  dont Régis NDIZEYE surnommé Magewus, planton de la mutuelle de la fonction publique à Ngozi et BUTOYI qui habite à Gatare du quartier Kinyami du chef-lieu de la province Ngozi. A l’époque, ces imbonerakure l’ont confié à Venant MIBURO qui était responsable de service national des renseignements à Ngozi. Jusqu’à nos jours, il n’y a pas de traces de Pacifique BIRIKUMANA.

Cet imbonerakure du nom de MANWANGARI est également accusé d’avoir arrêté et exécuté des gens en provenance du Rwanda en passant par la localité de Mihigo en commune Busiga.

En 2020,  ce MANWANGARI en compagnie d’un autre imbonerakure du nom de Paul du quartier Rubuye a arrêté au quartier Kinyami le président du parti CNL en commune Ngozi du nom de NZEYIMANA qui était avec d’autres membres du parti CNL. Ces derniers ont été incarcérés au cachot du service national des renseignements à Ngozi où ils ont subi de la torture.

Durant la même année, ce MANWANGARI était responsable de ceux qui ont peint les croix sur les domiciles des membres du parti CNL.

Durant les élections de 2020, il a obligé aux électeurs de voter par force le parti CNDD-FDD au bureau de l’école fondamentale de Kinyana.

Pour le moment, ce MANWANGARI est accusé par la population de la ville de Ngozi d’arrêter, tabasser et voler pendant la nuit les passants dans la localité appelé ferme et Burengo.

Selon toujours nos sources à Kinyana, ce MANWANGARI se targue d’être chargé de la sécurité en province de Ngozi et d’être intouchable par les autorités. « Lorsqu’il tient une réunion, il dit qu’il est commissaire chargé de la sécurité dans toute la province. D’autres disent que c’est un agent du service national des renseignements. Des gens sont battus et d’autres tués à tel point qu’ils envisagent fuir la colline natale. Normalement, on devrait s’en remettre à l’administrateur et au gouverneur. Malheureusement, ils sont complices et connaissent ses bavures. Nous pensons qu’il agit sous leurs ordres », se plaint notre source.

Les habitants de la colline Kinyana ne comprennent pas comment il les persécute alors que l’administrateur de la commune Ngozi est natif de cette même colline et demandent la sauvegarde de leur sécurité.

A ce sujet, la rédaction n’a pas pu joindre Joseph Martin BUCUMI, administrateur de la commune Ngozi, pour donner des éclaircissements.

Menaces et intimidations à l’endroit des déplacés du site Ryanyoni en commune Giheta de la province Gitega.

Il a été signifié aux déplacés du site Ryanyoni de quitter ce site pour regagner leurs ménages d’origine puisque un site touristique de Gishora y sera aménagé. Les administratifs à la base surtout le chef de zone pilotent ces intimidations.

Le site des déplacés de RyanyoniI est situé sur la colline Murayi de la zone Kabanga, commune Giheta  en province de Gitega.

Les déplacés de ce site sont impérativement sommés à regagner dans les meilleurs délais et sans condition leurs ménages d’origine. Selon les informations en provenance de Kabanga, il a été signifié à ces déplacés que ce site sera bientôt transformé en un site touristique de Gishora. Ainsi, un recensement de ces déplacés a été organisé la semaine dernière pour les identifier. Un recensement emmaillé pourtant de magouilles puisque les réponses aux questions posées n’étaient pas celles enregistrées.                                Des rassemblements de plus de deux personnes sont également interdits dans ce site comme l’indique ce citoyen de Kabanga.   « Un recensement a été organisé la semaine dernière pour les enregistrer. Des questions relatives à leur retour à leurs domiciles leur ont été posées. Mais,  les réponses enregistrées  étaient contraires à la vérité exprimée. L’agent recenseur validait qu’ils veulent rentrer alors que c’est faux. Actuellement,  ce sont de pires intimidations. Personne ne peut oser dire un mot. Le principe est de rentrer et le processus est avancé».   

Le meneur de ces menaces et intimidations est le chef de zone Kabanga du nom d’Anatole BIZIMANA. « Personne n’ose plus s’exprimer suite à ces intimidations. Les hommes surtout s’exposeraient à l’incarcération.  Des jeunes auraient sillonné les maisons pour sensibiliser le sabotage de ce recensement  et l’information a vite filtré vers le chef de Zone Anatole. Ce dernier les a alors menacés de les emprisonner sans aucune autre forme de procès», ajoute notre source.

Ces déplacés vivent aujourd’hui la peur au ventre d’autant plus qu’ils n’ont personne à qui se confier pour défendre leurs droits.

A ce sujet, la rédaction a essayé de joindre Anatole BIZIMANA, le chef de zone KABANGA, mais son téléphone portable était en dehors du périmètre cellulaire.

Persistance d’actes de harcèlement des réfugiés burundais en République Unie de la Tanzanie.

