Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des agents en uniformes dans la ligne de mire des bandits à Gatunguru

Des agents en uniformes dans la ligne de mire des bandits à Gatunguru

Depuis la première semaine de ce mois de janvier 2023, des actes de banditisme se multiplient au quartier Gatunguru de la zone  Rubirizi. Trois des ménages visés sont ceux de militaires et policiers.

En une semaine, le quartier Gatunguru a connu trois cas de vol. Deux se sont passés dans des ménages de militaires, tandis que le 3ème cas de vol a visé le domicile d’un officier de la police. Ces bandits s’introduiraient dans les maisons via des trous qu’ils creusent dans des murs et pillent tout sur leur passage, sans s’inquiéter de rien. ‘’Il y a recrudescence du banditisme. La semaine dernière on a volé chez un officier de la police. Le lendemain on a  volé chez  un sous-officier de la FDNB et le jour d’après, ce fut le tour d’un homme de troupe. Ils volent uniquement chez  les forces de défense et de sécurité. Pour entrer, ils creusent des trous ou défoncent parfois les portes. Ça nous inquiète beaucoup car ils opèrent même pendant la journée. Témoigne un habitant de la place.

La population locale  s’indigne de l’inaction des  administratifs à la base qui seraient complices de ces voleurs.  ‘’ En cas de vol, les administratifs ne réagissent jamais. On dirait qu’ils connaissent  ces voleurs  et qu’ils préfèrent fermer les yeux.’’  S’offusquent nos sources qui pointent du doigt les imbonerakure de la place comme étant les auteurs de ces forfaits.

Découverte d'un corps décapité à Buganda

Découverte d'un corps décapité à Buganda

Un corps d’homme non identifié a été découvert dimanche sur la colline Gasenyi de la commune Buganda en province Cibitoke. Ce cadavre, en état de décomposition avancée, était décapité.  

Ce corps a été découvert dans un champ de manioc sur la transversale 3 de la colline Gasenyi en commune Buganda de la province Cibitoke. La victime était décapitée et était dans un état de décomposition avancée. Une  odeur nauséabonde et des bourdonnements des mouches alertaient ceux qui passaient dans le périmètre où avait été déposé le corps. Les auteurs de son assassinat ont tenté de lui enlever son pantalon selon les habitants de la commune Buganda qui indiquent que la victime n'a pas été identifiée. "Personne n'a pu identifier la victime. Vraiment personne ne  l'a reconnu. Personne n'a pu savoir quand il a été déposé sur les lieux ni par qui. Le corps était décapité." Raconte un habitant de la colline Gasenyi. 

Le même dimanche, le  chef de la colline Gasenyi et le responsable des imbonerakure en commune Buganda ont donné l'ordre d’enterrer le corps sans faire aucune enquête.

La découverte de ce corps sans vie est survenue 2 jours après la fusillade qui a coûté la vie à un jeune du nom de Lahay Roy Niyera sur la colline Nyamitanda de la même commune de Buganda en province Cibitoke. C'est un militaire qui lui avait tiré dessus.

Deux civils échappent aux balles d’un officier de l’armée à Kibumbu.

Deux civils échappent aux balles d’un officier de l’armée à Kibumbu.

Dans la nuit de samedi, un officier du camp militaire de Mwaro a tiré sur deux habitants de Kibumbu qui fuyaient au bord de leur voiture. Ce militaire accusait l’un d’entre eux, chauffeur d’une voiture, de mauvais stationnement.

C’était vers 20 heures, quand le colonel Thaddée Kwizera, commandant du Centre d’Instruction de Mwaro s’est arrêté tout près d’une voiture de type Probox garé par Thierry Ndayizeye, un habitant de la localité de Kibumbu. Thierry était en compagnie d’un certain Chris Mugisha.
Selon les témoins, le colonel Thaddée Kwizera a dit au chauffeur du Probox, Thierry Ndayizeye, qu’il avait mal garé sa voiture et lui a demandé ses documents. Thierry Ndayizeye a refusé de lui donner les documents de sa voiture selon les sources sur place qui indiquent que Thierry a expliqué qu’il ne pouvait pas donner ces documents à une personne qui n’est pas policier. ‘’Après le refus, cet officier a commencé à gifler brutalement Thierry. Malmené, ce jeune chauffeur a décidé de fuir. Le colonel Thaddée Kwizera et ses agents de transmission ont instinctivement tiré des balles qui ont endommagé le véhicule et blessé un autre jeune qui était à bord. Mais Dieu merci personne n’est morte.’’ Témoigne un habitant de Kibumbu qui dit avoir assisté à la scène.


