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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pollution sonore d’une église dans le quartier de Kanyosha

Des habitants de la zone  Kanyosha en mairie de Bujumbura se plaignent des bruits provenant de l’église dénommée  ‘’Abaheburayo b’imbabazi’’.  Durant les week-ends, les sons des hauts- parleurs de ladite église gênent les habitants de la localité jusqu’à perturber  leurs activités.

Au quartier Musama situé en zone de Kanyosha, des bruits provenant de l’église Abaheburayo b’imbabazi de la 2ème avenue de la zone Kanyosha se font entendre dans tout le quartier avec une intensité insoutenable. Un des habitants du quartier raconte : «Quand les enfants dorment déjà, ils se réveillent quand leur culte commence  et ceux qui n’ont pas encore dormi  ne le peuvent plus. Autre chose,  si tu veux faire un travail qui nécessite une concentration à domicile tu ne peux pas le faire. Tu es obligé d’attendre la fin du culte ».

Les habitants de ce quartier  indiquent qu'ils sont surtout perturbés par les haut-parleurs placés à l’extérieur. « On leur demande de retirer leurs haut-parleurs qui se trouvent à l’extérieur de l’église pour nous faciliter la vie».

La rédaction de la RPA a contacté Samuel Vyagizimana, le représentant légal de l’église Abaheburayo b’imbabazi mais il a raccroché après une brève présentation.

Du côté de l’administration, le chef de zone Kanyosha, Arthémon Mvuyekure,  a promis de suivre de près cette question pour l’intérêt de la population.

La prison centrale de Gitega dépourvue d’eau potable : les détenus alertent

La pénurie d’eau potable dans la prison de Gitega se remarque depuis quatre jours. Les détenus  de cet établissement carcéral demandent que ce problème soit résolu le plutôt possible avant qu’ils n’attrapent des maladies liées au manque d’hygiène.

Depuis le samedi 12 juin, les robinets de la prison centrale de Gitega sont à sec. Comptant plus de 1 200 détenus, même le peu d’eau leur fournie par la police, n’a duré que le temps de la rosée.

Cette pénurie d’eau potable est un casse-tête pour les détenus qui n’arrivent plus à cuisiner leurs repas ni à s’abreuver. Pire encore, ils ont du mal à maintenir propres les latrines, ce qui les inquiètent beaucoup compte tenu de leur grand nombre. Selon des informations en provenance de cette maison carcérale, les mouches ainsi que d’autres insectes ont déjà commencé à pulluler dans cette prison.

Certains détenus qui ont des moyens achètent de l’eau à l’extérieur de la prison entre 500 et 1000 francs burundais par bidon de 20 litres. Ce qui ne peut pas suffire car ils sont obligés de le partager avec les autres détenus.

Ces informations font également savoir que ces détenus de la prison de Gitega n’ont pas été signifiés jusqu’à présent de la cause de cette pénurie d’eau. Ainsi, ces détenus demandent que cette situation soit résolue dans les plus brefs délais avant qu’ils ne soient infectés par des maladies causées par un manque d’hygiène.

Rareté des produits Brarudi à Karuzi

Ces derniers jours,  les boissons de la Brarudi se font de plus en plus rares en province de Karuzi. Les commerçants de cette province s’approvisionnent désormais en province de Gitega mais à un prix exorbitant.

La pénurie des produits Brarudi s’observe  dans la province Karuzi depuis le mois de mars. Aujourd'hui, ces boissons sont rarement disponibles à certains endroits et à un prix exorbitant indiquent les habitants. « Une bouteille de Primus coûte 2000 francs et une bouteille d’Amstel coûte 2700 francs. Les commerçants de ces boissons indiquent qu’ils les achètent eux aussi à un prix exorbitant. Ils trouvent une bouteille de Primus à 1800 francs et une bouteille d’Amstel à 2500 francs. C'est-à-dire qu’ils gagnent 200 francs par bouteille »

A Karuzi, il n’y a plus de dépôts de la Brarudi. Selon les habitants, ces boissons proviennent de la province Gitega. « Les camions de la Brarudi venaient ici à Karuzi une fois par mois. Dans une semaine seulement, il s’observe une pénurie de boissons. Par exemple, il n’y a pas de produits Brarudi depuis samedi dernier. Même au chef-lieu de la province Karuzi, il n’y a aucun dépôt de la Brarudi. Les commerçants disent qu’ils vont eux-mêmes chercher ces boissons à Gitega à un prix exorbitant ».

Les habitants de la province Karuzi demandent aux autorités habiletées de trouver une solution à cette pénurie des boissons de la Brarudi.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre le gouverneur de la province Karuzi,  Calinnie NDABARUSHIMANA, pour plus d'éclaircissements.

Les Burundais réfugiés au camp de Nakivale affectés par les nouvelles restrictions dues à la Covid-19

Les écoles et églises sont fermées en Ouganda depuis  ce 7 juin 2021 pendant  42 jours. Ces mesures ont été prises par le gouvernement  dans le but de lutter contre la propagation de la Covid-19. Les déplacements d’un district à l’autre sont également interdits. Ces mesures touchent également les réfugiés burundais du camp de Nakivale qui avaient l’habitude de travailler comme tâcherons à l’extérieur dudit camp.

Les mesures prises par le gouvernement ougandais dans le but de lutter contre la propagation de la Covid 19 sont, entre autres, la fermeture de toutes les écoles et églises pendant 42 jours, à compter du 7 juin. Et tous les enseignants doivent se faire vacciner avant de retourner à l’école.

Les rassemblements publics sont également suspendus au cours de cette période. Il en est de même pour tous les déplacements interdistricts, excepté les déplacements entre Kampala, Wakiso et Mukono. Tous les marchés sont aussi fermés,  sauf des marchés des produits alimentaires.

Pour les transports publics entre et à travers les quartiers, cette mesure est applicable à partir du 10 juin prochain.

Ces mesures prises par le gouvernement ougandais affectent aussi les réfugiés burundais du camp de Nakivale, surtout ceux qui avaient l’habitude d’aller se faire embaucher à l’extérieur du camp.

‘’ Ces nouvelles  mesures dans tout le pays nous affectent nous aussi en tant que réfugiés car certaines activités ont  été suspendues. C’est notamment les élèves qui étaient à l’école  et qui sont obligés de rester encore une fois  à la maison. L’autre conséquence est liée au déplacement car on pouvait aller se débrouiller, dans la mesure où notre ration alimentaire a été diminuée. Mais comme  ce n’est plus possible, cela complique davantage la situation.’’

Selon toujours le communiqué du gouvernement  ougandais, les cérémonies de mariage ou d’enterrement ne doivent pas dépasser un effectif de 20 participants.

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