Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Crainte de famine au camp de réfugiés de Nakivale.

Les réfugiés burundais du camp de Nakivalé en Ouganda craignent la famine suite à la sécheresse prolongée qui a endommagé les cultures. Pire, le peu de cultures qui ont survécu ont été endommagées par le bétail.

Beaucoup de soleil a sévit au camp des réfugiés burundais de Nakivale depuis le mois d’Avril 2022. A cause de cette sécheresse, les réfugiés font savoir qu’ils n’ont rien récolté dans les champs car les cultures ont été asséchées. Ce cultivateur fait savoir que même le peu de cultures a été endommagé par le bétail. « Depuis le mois d’Avril,  il n’a pas plu. Cela a empêchénles plantes à pousser. Par conséquent,  la récolte n’a pas été bonne du tout. Comme il n’y avait même pas de pâturage, les éleveurs ont  nourri leur bétail avec nos plantes. Actuellement, il n’y a plus rien sur les montagnes car le soleil était dur », a précisé un réfugié.   

Pour le moment, les réfugiés burundais de Nakivale en Ouganda révèlent qu’ils vivent dans de mauvaises conditions car même l’aide qu’ils recevaient de la part du Haut-commissariat des Réfugiés est devenu insuffisante. La plupart d’entre eux ne fait que pleurer. « Ce n’est pas du  tout facile. Nous n’attendons  rien de l’aide que nous recevions. Nous recevons une petite quantité d’aide.  Mais, ils nous avaient dit qu’ils peuvent  bientôt augmenter l’aide et nous attendons cette promesse jusqu’à présent. Peut-être qu’ils vont faire quelque  chose. La réalité est que la situation est très mauvaise pour les réfugiés burundais. La récolte n’a pas été bonne et le soleil était très sévère dans les champs des réfugiés de Nakivale », a- t- il poursuivi. 

En plus de cette situation, les prix des denrées alimentaires les plus sollicités comme le haricot et les maïs sont devenus de plus en plus chers suite à cette mauvaise saison culturale.

Les enfants de Gitega proposent l’apprentissage des métiers pour mieux quitter la rue

Au lendemain de l’expiration de l’ultimatum de la ministre des droits de l’homme, la présence des enfants en situation de la rue reste une réalité dans la ville de Gitega. Ces enfants demandent plutôt qu'ils soient emmenés dans des centres où ils peuvent bénéficier des formations de métiers pour que dans l'avenir ils arrivent à dépendre d'eux-mêmes.

Le délai de deux semaines données par la ministre de la solidarité nationale et des droits de l’homme pour que tous les enfants de la rue quittent ces endroits est arrivé à terme ce mardi. Pourtant,  ces enfants se remarquent toujours en grand nombre dans certains endroits de la capitale politique de Gitega.

Ils sont souvent devant les restaurants, dans les parkings des bus de transport en commun, au marché central de Gitega, devant les maisons de cinéma, dans les différentes rues du centre-ville de Gitega et dans les quartiers situés tout près du centre-ville. Mais, ces enfants craignent les policiers et se déplacent par petits groupes de deux à trois personnes. Les administratifs ou les policiers ne courent pas derrière eux pour les arrêter.

Ces enfants souhaitent d’être placés dans des centres pour enfants afin qu’ils bénéficient des formations des métiers. Cela les aideraient à quitter définitivement la rue, disent- ils.

Parmi les métiers souhaités par ces enfants figurent la conduite automobile, de moto ou de vélo, la mécanique, la soudure, la réparation d’appareils électro- ménagers ainsi que d’autres petits métiers.

Ces enfants en situation de la rue demandent au gouvernement de leur donner cette chance d’apprendre ces métiers dans le but de les aider à avoir un meilleur avenir sans devoir plus mendier dans la rue.

Les riziculteurs de la zone Gatumba sont toujours en attente de l’engrais de la dernière saison culturale.

