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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura en manque de mousse

Il s’observe toujours une pénurie des produits Brarudi en Mairie de Bujumbura malgré la récente montée des prix de certains produits survenue il y a 3 jours. Là où ces boissons sont disponibles, les nouveaux prix de la Brarudi ne sont pas respectés. 

La décision de revoir à la hausse certains produits de la BRARUDI avait suscitée une lueur d’espoir chez les consommateurs qui pensaient que cela allait mettre fin à la pénurie répétitive de certaines boissons. Mais malheuereusement, rien n’a toujours pas changé.

La RPA a fait le tour dans la ville de Bujumbura. Le constat est que les produits BRARUDI continuent à se faire de plus en plus rares. En témoigne la longue file de taxi-vélos qui passaient de quartiers en quartiers à la recherche d’un probable lieu d’approvionnement. Cet habitant révèle qu’il est très difficile de trouver certaines boissons, surtout dans les quartiers périphériques. ‘’Ce qui est sidérant c’est que la pénurie des boissons s’est accentuée depuis la récente montée des prix. Les gens se lamentent beaucoup dans des bars. ‘’

Même les petits commerçants confirment cette pénurie des produits Brarudi. Selon eux, cela serait du aux grossistes qui speculent pour leurs propres intérêts. D’où les petits commerçants se voient contraints de majorer les prix pour ne pas travailler à perte. ‘’Pour nous les petits commerçants, il nous est difficile de respecter les prix officiels car normalement tu ne peux pas vendre une bouteille au prix fixé par la Brarudi alors que pour obtenir ces boissons tu dois dépenser beaucoup d’argent pour le transport à vélo. Même le peu de boissons disponible est rafflé par les grossistes qui préfèrent les garder pour eux afin de les écouler dans leurs bistrots respectifs ’’ , s’est plaint un des commerçants de Bujumbura.

Pour rappel, cette pénurie s’observe également sur d’autres produits BRARUDI qui n’ont pas fait l’objet de cette récente hausse des prix.

La RPA a tenté de joindre Rémy Ndayishimiye, chargé de la communication au sein de la BRARUDI ainsi que le secrétaire permanent du ministère du commerce, mais en vain.

Deux enfants de la rue piégés sous l’un des égouts de la capitale Bujumbura ?

Les habitants de la ville de Bujumbura interpellent les autorités municipales à entamer des recherches pour vérifier si deux des enfants de la rue n’auraient pas péri dans l’un des égouts d’évacuation du centre-ville.  C’est après qu’un de leur compagnon ait été sauvé de justesse ce dimanche par les passants qui l’ont entendu appeler au secours.

Le dimanche 18 avril, trois enfants de la rue sont entrés à l’intérieur d’un des conduits situé tout près de l’Immeuble BONAUTO, mais un seul d’entre eux en est ressorti. Selon nos sources, ce dernier a été secouru par les passants qui l’avaient entendu crier au secours au niveau du Boulevard Patrice Lumumba, juste sous les bâtiments abritant la banque BCB. Quand il a été sorti de ce trou, l’enfant était déjà en état d’asthénie. ‘’ Le plus chanceux des trois enfants s’est retrouvé sous le Boulevard Patrice Lumumba au niveau de la BCB. Il a été secouru par des passants qui l’ont entendu en train de crier au secours. Ces derniers ont d’abord enlevé les blocs ciment qui couvrent ce caniveau pour le retrouver. Il est sorti affaibli et psychologiquement atteint ’’,  témoigne un des habitants de la ville de Bujumbura qui était sur place.   

Ces habitants de la ville de Bujumbura déplorent qu’aucune action n’ait été amorcée pour secourir les deux autres dont on ignore encore le sort. Ils demandent aux autorités municipales de tout faire pour trouver une solution durable à cette problématique des enfants de la rue. Et ces habitants de suggérer que, en attendant que cela soit effectif, tous les trous qui permettent à ces enfants d’entrer facilement à l’intérieur de ces caniveaux soient bouchés.

Le HCR résolu à cataloguer l’assistance accordée aux réfugiés.

