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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La ville de Bujumbura vit au rythme des coupures du courant électrique.

Coupures répétitives du courant électrique ces derniers jours en Mairie de Bujumbura. Les habitants de la capitale économique  qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que des fois ils passent toute une journée sans électricité. Ce qui  perturbe leurs activités.

Des habitants de la Mairie de Bujumbura  ont révélé à la RPA  que ces derniers jours ils ne peuvent pas passer toute une journée sans qu’ils soient confrontés à des  coupures du courant électrique fourni par la REGIDESO. Ces deux citoyens qui exercent leurs activités au centre-ville de Bujumbura disent qu’ils commencent à penser que la REGIDESO aurait  relancé  le système de distribution par délestage sans avertir ses clients. « A)  Ecoutez les bruits des groupes électrogènes. Par exempl, ici sur l’avenue de la victoire, il n’y a pas de courant électrique depuis  samedi dernier.  Ce qui est étonnant est qu’à l’avenue de la mission il y a du courant électrique. Donc, personne ne comprend ce qui se passe. On dirait que nous sommes retournés à l’époque des délestages. B) Nous obtenons de l’électricité par chance. On ne sait pas réellement la cause. Une partie est servie et l’autre non. Et les  gens se débrouillent avec des groupes », ont- ils témoigné.

C’est la même situation  dans  d’autres localités de la Mairie de Bujumbura. Des habitants des différents quartiers  sont aussi confrontés à ces coupures répétitives de courant électrique. « Des coupures sont également fréquentes dans les quartiers. On peut passer 3 heures voire même une demi-journée sans électricité », révèle un habitant d’un des quartiers de la ville.

Par conséquent, il est donc devenu difficile sinon impossible d’exercer les activités génératrices de revenus en Mairie de Bujumbura, indiquent nos sources. La situation s’est  compliquée davantage avec la pénurie du carburant qui s’observe actuellement au pays, renchérissent ces mêmes sources. Et ces dernières d’expliquer qu’ils étaient capables de continuer leurs activités avec l’usage de leurs groupes électrogènes.  Ce qui n’est plus le cas à cause de la pénurie du  carburant. Ils demandent ainsi à la REGIDESO de chercher  une solution à ce problème.

La RPA a téléphoné le directeur général de la Regideso, Major Jean-Albert Manigomba mais il n’a pas répondu à l’appel.

Le HCR promet d’aider Gitega pour la réintégration des rapatriés.

Le haut-commissariat pour les réfugiés- Burundi confirme   que  la plupart des rapatriés sont quotidiennement confrontés  à plusieurs problèmes. L’un des problèmes majeurs étant  le manque d’abris. Pour  permettre  à ces burundais à mieux se réintégrer, le HCR et le PNUD se  proposent  d'aider le gouvernement du Burundi  à construire des  villages ruraux. Les rapatriés  pourraient  y cohabiter avec des résidents  vulnérables.

Beaucoup  de  burundais ont vendu leurs propriétés avant de fuir tandis que d'autres reviennent pour les trouver occupées ou inhabitables. C’est du moins ce que l’on peut lire dans un communiqué  de presse  du HCR publié    ce 27 octobre. Selon ce communiqué, le HCR   estimait en août dernier que 37 % des rapatriés n'avaient pas pu accéder à leurs anciennes maisons à leur retour.

Conformément au plan national de réintégration des réfugiés du Burundi, précise  le communiqué, le HCR et le PNUD ont proposé d'aider le gouvernement du Burundi à construire trois villages ruraux .Ces villages devraient être  construits  dans les provinces qui accueillent le plus de rapatriés. Le HCR et le PNUD envisagent que ces villages aident  les rapatriés, les personnes déplacées à l'intérieur du pays et d'autres personnes vulnérables à mieux se réintégrer. 

Pour Abdul Karim Ghoul, représentant du HCR au Burundi, les gens peuvent accéder aux services de base, y compris la santé et l'éducation, et  se créer   d'opportunités pour devenir autonomes. Abdul Karim Ghoul, représentant du HCR au Burundi  juge que  cela  devrait également favoriser la cohabitation  pacifique des différentes communautés. "Nous faisons de notre mieux pour aider les rapatriés à mieux s'intégrer dans leur communauté. Mais, cela nécessite des contributions et un soutien énorme",  a ajouté Ghoul.

Il a souligné qu'un soutien accru était nécessaire de la part des donateurs et des agences de développement.  « Le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés Burundi 2021 ‘’  lancé en février dernier est actuellement financé à seulement 10 % », fait –il remarquer.