Les riziculteurs de  la zone Gatumba  en commune  de Mutimbuzi de la  province de Bujumbura  réclament  les engrais chimiques pour lesquels ils ont payé  la totalité de  l’argent  depuis la saison des pluies de l’an 2021. De plus, ils demandent au gouvernement d’autoriser aux autres d’importer ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes.

Ces riziculteurs de la zone de Gatumba sont estimés à 700  et disent qu’ils ont payé depuis le mois de septembre 2021 la totalité de la somme nécessaire pour les engrais fabriqués par l’usine FOMI.  Mais, ils n’ont pas encore été servis à ce jour.

Pour l’engrais de type TOTAHAZA ou Urée, ces habitants indiquent qu’ils ont payé une somme de 26 mille francs  équivalente au prix  d’un sac de 25 kilogrames. Pour l’engrais de type IMBURA ou DAP, le montant payé était de  29 mille francs pour un sac de 25 kilos.  Pour le moment, ces riziculteurs  indiquent qu’ils ne savent plus à  quel saint se vouer  dans la mesure  où c’est  la période de sarclage de la deuxième saison alors qu’ils n’ont pas  été servis  pour la première saison. « Au départ,  nous avons  payé  une avance. Puis,  on nous a obligés de payer le reste du montant. C’était au cours de la première saison ou saison des pluies. Maintenant,  nous sommes  dans la saison B et c’est la période de sarclage   alors que nous n’avons  pas encore eu ces engrais. Pourtant, nous avons payé cet argent via la poste comme l’avait exigé le gouvernement. Ceux qui bénéficient de ces fertilisants  sont ceux qui  l’achètent  au marché noir. Nous ne savons pas si le problème réside au sein de la FOMI ou au sein de la poste et ou encore au sein du gouvernement», se plaint un riziculteur

Ces citoyens demandent au gouvernement de donner l’autorisation aux importateurs de ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes. « Si le problème  se trouve  au niveau de  l’usine FOMI, il faut que l’Etat autorise l’engrais en provenance de l’extérieur  pour  essayer de combler le vide. Comme la FOMI est la seule usine de fabrication des engrais, elle ne peut pas satisfaire tous les agriculteurs du Burundi. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de production suffisante car il n’y a pas de fertilisants. Nombreux gardent encore leurs jetons dans les maisons », a –t- il ajouté.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Simon  NTIRAMPEBA, directeur général de l’usine de production des engrais chimiques FOMI, pour recueillir   sa réaction.

La zone Gatumba approvisionnée en eau sale.

Depuis plus d’un mois, les habitants de la zone Gatumba puisent de l’eau de robinet mélangée à de la boue et de la paille. Ils s’inquiètent pour leur santé.

Les collines de la zone de Gatumba où coule de l’eau sale de robinet sont celles de Muyange 1 et 2, Kinyinya 1 et 2 et dans quelques ménages de la colline Mushasha 1 et 2.

Les habitants de la zone Gatumba indiquent que si rien n’est fait dans l’immédiat, ils vont attraper les maladies des mains sales suite à l’eau sale qu’ils puisent dans leurs robinets. « Au fait, nous puisons de l’eau contenant de la paille sous forme de feuilles de thé. Cette eau contient aussi de la boue. Si tu mets cette eau dans un bassin, on dirait que c’est de l’eau puisée dans des caniveaux », raconte un habitant.

Ces habitants demandent à la Regideso de leur fournir de l’eau potable car, selon eux, ils enregistrent une grande perte. « Nous lançons  un appel à la Regideso de faire quelque chose pour pouvoir nous donner de l’eau potable. Qu’elle vérifie ses machines qui approvisionnent la zone de Gatumba  s’ils sont en bon état. Nous dépensons inutilement de l’argent pour les factures de l’eau alors que l’on n’a pas de l’eau potable », se plaint- il.

A côté de cette eau sale, la colline de Gaharawe, elle, ne reçoit aucune goutte d’eau.

A ce propos, la rédaction a essayé de contacter Jean Albert MANIGOMBA, directeur général de la Regideso,  mais sans succès. Quant à Siméon BUTOYI, administrateur de la commune Mutimbuzi, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 416 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech