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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura : Un motard abattu par un policier après avoir refusé de payer une rançon

Bujumbura : Un motard abattu par un policier après avoir refusé de payer une rançon

Ce mercredi soir à Kamenge, dans la commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura, un homme surnommé Ruswende, conducteur de taxi-moto, a été abattu à bout portant par un policier près du rond-point communément appelé ‘’Iwabo w’abantu’’. Selon des témoins, le crime a été motivé par le refus de la victime de céder à une tentative de rançonnement.

D’après les informations recueillies sur place, Ruswende aidait un chauffeur de camion Scania à transférer du carburant d’un réservoir arrière vers celui situé à l’avant du véhicule. Ce travail avait été autorisé par les autorités compétentes, et le chauffeur avait promis une rémunération de 3 000 francs burundais au motard pour son aide. C’est alors qu’un policier est intervenu, exigeant de l’argent à Ruswende. Face au refus du motard, le policier lui a tiré trois balles dans la tête sous le camion, le tuant sur le coup.

Un témoin raconte : « Le camion était garé chez Francine Niyonsaba comme d’habitude. Le motard aidait le chauffeur à préparer son départ pour le lendemain matin. Le policier est arrivé et, après une altercation, il lui a tiré dessus sans hésiter. »

Après cet assassinat brutal, les habitants présents sur les lieux ont tenté de lyncher le policier en lui lançant des pierres. Cependant, un véhicule appartenant au Service National de Renseignement (SNR) est rapidement arrivé sur place et a embarqué l’auteur du crime. Les témoins demandent que ce policier soit sévèrement puni conformément à la loi et non relâché comme cela arrive parfois dans des cas similaires. 

Gitega : Où est passé Emmanuel Mfitiye?

Gitega : Où est passé Emmanuel Mfitiye?

Depuis le 24 mars dernier, Emmanuel Mfitiye, un retraité de l’inspection du ministère de l’Éducation en province Gitega, reste introuvable. Cet habitant de la capitale politique du Burundi a été arrêté en pleine rue par des individus à bord d’un véhicule appartenant au Service National de Renseignements (SNR), selon plusieurs témoins. Sa famille, sans nouvelles depuis seize jours, exprime son inquiétude face à cette disparition.

La scène s’est déroulée vers 11 heures du lundi 24 mars. D’après des témoins oculaires, Emmanuel Mfitiye rentrait chez lui après avoir déposé un colis destiné à son frère. Il a été intercepté par des hommes en tenue civile et policière, qui l’ont embarqué dans un pick-up blanc aux vitres teintées. Un véhicule dont des témoins oculaires indiquent qu’il appartient au service national de renseignements en province Gitega. Ces témoins expliquent qu’ils avaient déjà vu dans le passé, le responsable du Service National de Renseignements en province Gitega, Venant Ndayishimiye, se déplaçait à bord du véhicule utilisé pour arrêter Emmanuel Mfitiye.

Depuis son arrestation, aucun détail sur les raisons de cette interpellation ni sur le lieu où il pourrait être détenu n’a été communiqué. Les proches d’Emmanuel Mfitiye demandent qu’Emmanuel Mfitiye soit présenté devant la justice afin de connaître les accusations portées contre lui.

 La rédaction de la RPA a tenté de joindre Venant Ndayishimiye pour recueillir sa réaction, mais n’a obtenu aucune réponse.

Bujumbura : Enlèvement d’un cadre du CNL d’Agathon Rwasa

Bujumbura : Enlèvement d’un cadre du CNL d’Agathon Rwasa

Ce lundi 7 avril 2025, Edouard Nzambimana, un membre influent du parti CNL (Congrès National pour la Liberté), dirigé par Agathon Rwasa, a été arrêté dans des circonstances troublantes à Bujumbura, la capitale économique du Burundi. Son arrestation, aux allures d’un enlèvement, suscite de vives inquiétudes parmi ses proches et les membres de son parti.

Selon des témoins oculaires, Edouard Nzambimana, âgé de 41 ans et résident du quartier Masama 3 dans la zone Kanyosha, a été appréhendé vers 14 heures alors qu’il se trouvait sur son lieu de travail. Une double cabine blanche aux vitres teintées et immatriculée E 0462 A, transportant des agents du Service National de Renseignement (SNR) en uniforme policier, est arrivée sur les lieux. Ces derniers l’ont malmené avant de le forcer à monter dans le véhicule.  Un témoin rapporte : « Ils l’ont arrêté et maltraité devant nous. Jusqu’à présent, nous ignorons où il se trouve. »

Edouard Nzambimana est le responsable du parti CNL pour la commune Mukaza et un commerçant de la galerie Iriho située au centre-ville de Bujumbura. Sa famille exprime une profonde inquiétude pour sa sécurité et demande l’intervention des autorités. « Ce père de famille cohabitait bien avec tout le monde. Nous craignons qu’il soit torturé au vu des mauvais traitements qu’il a subis lors de son arrestation », déclare un proche.

Nzambimana est la sixième personne enlevée au Burundi depuis le 19 mars dernier. Les familles des victimes appellent la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) à intervenir pour retrouver leurs proches.

Malgré plusieurs tentatives, les responsables du SNR n’ont pas répondu aux sollicitations pour clarifier le sort d’Edouard Nzambimana.

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Photo : Edouard Nzambimana

Mutakura : Jolie Hatungimana, une jeune fille enlevée chez elle

Mutakura : Jolie Hatungimana, une jeune fille enlevée chez elle

Depuis quatre jours, Jolie Hatungimana, une jeune fille résidant au quartier Mutakura, zone Cibitoke, commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, est portée disparue. Enlevée à son domicile par cinq hommes non identifiés, sa famille vit dans l'angoisse et demande l'intervention des autorités pour la retrouver.

Les informations recueillies auprès de ses proches révèlent que le crime a été commis à l'aube du jeudi 27 mars. À quatre heures du matin, cinq hommes vêtus de noir sont arrivés devant la maison familiale à bord d'une voiture noire de marque Toyota TI. Trois d'entre eux sont restés à l'extérieur tandis que deux ont pénétré à l'intérieur du domicile où vivaient Jolie Hatungimana et ses trois jeunes frères.

Une fois à l'intérieur, les ravisseurs ont commencé à frapper Jolie et ses frères tout en les interrogeant sur la localisation de leur grand frère, Trésor Hatungimana. Les enfants ont répondu qu'ils n'avaient aucune nouvelle de lui depuis 2015, année où ils vivaient à Buterere. Après ces échanges violents, les hommes ont décidé de quitter les lieux en emmenant Jolie vers une destination inconnue.

Dès le lendemain matin, la famille s'est mobilisée pour chercher Jolie dans les différents cachots et prisons de Bujumbura. Malheureusement, ces recherches n'ont pas permis de retrouver sa trace. Cette disparition est d'autant plus préoccupante que Jolie avait récemment été rapatriée en janvier 2025 depuis le camp de réfugiés de Mulongwe à Bukavu, en République Démocratique du Congo.

La famille de Jolie Hatungimana exprime une inquiétude profonde pour sa sécurité. Elle implore les autorités compétentes, y compris la Commission Nationale Indépendante pour les Droits de l’Homme (CNIDH), d'agir rapidement pour retrouver leur fille et faire toute la lumière sur cette affaire.

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Photo : Jolie Hatungimana

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