Depuis le début de l'exercice de rapatriement en 2017, le HCR indique que plus de 180 000 Burundais sont rentrés du Kenya, de l'Ouganda, de la Tanzanie, du Rwanda et de la République démocratique du Congo.

Maisons, écoles et champs emportés par des pluies à Gihogazi

Les pluies torrentielles qui se sont abattues deux jours successifs en commune de Gihogazi province Karuzi ont causé plusieurs dégâts matériels. Les champs, les maisons et les écoles ont été détruits.

27 maisons de  la commune Gihogazi en province Karuzi ont été détruites par les fortes pluies de ce  mardi et mercredi. Parmi ces maisons,  14 sont du chef-lieu de la commune Gihogati, 7 de la colline Bikinga et 6 de la colline de Murago. 

7 salles de classes ont été également détruites par ces pluies torrentielles. 4 sont de l’école fondamentale  Ramba et 3 de l’école fondamentale  Gihogazi 1.

Les champs de bananeraies, de maïs et de manioc de la colline Nyabikinga, Murago et du chef-lieu de la commune Gihogazi ont été sérieusement endommagés. Les cultivateurs sont dans la désolation.

Les administratifs en commune Gihogazi demandent au gouvernement et aux bienfaiteurs de leur venir en aide.

De fortes pluies ont aussi fait  beaucoup de dégâts en commune et province Kayanza ce mercredi. Plusieurs champs de différentes cultures d’une superficie de 45 hectares ont été endommagés. 17 maisons ont été détruites sur différentes collines de la commune Kayanza et des toitures de cinq salles de classes emportées.

Les administratifs en commune Kayanza demandent aux agriculteurs touchés par ces pluies de remplacer les cultures endommagées. Et ils appellent la population à faire preuve de solidarité durant cette période difficile.

Les habitants du quartier Gatunguru réclament à la Regideso de leur servir en eau potable.

Les habitants du quartier Gatunguru de la zone Rubirizi en commune Mutumbuzi de la province Bujumbura demandent que leur quartier soit aussi alimenté  en potable par la REGIDESO comme  ce sera le cas pour leurs quartiers voisins. Les habitants de ce quartier indiquent que l’Hydraulique n’est plus à mesure de leur servir en eau.

Les  quartiers voisins  du quartier Gatunguru qui seront alimentés en eau par la Regideso sont Carama 1et 2, Gahahe et Somalie. Les habitants de Gatunguru demandent  d’être  également servi par la Regideso car ils ont les mêmes  problèmes que leurs voisins. L’Hydraulique  ne  leur donne plus de l’eau depuis une longue période comme le témoigne un habitant dudit quartier.  « Nous voulons l’adduction faite par la Regideso. Premièrement, le compteur de la Regideso est moins cher et coûte deux cent cinquante milles. En plus, l’eau coule   à tout moment.  Mais,  le compteur de l’Hydraulique coûte neuf cent milles. Si tu ajoutes les accessoires,  ça te coûte un million  et on te donne de l’eau une fois ou deux fois par mois.  Nous demandons de ne pas être oublié  puisque Gahahe et une partie de Carama étaient alimentés avant  par l’Hydraulique. Qu’on nous donne, nous aussi, l’eau de la Regideso.  Nous ne comprenons pas pourquoi nous devons  continuer d’être avec  l’Hydrolique alors qu’ils ne font que voler notre argent ».        

Les habitants du quartier Gatunguru font savoir qu’ils ont appris que l’Hydraulique serait en train de demander que leur quartier ne soit pas  servi par la Regideso pour ne pas perdre tous les clients. Les habitants de Gatunguru  s’insurgent contre  cette attitude car, selon eux,  ce service n’est plus capable de leur donner de l’eau. « Nous avons entendu que la Regideso aurait voulu  nous ajouter sur la liste des autres quartiers. Mais, l’Hydraulique aurait négocié   pour  garder notre quartier. Non, nous nous insurgions contre cette attitude des responsables de  l’Hydraulique. Moi aussi, je suis client de ce service  mais nous avons eu de l’eau une seule fois dans un mois. Comment allons-nous vivre ? Nous avons leurs compteurs. Mais, ça  n’empêche que nous allons puiser l’eau sale des puits. Nos enfants souffrent déjà des maladies de la peau. Parfois, on manque même cette eau  des puits », a- t- il ajouté.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre les  responsables de la Regideso  et de l’Hydraulique.

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