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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Meurtre d'un élève à Ngozi : La communauté réclame justice

Meurtre d'un élève à Ngozi : La communauté réclame justice

Un jeune élève, Desiré Nkezahimana, a été sauvagement assassiné par quatre individus armés, identifiés comme des Imbonerakure. Le crime a été commis  dimanche soir sur la colline Runini, zone Kananire en commune Tangara de la province Ngozi.

Les faits se sont déroulés le dimanche soir, le 12 janvier, vers 22 heures, lorsqu'un groupe de quatre Imbonerakure a appréhendé Nkezahimana à son domicile. Le jeune homme a été accusé du vol d'un téléphone portable, une allégation qui a rapidement dégénéré en violence physique.

Selon les témoignages recueillis, les agresseurs ont forcé Nkezahimana à les accompagner jusqu'à un bistrot local. C'est au cours de ce trajet que la situation a pris une tournure tragique. La victime a été poignardée à la poitrine, laissant peu de chances à sa survie. Malgré les efforts désespérés de ses parents pour le sauver, Desiré Nkezahimana a succombé à ses blessures ce lundi matin à l'hôpital.

Deux suspects, dont un certain Elyse Kwizera,  meneur du groupe, ont été appréhendés par la police. Cependant, deux autres suspects restent en fuite. La population de Tangara exige que justice soit rendue, appelant à ce que tous les responsables de cet acte odieux soient traduits devant les tribunaux.

 Cibitoke : Une nuit de violence orchestrée par des Imbonerakure

Cibitoke : Une nuit de violence orchestrée par des Imbonerakure

Une série d'agressions violentes a secoué la colline Mparambo 1, commune de Rugombo, province Cibitoke, dans la nuit du samedi 11 janvier 2025. Selon les témoignages recueillis, des membres du groupe Imbonerakure sont à l'origine de ces actes de violence qui ont fait au moins deux victimes.

Le propriétaire d'un bistrot, Emmanuel Nduwayo, a été la principale victime de cette attaque. Il a été poignardé à plusieurs reprises au cou, à la bouche et aux bras par un homme identifié comme David Dukundane, membre des Imbonerakure. L'agression s'est déroulée dans l'établissement même de Nduwayo, où Dukundane et quatre autres individus étaient présents.

Les témoins rapportent que l'agresseur a d'abord proféré des insultes envers les clients avant de s'en prendre physiquement au propriétaire. La situation a rapidement dégénéré : l'épouse de Nduwayo, venue à son secours, a été battue et dépouillée de son sac à main contenant de l'argent. Une autre personne qui a tenté d'intervenir a également été violemment agressée et se trouve actuellement hospitalisé à Rugombo.

Suite à ces événements, la police a procédé à l'arrestation de deux suspects ce dimanche matin : David Dukundane et un certain Edison surnommé "Gasongo". Trois autres suspects sont toujours en fuite.

Les habitants de Rubuye, où se sont déroulés les faits, affirment que ce groupe d'Imbonerakure n'en est pas à son premier méfait. Ils accusent les autorités locales de protéger ces individus, leur permettant d'agir en toute impunité. La population exige maintenant que justice soit rendue et que les coupables soient sévèrement sanctionnés.

Le chef du secteur Rubuye, Deus Manirakiza, a confirmé les faits et indiqué avoir transmis un rapport à sa hiérarchie. Les tentatives pour obtenir une réaction du procureur de la République en province Cibitoke, Jean-Paul Nsavyimana, sont restées sans réponse.

 

Buganda : Le commerce illicite de carburant vire au drame sur la Rusizi

Buganda : Le commerce illicite de carburant vire au drame sur la Rusizi

Deux habitants de Nyamitanga, en commune Buganda, province Cibitoke, ont été abattus par des militaires burundais le vendredi 10 janvier 2025 alors qu’ils tentaient de traverser la rivière Rusizi en provenance de la République Démocratique du Congo. Cinq autres personnes ont été grièvement blessées. Ces victimes étaient impliquées dans le commerce frauduleux de carburant, une activité devenue courante dans cette région en raison de la pénurie sévère qui frappe le Burundi depuis plusieurs mois.

Le Burundi traverse une crise socio-économique marquée par une pénurie aiguë de carburant, obligeant certains citoyens à se tourner vers des circuits clandestins pour s’approvisionner en RDC. Cependant, l’arrivée récente de jeunes militaires dans la zone de Nyamitanga a exacerbé les tensions. Ces derniers sont accusés d’avoir recours à des méthodes brutales pour réprimer ce trafic, semant la peur parmi les habitants. Un résident témoigne : « Les anciens militaires étaient moins agressifs. Maintenant, au moindre mot, on risque un coup de feu. La situation est invivable. Nous avons peur et ne savons plus que faire. »

La peur provoquée par les tirs a poussé plusieurs habitants à fuir leurs maisons, laissant leurs biens sans surveillance. Certains rapportent des vols massifs pendant leur absence.  « J’ai perdu mes trois chèvres. Je ne sais pas qui les a volées, car j’ai dû fuir à cause des coups de feu », déplore un habitant.

Des voix de Buganda s’élèvent pour demander une intervention des autorités nationales. Les habitants appellent notamment le président burundais à discipliner les forces armées et à privilégier des mesures judiciaires plutôt que des exécutions sommaires.

La rédaction a tenté d’obtenir une réaction officielle auprès de l’administrateur communal Pamphile Hakizimana, mais n’a pas obtenu de réponse.

 

Disparition inquiétante à Maramvya: Sheikh Seif Ramadhani introuvable depuis un mois

Disparition inquiétante à Maramvya: Sheikh Seif Ramadhani introuvable depuis un mois

La disparition de Sheikh Seif Ramadhani, un résident de la 14ᵉ transversale de la zone Maramvya, commune Mutimbuzi, province Bujumbura, suscite une vive inquiétude. L'homme a été vu pour la dernière fois le 11 décembre 2024, alors qu'il se rendait à la prière matinale dans une mosquée locale.

Selon des témoins, Sheikh Ramadhani a été enlevé par des hommes en uniforme de police, à bord du véhicule de Venant Miburo, responsable du Service National de Renseignement (SNR) dans la province Bujumbura.

Depuis cet incident, la famille de Sheikh Ramadhani vit dans l'angoisse. Malgré des recherches intensives, aucune trace de l'imam n'a été retrouvée. Un proche de la famille témoigne : « Nous avons cherché partout. Au cachot du SNR, à la prison centrale de Mpimba, dans différents autres cachots, mais sans succès. Nous ne savons pas s'il est incarcéré ou s'il est déjà mort. »

La disparition de Sheikh Ramadhani a un impact profond sur sa famille. « Les enfants ne sont pas tranquilles depuis ce jour, ils ne veulent pas manger. Personne n'est tranquille dans la famille. C'est lui le responsable de la famille », explique la source.

La famille lance un appel désespéré aux autorités. Elle demande l'aide de la police, des responsables des forces de l'ordre, de la justice et des autres institutions du pays pour retrouver Sheikh Ramadhani.

Contacté par la rédaction de la RPA pour commenter cette affaire, Venant Miburo, chef du SNR en province de Bujumbura, a raccroché après une brève présentation.

 

 

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