Dans son rapport trimestriel publié le 14 octobre, le Centre pour le Renforcement de l’Éducation et du Développement de la Jeunesse (CREDEJ) dénonce la mauvaise gestion qui handicape le secteur éducatif au Burundi. Selon cette organisation, cette gestion compromet l’avenir des élèves ainsi que la qualité de l’enseignement.
Plus de 30 000 bancs-pupitres manquent depuis la rentrée scolaire 2025-2026 dans les établissements de la province de Butanyerera. Des directeurs d’école affirment que les élèves suivent les cours dans des conditions précaires, ce qui compromet sérieusement la qualité de l’apprentissage.
La décision de regrouper tous les enfants réfugiés burundais du camp de Nyarugusu dans seulement deux établissements scolaires suscite une forte inquiétude parmi les enseignants et les parents. Selon eux, cette mesure compromet gravement la qualité de l’enseignement et pourrait entraîner l’abandon scolaire.
La rentrée scolaire 2025-2026 au camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, a débuté le 9 septembre dans des conditions difficiles. Le manque de bancs et pupitres dans les écoles primaires et secondaires inquiète fortement les parents des élèves, dont des Burundais.
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