Certains habitants de Mwaro demandent aux autorités provinciales et militaires d’intervenir. ‘’Nous orientons nos sollicitations vers le gouverneur de la province, qu’il demande que ces militaires soient sanctionnés. Aussi nous demandons au chef d’Etat-major général de l’armée et au ministre de la défense d’imposer des sanctions disciplinaires à cet officier. Nous demandons aussi qu’il paie tous les dommages causés par sa brutalité.’’

La RPA a tenté d’appeler le colonel Gaspard Gasanzwe, gouverneur de la province de Mwaro ainsi que Floribert Biyereke, porte-parole de la Force de la Défense Nationale mais personne n’a décroché son téléphone portable. La rédaction de la RPA a alors interrogé un membre des forces de défense et de sécurité.

Quand un militaire ou un policier peut-il faire usage de son arme ?

H.G, un des membres du corps de défense et de sécurité déclare qu’en principe il existe des circonstances bien précises qui donnent à un militaire ou un policier le droit de tirer notamment lorsque sa propre sécurité est menacée. « Si un civil, qui a une arme, voit les forces de l’ordre et de sécurité et tente de fuir, c’est permis de tirer sur lui mais le policier ou le militaire doit être sûr que le civil porte cette arme, sinon c’est un crime. » Il évoque une autre circonstance. « Quand par exemple un individu se comporte comme un fou et veut blesser ou tuer des gens avec des armes blanches comme des machettes, si tu vois qu’il passe déjà à l’acte et que tu te trouves dans l’incapacité de l’arrêter, tu peux lui tirer dessus pour sauver la vie de ces gens. »
Et notre intervenant ajoute que « lorsqu’un individu menace la sécurité du militaire ou du policier, et saute sur lui dans l’intention de lui prendre son arme, là également c’est légitime de se défendre mais aussi il doit être toujours sûr qu’il y a des témoins et que la personne a tenté publiquement de lui prendre son arme. »  
Une tentative d’évasion d’un détenu donne aussi le droit de tirer afin de lui barrer la route, martèle un membre des corps de défense et de sécurité.

Quid des sanctions ?


Réagissant sur les actes commis par le colonel Thaddée Kwizera et ses agents de transmission notre intervenant explique que chacun répond de ses actes. « Si ce sont les A.T qui ont tiré, ils ne vont pas se justifier comme quoi ils ont reçu l’ordre de l’officier. Chacun répond de ses actes et doit réparer aussi les dégâts causés. »


Pour bannir de telles pratiques, H.G, pense qu’il doit y avoir plusieurs formations pour apprendre aux gens comment garder la discipline, que ce soit du côté des forces de l’ordre et de sécurité mais aussi du côté des civils. « Des indisciplinés existent de ces deux côtés, ce qui fait que le gouvernement devrait penser à enseigner la discipline et le respect à toutes ces catégories. »

Gitega : Un retraité de l’armée assassiné à Gishubi

Gitega : Un retraité de l’armée assassiné à Gishubi

Le corps d’un militaire en retraite a été découvert dans la matinée de mardi 13 décembre dans la vallée qui sépare les collines Ruhande et Gishubi. Selon les habitants de Ruhande, la victime a été attaquée par des inconnus alors qu’elle rentrait chez elle dans la nuit de lundi.

Pierre Ngendanzi surnommé Mabuye rentrait chez lui à Ruhande en provenance du marché de Gishubi lorsqu’il a été attaqué par des personnes non identifiées selon les habitants de Ruhande. Ces derniers expliquent que le corps de ce retraité de l’armée portait une blessure au niveau de la tête quand il a été découvert le lendemain dans un ruisseau situé dans la vallée qui sépare les collines Ruhande et Gishubi. « Ses assassins se sont également emparé de tout ce qu’il avait sur lui notamment son téléphone portable. Ses béquilles ont été retrouvées là où ils les avaient jetées ».    

 

Les habitants de la colline Ruhande indiquent qu’ils ne comprennent pas pourquoi ce retraité issu des Forces Armées Burundaises, ex-FAB, a été tué alors qu’il entretenait de bonnes relations avec tout son entourage.  

Ses proches réclament des enquêtes minutieuses pour identifier les auteurs de l’assassinat de ce sexagénaire afin qu’ils soient punis conformément à la loi. 

Certains habitants de la commune Gishubi signalent que la localité où le militaire en retraite de 63 ans a été tué, est la même où il avait été blessé, fusillé par les combattants du CNDD-FDD quand ils étaient encore au maquis.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 147 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech