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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Camp de Nyarugusu : Le paludisme menace la vie des réfugiés burundais

Camp de Nyarugusu : Le paludisme menace la vie des réfugiés burundais

Le camp de réfugiés de Nyarugusu (Tanzanie)  fait face à une recrudescence alarmante des cas de paludisme, mettant en péril la santé et la vie de milliers de réfugiés burundais. Cette situation critique soulève des inquiétudes quant à la capacité des services de santé à répondre efficacement à cette crise sanitaire.

Les réfugiés burundais rapportent une augmentation significative des cas de paludisme dans l'ensemble du camp. « Nous estimons que c'est une épidémie. Certains ménages ont 4 ou 5 malades de malaria, d'autres ont tous les membres souffrant de cette maladie », témoigne un résident du camp.

La situation est aggravée par un manque criant de ressources médicales. Les patients ne présentant pas de symptômes graves se voient souvent refuser un traitement adéquat. « Dans des structures sanitaires, seules les personnes gravement malades sont traitées, les autres ne sont pas correctement soignés », déplore un réfugié.

Face à cette crise, les réfugiés lancent un appel urgent aux autorités sanitaires du camp. Ils réclament des traitements efficaces à tous les patients atteints de paludisme, la réouverture des établissements de santé fermés ainsi que le déploiement de médecins expérimentés pour traiter les cas de paludisme.

Les responsables de l'Organisation non gouvernementale Medical Team International, chargée du secteur de la santé dans le camp de Nyarugusu, n'ont pas pu être joints pour s'exprimer sur cette crise sanitaire.

Mpox au Burundi : L’épidémie s'intensifie, l’UNICEF répond à l’urgence

Mpox au Burundi : L’épidémie s'intensifie, l’UNICEF répond à l’urgence

L'épidémie de Mpox continue de se propager à travers le Burundi, touchant désormais 43 des 49 districts sanitaires du pays. Selon un rapport récent de l'UNICEF, la situation s'est considérablement aggravée, avec 1 607 cas confirmés et 3 452 cas suspects enregistrés jusqu'à fin octobre 2024.

La capitale Bujumbura reste l'épicentre de l'épidémie, concentrant 59,9% des infections confirmées. Cette forte concentration s'explique par la densité élevée de la population et les pénuries chroniques d'eau dans la ville. Cependant, l'UNICEF souligne une augmentation inquiétante des nouveaux cas dans d'autres régions, notamment dans les districts sanitaires de Gitega et Kayanza.

Face à cette propagation alarmante, l'UNICEF, en collaboration étroite avec le ministère de la Santé, a renforcé sa réponse. Deux nouveaux centres d'isolement ont été établis dans les hôpitaux de Gitega et Kayanza, s'ajoutant à celui déjà opérationnel à la Clinique Prince Louis Rwagasore de Bujumbura. Ces trois centres ont pris en charge environ 1 200 patients atteints de Mpox depuis la déclaration officielle de l'épidémie le 25 juillet 2024.

 

 Burundi : Renforcement des laboratoires pour une riposte  au Mpox

Burundi : Renforcement des laboratoires pour une riposte au Mpox

Le Burundi intensifie sa lutte contre l'épidémie de variole du singe (Mpox) en renforçant son secteur laboratoire, un pilier essentiel jusqu'ici confronté à une pénurie de personnel qualifié. Selon un communiqué de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publié le 27 novembre sur le site Web Relief, plus de 120 techniciens de laboratoire ont été formés aux techniques d'échantillonnage et d'analyse.

Cette initiative, menée par les autorités sanitaires avec le soutien de l'OMS, fait suite à une évaluation de la situation. Un technicien bénéficiaire de la formation a souligné son utilité pour mieux gérer les échantillons durant l'épidémie de Mpox. Les laboratoires ont également été équipés de matériel essentiel, notamment un séquenceur pour des tests de diagnostic rapide.

La situation antérieure était particulièrement critique à l'hôpital de Kamenge à Bujumbura, le district le plus touché. Un technicien de laboratoire médical y témoigne : « Nous n'étions que deux techniciens et prélevions au moins 10 échantillons par jour, parfois même en pleine nuit. Le manque de matériel d'emballage à trois couches rendait difficile la manipulation et le transfert des échantillons au laboratoire national. »

Dr Parfait Shingiro, Chef du Service de l'information et de la communication sanitaire du Centre d'opérations d'urgence de santé publique, souligne l'importance de cette formation pour décentraliser le dépistage au niveau des districts et impliquer le niveau local dans la gestion de l'épidémie.

Au 17 novembre, le Burundi était le deuxième pays le plus touché en Afrique avec 2003 cas confirmés de Mpox, selon l’OMS. L'épidémie a été déclarée pour la première fois dans le pays le 25 juillet.

 Bujumbura Mairie: Les affiliés de la MFP privés de médicaments essentiels

Bujumbura Mairie: Les affiliés de la MFP privés de médicaments essentiels

Les affiliés de la Mutuelle de la Fonction Publique (MFP) à Bujumbura se trouvent dans une situation préoccupante en raison de l'accès limité aux médicaments prescrits. Malgré les ordonnances médicales, de nombreuses pharmacies refusent de délivrer les médicaments nécessaires aux patients couverts par la mutuelle.

Les affiliés rapportent qu'ils sont souvent informés que les médicaments ne sont pas disponibles, même lorsque ce n'est pas le cas. Un affilié a confié : « Même quand tu es hospitalisé et qu’on te prescrit des médicaments, on te dit qu’ils ne sont pas disponibles si tu utilises la mutuelle. Tu les obtiens seulement si tu acceptes de les acheter à cent pour cent. »

Selon certaines sources au sein des pharmacies collaborant avec la MFP, le gouvernement aurait accumulé une dette importante envers elles, ce qui incite ces dernières à ne plus fournir de médicaments aux affiliés. Cette situation perdure depuis longtemps, et ni le gouvernement ni le parlement n'ont encore proposé de solution pour remédier à ce problème.

Les affiliés, désespérés, appellent le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise. L'un d'eux a exprimé : « Nous demandons au gouvernement de tout faire pour que les affiliés de la mutuelle trouvent facilement les médicaments, comme c’est mentionné dans les accords entre l’État et son personnel. Que le gouvernement prenne au sérieux ce problème surtout que c’est notre droit d’avoir les médicaments. »

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