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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés mis à l’honneur par l’EAC et le HCR

La communauté Est Africaine et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés se déclarent engagés à assurer le renforcement de l'autosuffisance des réfugiés et leur rapatriement digne. Dans une réunion virtuelle de ce 19 septembre, le Secrétaire général de l’EAC et la Directrice du bureau régional du HCR pour l’Est, la Corne de l'Afrique et  la Région des Grands Lacs se sont convenus de passer à l’acte en mobilisant du soutien aux pays d’accueil des réfugiés.

Il faut une intervention urgente, une coordination et un soutien pour garantir une assistance et une vie décente aux réfugiés dans le bloc. Telle est la déclaration du secrétaire général de l’EAC, Dr Peter Mathuki lors d’une réunion virtuelle de ce 19 septembre 2021 avec Madame Clémentine Nkweta Awu Salami, Directrice du Bureau du HCR pour l’Est, la Corne de l’Afrique et la Région des Grands-lacs. Dr Peter Mathuki a tenu à souligner la nécessité de définir clairement le plan sur la répartition équitable des responsabilités dans l’hébergement des réfugiés dans la région.

De sa part, Mme Clémentine Nkweta Awu Salami a réitéré l'engagement du HCR à créer des solutions durables pour la crise des réfugiés dans la région. Elle a déclaré que les activités pour les réfugiés doivent être incluses dans les interventions et les plans d'action de la gestion du Covid-19 aux niveaux régional et national.

Madame Clémentine Nkweta Awu Salami a également appelé à un partenariat plus étroit avec l'EAC afin de mobiliser le soutien aux pays d'accueil des réfugiés pour renforcer l'autosuffisance et le rapatriement digne des réfugiés.

Le projet de politique révisé devrait être présenté au Conseil sectoriel pour laSécurité pour approbation et au Conseil des ministres pour adoption dès la finalisation des consultations nationales. Il est prévu qu'il soit adopté lors du Conseil qui siégera en novembre cette année.

Les habitants de Ruziba réclament leurs parcelles actuellement transformées en cimetières.

Une partie de ces parcelles a été viabilisée et remise aux tierces personnes tandis qu’une autre sert encore de cimetière. Ces propriétaires affirment  être en possession de documents qui prouvent que les parcelles leurs appartiennent.

Il s’agit de 15 familles qui plaident auprès du gouvernement pour la restitution de leurs parcelles situées à RUZIBA. Ces familles indiquent que le gouvernement leur avait déjà confirmé que cet endroit n’était pas réservé pour un cimetière. Mais, elles ne comprennent pas en même temps  comment cet endroit a été subdivisé. Une partie a été bien viabilisée et remise aux tiers qui y ont  même construit de maisons. Une autre partie sert toujours de cimetière comme le témoigne l’un des propriétaires de parcelles. « Moi,  j’ai une parcelle à cet endroit. Nous sommes au nombre de 15 familles. Le problème est qu’ils nous ont confirmé qu’il n’y a pas de cimetière réservé à cet endroit. S’il est vrai qu’il n’y a pas de cimetière à cet endroit, pourquoi alors on a scindé en deux l’étendue alors qu’il s’agissait d’un seul terrain? Et pourquoi on a viabilisé une seule partie ? En plus, on ne nous a pas expliqué pour quelle échéance pourrions-nous attendre pour récupérer nos parcelles. Ils continuent d’y enterrer les morts  mais dans l’autre partie les propriétaires y ont déjà construit de maisons. Donc, ce que nous voulons est que les autorités habilités nous disent à quand  nous allons avoir nos parcelles».  