Dès 2021, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés  et ses   partenaires    comptent  donner la priorité  aux réfugiés les  plus vulnérables.  Moins de 2 mois après la réduction de la ration alimentaire dans l’un des camps hébergeant les réfugiés burundais, cette situation ne constitue pas un artifice pour les catégories mises à l’écart.

Entre autres catégories de réfugiés burundais auxquels  les partenaires du Haut-Commissariat des Réfugiés pour le plan de riposte vont  continuer à   donner le soutien prioritaire se trouvent les  enfants, les  femmes et les personnes handicapées ou ayant d'autres besoins spécifiques. De même, d’après les projections du HCR à l’élaboration de son plan, le soutien psycho-social et en santé mentale sera intensifié.

Néanmoins, le HCR trouve urgente la création de meilleures conditions dans l’objectif de promouvoir l'autosuffisance des réfugiés dans les pays d'asile.  Selon le plan de riposte du HCR pour les réfugiés  burundais, l’accroissement des moyens de subsistance et l'expansion des interventions monétaires peuvent  favoriser  l'inclusion financière des réfugiés et leur contribution à l'économie locale. Cette organisation  onusienne  croit à une plus forte inclusion socio-économique des réfugiés,  en particulier dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'emploi.

Les partenaires de ce  plan  régional de réponse pour les réfugiés burundais  viseront à intégrer la réponse des réfugiés aux plans de développement et aux efforts visant à promouvoir la croissance socio-économique en intensifiant les interventions de subsistance dans les camps de réfugiés, les districts d'accueil et les zones urbaines, et en garantissant l'inclusion des réfugiés dans les systèmes et services nationaux.

Jusqu’au  31 mars cette année,  le HCR indiquait que les réfugiés burundais s’élevaient  à  294 160. Avec le rapatriement librement consenti, le HCR  prévoit que  141 000 réfugiés burundais renteront en  2021.   93 000 de la Tanzanie et  40 000  du Rwanda.

Pour le HCR, les  partenariats avec le secteur privé seront renforcés pour améliorer les opportunités de travail des réfugiés grâce à des efforts de plaidoyer et de politique.

 

Une assistance sélective  est déclenchée au  camp de Mahama au Rwanda.

Les réfugiés vivant encore dans les camps vivent la mésaventure. Après que le HCR ait réduit la ration alimentaire au camp de Mahama  depuis le début du mois de mars de cette année, un classement par catégories  des réfugiés qui, dorénavant, bénéficieront de l’assistance alimentaire a débuté ce vendredi 30 avril.  ‘’ Selon les informations qui nous parviennent, les réfugiés qui seront assistés sont ceux de la première catégorie. Elle est composée de personnes qui ont des maladies incurables, les handicapés où les familles nombreuses c’est-à-dire composées de 8 personnes et plus. Ces personnes recevront 6080 francs rwandais par tête. La deuxième catégorie est composée de familles peu nombreuses où qui ont les femmes pour cheffes de ménage, une famille qui a un enfant de moins de 5 ans ou une famille qui a plus de filles aura 3040 francs rwandais par tête. La catégorie des familles qui ne bénéficieront pas d’assistance est celles dont les chefs disposent d’un diplôme. Une autre  catégorie est composée de personnes qui ont entre 18 et 59 ans, qui n’ont  aucune maladie et qui figurent seules sur le statut de réfugié ‘’, a expliqué Oscar Nsavyumuremyi, chargé de l’éducation et de la culture dans ce camp. 

Les réfugiés qui ont été rayés de la liste sont donc inquiétés de leur sort surtout que dans le contexte actuel de la Covid-19 ils ne sont pas autorisés à sortir du camp pour chercher de quoi survivre.

Le HCR conscient du calvaire que vivent les réfugiés burundais. 

