Dans la province Gitega, une hausse alarmante des prix des denrées de base en seulement trois mois plonge les habitants dans le désarroi. Face à cette inflation galopante, la population appelle à l'aide, ne sachant plus comment subvenir à ses besoins essentiels.
La province Gitega traverse une crise économique, marquée par une flambée vertigineuse des prix des produits alimentaires de première nécessité. Les témoignages recueillis par la RPA dressent un tableau sombre de la situation, révélant l'ampleur du désespoir qui s'empare des habitants.
En l'espace de trois mois seulement, le coût de la vie a connu une augmentation spectaculaire. Un régime de bananes vertes, autrefois accessible à 3 000 ou 5 000 francs burundais, atteint désormais les 10 000 francs. Le prix des haricots a bondi de 2 500 à 3 500 francs, illustrant une tendance générale à la hausse qui touche l'ensemble des produits de base.
L'inflation ne se limite pas aux produits agricoles. Le pain a vu son prix doubler, passant de 1 500 à 3 000 francs. Le sucre a connu une hausse spectaculaire, grimpant de 3 500 à 8 000 francs. Même le charbon, essentiel pour de nombreux ménages, n'est pas épargné, avec un sac passant de 30 000 à 40 000 francs.
Cette situation plonge les habitants de Gitega dans un profond désarroi. « Rien n'est facile au Burundi », confie un résident, exprimant l'inquiétude générale face à cette crise qui menace la survie même des familles. La population, déjà fragilisée par une pauvreté extrême, se trouve confrontée à des choix impossibles pour se nourrir.
Les habitants de Gitega lancent un appel désespéré aux autorités. Ils demandent des mesures urgentes pour endiguer la hausse des prix et soulager la pression sur les ménages. La situation à Gitega reflète une tendance nationale préoccupante, avec des augmentations similaires observées dans d'autres régions du pays.