Une boutique d’un réfugié burundais a été incendiée ce mercredi par des policiers tanzaniens accompagnés des agents de sécurité communément appelés Sungusungu et toutes ses marchandises ont été confisquées. Deux réfugiés burundais ont été également arrêtés sur place accusés d’être des sources d’informations pour les médias pour avoir photographiés la scène. 

 La victime de ces actes de harcèlement et de violation des droits humains est connue sous le surnom de Maman Furaha. C’est une commerçante qui vend du poisson aux réfugiés du camp. Des poissons qu’elle achète aux commerçants tanzaniens qui entrent dans ce camp. Ce mercredi, une équipe de policiers armés accompagnéé par des agents de sécurité communément appelés Sungusungu se sont introduits au domicile de cette commerçante et ont incendié sa boutique après avoir confisqué toutes ses marchandises. Témoigne d’un des réfugiés qui étaient sur place. « Il était 11 heures lorsqu’un groupe de policiers armés de fusils de type AK47 à bord d’un véhicule du responsable du camp se sont introduits dans la zone 9 au numéro 5 précisément au domicile de maman Furaha. Ils ont d’abord enlevé la tente de sa maison et puis ils l’ont incendié et elle a été totalement consumée par le feu ».  

Les réfugiés indiquent que cette commerçante vendait du poisson qu’elle achetait aux tanzaniens qui fréquentent ce camp de Nyarugusu. Ils déplorent ce comportement des policiers et du responsable du camp car ce petit commerce était bénéfique non seulement aux réfugiés mais aussi aux citoyens tanzaniens qui fréquentent ce camp comme le témoigne toujours ce réfugié de la zone 9 du camp de Nyarugusu. « On bénéficiait beaucoup de ce petit commerce parce que quand quelqu’un avait de l’argent, il trouvait du poisson facilement. Les tanzaniens y compris ces policiers venaient eux aussi s’approvisionner ici au camp ».  

Cette équipe de policiers a également arrêtés deux réfugiés burundais dont un certain Modeste pour avoir photographié la scène. Ils ont été accusés d’être des sources d’informations pour certains médias. Ces réfugiés burundais indiquent que cette répression fait suite à la visite d’une autorité tanzanienne dans ce camp, ces derniers jours, accompagnée du consul burundais basé à Kigoma. Les deux autorités auraient donné aux réfugiés burundais un ultimatum d’une année pour rentrer au pays. Dépasser ce délai, ils seront chassés brutalement.  Ces réfugiés burundais demandent au HCR et aux organisations de défense des droits humains de plaider pour que cessent ces actes de harcèlement dont ils sont souvent victimes. 

La société civile burundaise privée de la liberté d’association et de réunion ainsi que celle d’expression.

Durant le dernier trimestre, la société civile burundaise a été privée de la liberté d’association et de réunion ainsi que de la liberté d’expression. Ceci transparaît dans le bulletin Umwidegemvyo numéro 4 de la Coalition burundaise des défenseurs des droits humains, CBDDH en sigle. Toutefois, la jouissance de ces libertés est réservée à un petit cercle des membres du parti au pouvoir ou leurs alliés.

Entre autres exemples  de violation d’éléments qui caractérisent sine qua none l’Etat de droit et la démocratie dans un pays, la CBDDH évoque l’interruption d’une conférence de presse organisée par l’OLUCOME et PARCEM. En effet, l’OLUCOME et PARCEM  qui, selon la CBDDH font partie des rares organisations de la société civile  burundaise qui ont encore le courage d’émettre leurs opinions sur des sujets sensibles ont vu en date du  14 mars cette année les forces de l’ordre faire irruption dans la salle de conférence qu’elles avaient organisée et ont tenté de disperser les journalistes. L’ordre du jour de la conférence était une présentation de l’impact de la nouvelle mesure de délimitation de l’espace de circulation pour les taxis moto, taxis vélo et les tuk-tuks .Ces organisation ,précise le bulletin Umwidegemvo  avaient aussi prévu  de formuler des recommandations à l’endroit du Gouvernement.

L’interdiction de cette réunion viole selon la CBDDH l’article 31 de la Constitution de la République du Burundi qui stipule que « la liberté d’expression est garantie, l’Etat respecte la liberté de religion, de pensée, de conscience et d’opinion »  et l’article 32 qui prescrit que « la liberté de réunion et d’association est garantie, de même que le droit de fonder des associations ou organisations conformément à la loi ».

 

La CDDH a également souligné que le gouvernement a rejeté  la lettre de protestation et d’appel au dialogue des syndicats des chauffeurs de ces engins adressée au Premier Ministre le 2 mars 2022. Ce refus de dialogue constitue  selon la CBDD une entrave des autorités au droit d’opinion des partenaires sociaux.

Enfin, la CBDDH  regrette le musèlement de la presse qui s’étend jusqu’au-delà des frontières du Burundi.  Cela   fait partie   remarque- t- elle de l’arsenal de stratégies déployées par l’Etat du Burundi pour faire taire toute voix critique.

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