Le HCR fait pour le moment face à l’insuffisance de moyens  pour assurer la survie des burundais encore dans les camps de réfugiés. Son plan régional de réponse pour les réfugiés burundais manque de financement. Dans son plan humanitaire régional pour les réfugiés  burundais pour l’année 2021, le haut-commissariat pour les réfugiés HCR  compte utiliser  222.6 million de dollars.  Cependant,  jusqu’au 31 mars,  cette organisation n’avait  collecté que 23.1 million de dollars, soit 10% du montant escompté. Toutefois, pour le HCR, il reste essentiel de fournir une protection internationale aux réfugiés qui ne cherchent pas à rentrer pour le moment et de respecter pleinement leur droit d'asile.

Lors de l’élaboration de ce plan, cette organisation onusienne a reconnu que  la majorité de la population réfugiée reste dépendante de l’aide humanitaire. Ils vivent dans des camps densément peuplés avec des abris et des services de santé  inadéquats, associés à des coupures de rations alimentaires dans plusieurs pays  en raison d'un sous-financement. Et le HCR de signaler que cette situation a encore été aggravée par la pandémie de COVID-19.

Le HCR reconnait que les réfugiés burundais sont confrontés à de multiples risques de protection. Il cite  en particulier la violence sexuelle et sexiste, y compris les relations sexuelles de survie et le mariage précoce, en raison de l'accès limité aux moyens de subsistance. La situation des enfants non accompagnés, souligne le HCR, est particulièrement préoccupante car beaucoup souffrent de négligence. Les adolescents ont de plus en plus recours à des mécanismes d'adaptation négatifs.

De ce fait, le HCR trouve qu’il est plus qu’urgent de créer de meilleures conditions pour promouvoir l'autosuffisance des réfugiés dans les pays d'asile. Le HCR  signale   que la République Démocratique du Congo, le Rwanda et l'Ouganda ont élaboré des réponses aux réfugiés accordant le droit de mouvement aux réfugiés, donnant aux réfugiés l'accès aux services sociaux nationaux et soutenant l'objectif d'autosuffisance.

Toutefois, il reconnait que la  Tanzanie maintient une politique de campement et un environnement de subsistance restrictif. Dans la sous-région, seule la Tanzanie  ne compte pas  faciliter ce plan élaboré par le du HCR et ses partenaires.

La santé des habitants du quartier Muyaga menacée par les polluants dégagés par une usine de la place

Les habitants du quartier Muyaga zone Gihosha  de la commune Ntahangwa en Mairie de Bujumbura sont menacés par des odeurs provenant des déchets de l’usine dénommée ABCG se trouvant dans ledit quartier. Les habitants vivants aux alentours de cette société craignent pour leur santé.

La société ABCG se trouve juste à côté du bâtiment abritant les dortoirs des enseignants de l’Ecole Technique Secondaire de Kamenge, ETS en sigle, au quartier Muyaga de la zone Gihosha. Selon nos sources, elle a démarré ses activités il y a de cela 3 ans.

Depuis, les habitants de cette zones, ainsi que les passants, disent être indisposés par les odeurs qui s’y dégagent et craignent pour leur santé. ‘’ Cette usine produit le lait, les boissons dénommées Fungas ainsi que d’autres produits, et elle nous inquiète beaucoup. Et pour cause, l’odeur qui s’y dégage nous insupporte. Les conduits de canalisation qui évacuent leurs déchets vont de l’ETS Kamenge et traversent le quartier dit ECOSAT jusqu’au bar communément appelé CHEZ DOUANIER. Ça sent vraiment très mauvais et nous avons peur que cela n’ait des répercussions sur notre santé, et en particulier sur celle de nos enfants ’’,  témoigne un des habitants de la place.

Nos sources dans ce quartier de Muyaga font savoir qu’ils ont soumis cette question aux responsables de ladite entreprise, de même qu’au directeur de l’ETS Kamenge, établissement où elle est implantée, mais ces derniers n’ont pas donné suite à leurs doléances. Pour le moment, les habitants du quartier Muyaga demandent l’intervention des autorités habilités pour trouver solution à cette problématique.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre ni le responsable de la société ABCG, ni le directeur de l’ETS Kamenge, encore moins le chef de quartier Muyaga et celui de la zone Gihosha.

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