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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une vingtaine d’églises fermées à Nyabihanga

Près d’une vingtaine d’églises ont été fermées en commune de Nyabihanga de la  province de Mwaro. La mesure a été prise par l’administration communale suite aux conditions hygiéniques non remplies.

 En  tout, 17 églises et une mosquée ont été sommées de fermer sur 11 collines de la commune de Nyabihanga en province de Mwaro. La colline Magamba à elle seule a vu 4 de ses églises sommées  de  fermer. Sur la colline Gatwe, 3 églises et la seule mosquée que compte la commune de Nyabihanga ont été fermées. Sur la colline Mbogora,  2 églises dont l’une vieille de 21 ans ont été fermées également.

Cette fermeture  a été exigée par  Gérard Nizigiyimana, administrateur communal de Nyabihanga ce lundi 25 juillet dans une décision no 531.1305/1/2022 portant fermeture des églises qui exercent leur culte  dans l’illégalité du moins  selon la décision. Le manque d’hygiène et le  non-respect  de la distanciation réglementaire sont les principales causes de fermeture  de ces lieux de culte. Sur  la liste figure aussi des églises qui sont accusées  par l’administration  d’exercer leurs cultes dans des locaux servant de cabarets ou dans des maisons d’habitation.

Dans une correspondance adressée aux gouverneurs de provinces le 12 mars dernier, Gervais Ndirakobuca, ministre en charge de l’Intérieur,  leur avait recommandé de prendre des mesures contraignantes à l’encontre des églises et confessions religieuses en situation irrégulière.

Selon les observateurs, la prolifération  des lieux de culte avait atteint une allure inquiétante au Burundais. Depuis la crise de 1993,  les églises seraient passées d’une dizaine à près de 700 partout au pays.

Le campus Rohero menacés d’excréments par manque d’eau.

Les étudiants de l'université du Burundi au Campus Rohero craignent d'attraper des maladies liées au manque d'hygiène. Depuis 3 jours, ils manquent d'eau potable alors que ce Campus compte un effectif important d'étudiants. Ces derniers demandent aux responsables de cette université et à la Régideso de leur fournir de l'eau.

Les étudiants du Campus Rohero disent qu'ils n’ont pas d'eau potable depuis lundi dernier jusque ce mercredi. Ils craignent d’attraper différentes maladies liées au manque d'hygiène vu que les latrines sont pleines de déchets par manque d'eau pour faire la propreté. De plus, les étudiants qui fréquentent la bibliothèque respirent des odeurs nauséabondes dégagées des latrines. « Le manque d’eau potable s’est manifesté depuis ce lundi jusqu’aujourd’hui. Par conséquent, les toilettes sont pleines de déchets au point de ne pas trouver d’espace où mettre le pied. Alors, nous sommes vraiment étonnés de voir qu’un tel campus peut manquer d’eau jusqu’à ce point et que rien ne soit fait pour résoudre ce problème. Nous voyons que cela peut nous causer des maladies parce que quand nous allons le matin à la bibliothèque pour réviser les cours, on respire des odeurs nauséabondes provenant de ces déchets », se plaint un des étudiants.

Les travailleurs qui font la propreté au Campus Rohero ont commencé à aller puiser de l'eau dans la rivière Muha située près de ce Campus. Mais, la petite quantité d'eau puisée ne peut pas suffire étant donné le grand nombre d'étudiants qui fréquentent ce Campus. « Aujourd’hui, les travailleurs ont puisé de l’eau avec des sceaux et ils ont essayé de nettoyer les latrines. Mais, cela n’a pas changé grand-chose car les excréments restent à la surface par manque d’eau suffisante pour les chasser et étant donné l’effectif important d’étudiants dans ce campus. Nous pouvons attraper des maladies si le problème n’est pas résolu », poursuit- il.              

Ces étudiants demandent avec insistance aux responsables de l'université du Burundi et à la Régideso de résoudre ce problème dans l'immédiat afin qu'ils soient approvisionnement en eau potable comme c'était le cas auparavant.

La mesure de stabulation permanente pas du tout appliquée à Nyanza- Lac.

Le non- respect de la mesure de stabulation permanente en commune Nyanza-Lac risque de favoriser la propagation de la fièvre du Rift Valley dans toute la province de Makamba. Cette maladie pourra aussi s’étendre à la province voisine de Rumonge suite à la transhumance qui s’y observe.

La fièvre du Rift Valley s’est fait déjà déclarer sur les collines de Rimbo et Rubindi, toutes de la zone Mukungu en commune Nyanza-Lac. Toutefois, cette maladie pourrait s’étendre dans d’autres localités car  la mesure de stabulation permanente n’est pas observée à Nyaza- Lac. « La mesure de stabulation permanente n’a duré qu’un laps de temps ici chez nous. Les chèvres les vaches ou les moutons broutent sur les collines. A Nyanza-Lac par exemple dans les localités de Mvugo et Mugerama, on sort aisément le bétail pour les emmener paitre sur les collines », révèle une source.

Cette maladie pourrait aussi gagner du terrain en franchissant les limites provinciales pour attaquer d’autres provinces suite à la pratique de la transhumance qui s’observe en province de Rumonge. « En zone Kigwena par exemple,  les vaches sont sorties pour aller paître sur les collines. Et d’ailleurs, il y a eu même la transhumance ces derniers jours des vaches qui sont venus de Vyanda pour Kigwena et on compte les laisser à Kigwena durant tout cet été », ajoute notre source.

Les habitants de la commune Nyanza-Lac indiquent que malgré cette menace les autorités administratives de cette commune ne font rien pour punir ceux qui violent la mesure de stabulation permanente à part de demander aux éleveurs d’isoler les vaches qui seraient atteintes de cette maladie. RPA/JPF

Spéculation dans le commerce des produits Brarudi à Rutana.

Les habitants de commune et province Rutana dénoncent la spéculation sur les boissons de la Brarudi faite par les vendeurs de ces boissons. Ils font savoir que ces vendeurs ont augmenté une somme comprise 500 et 1000 fbu par rapport aux prix officiels  pour les boissons alcoolisées.

Les vendeurs du quartier Birongozi de la commune de Rutana sont pointés du doigt dans la spéculation sur des boissons de la Brarudi. Les habitants de la localité indiquent que les prix qui ont sensiblement grimpé sont ceux des boissons alcoolisées. « Le prix officiel d’Amstel est de 1900 francs burundais mais se vend a entre 2500 et 3000 francs. Celui de la Primus est de 1500 mais se vend actuellement entre 1700 et 2000francs burundais », raconte un habitant de la localité.

Plus étonnant, cette spéculation se fait au vu et au su des autorités administratives. Les habitants de Rutana demandent que cette spéculation cesse. « Nous demandons que les prix officiels des boissons de la Brarudi soient respectés. Que ces vendeurs ne spéculent pas comme ils veulent. Ce qui nous étonnent est que les administratifs ne réagissent pas à cette situation. Qu’ils sortent de leur silence car parfois on pense qu’ils sont complices dans cette spéculation », insiste- t- il.

Cette spéculation sur les boissons de la Brarudi s’observe également au quartier de Karinda de la même commune de Rutana selon toujours nos sources.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre Éric NTIRAMPEBA, administrateur de la commune Rutana, mais sans succès.

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