Indignées, ces familles dont leurs parcelles ont été spoliées disent être révoltées par cette pratique de deux poids deux mesures. « Vous comprenez que c’est frustrant de voir certaines familles en train de réaliser leurs  projets  alors que d’autres croisent les bras sans rien faire. Nous possédons les documents du ministère de l’intérieur attestant qu’il n’y a pas de cimetière à cet endroit. Mais,  ils laissent la population continuer à y enterrer des gens. Que le ministère concerné nous dise  si le cimetière de la mairie de Bujumbura reste situé à cet endroit  alors qu’il nous avait signifié qu’il va y installer un panneau  y  interdisant l’enterrement » se plaint un des propriétaires de parcelles.

Nos sources en zone Kanyosha indiquent que cela fait quatre ans que le problème est posé mais sans aucune solution. Les propriétaires de ces parcelles demandent au gouvernement de le résoudre une fois pour toute.

Save the Children lance un cri d’alarme pour venir en aide aux enfants victimes des inondations à Gatumba.

L’organisation « Save the Children » appelle au secours pour les enfants du Burundi dont leurs familles ont été envahies par les inondations. Dans son rapport publié ce lundi, cette organisation fait savoir que la majeure partie de ces familles est constituée par des enfants de moins d’une année et que si la communauté ne fait rien dans l’immédiat les conséquences seront énormes.

L’organisation “Save the Children” qui œuvre pour le bien- être des enfants fait savoir que plus de quatre -vingt pour cent des déplacés à causes des inondations qui ont ravagé la zone Gatumba sont des enfants. La plupart d’entre eux ont même abandonné l’école actuellement comme l’indique toujours « Save the Children ». La même organisation indique que même les familles qui étaient capables de nourrir leurs enfants et de les payer les frais scolaire n’en sont plus capables aujourd’hui  du fait que la plupart de leurs atouts qui leur apporter des revenus ont été emporté par ces inondations.

Dans l’état actuel, beaucoup de ces familles ne mangent qu’une fois par jour. Certaines de ces familles ont fait savoir à Save the Children  qu’elles n’ont aucun espoir de retourner dans leurs parcelles vu la façon dont le lac Tanganyika a débordé emportant également leurs maisons.

Tenant compte du niveau de vie de ces familles, Save The Children lance un appel vibrant à la communauté internationale et aux  associations qui en sont capables de venir en aide à ces enfants le plus vite possible en octroyant l’aide financière nécessaire pour les sauver. 

Selon Save The Children, ces familles évaluées à plus de deux millions de personnes dans tout le pays ont toutes besoins de l’aide.  En plus,  plus d’un million trois cent sont des enfants. Pire encore, sept pour cent de ces enfants sont de moins d’une année. Save the Children trouve que la communauté internationale semble avoir oublié complétement le Burundi du fait qu’aujourd’hui seul plus de 15 pour cent est l’aide déjà  fournie  pour venir en aide à ces enfants. Save The Children ajoute que si rien n’est fait dans l’immédiat pour ces enfants burundais  la situation risque de se compliquer dans les jours à venir et que des milliers d’enfant vont mourir.

Le transport en commun est miné de différentes irrégularités

Les usagers de bus de transport en commun reliant Bujumbura aux provinces de l’intérieur du pays s’indignent du mauvais service offert par certaines agences qui opèrent dans ce secteur.  Le manque de contrôle technique des véhicules de ces agences et l’incompétence de la police de roulage seraient les principales causes de multiples cas d’accidents routiers. La situation est presque similaire à Bujumbura.

La plupart de ces véhicules de transport en commun qui montent à l’intérieur du pays sont en mauvais état. Selon certains usagers qui se sont entretenus avec la RPA, à part que certains véhicules se trouvent dans un état hors d’usage, ceux qui sont encore neufs ne sont pas contrôlés techniquement. Le phénomène de corruption qui caractérise certains agents de la police de roulage accentue les accidents selon certains usagers qui parlent de suicide le fait de voyager à bord de quelques-uns de ces véhicules aujourd’hui.  « Se déplacer à bord de ces véhicules surtout ceux de l’agence Memento serait synonyme de se suicider. Beaucoup de personnes sont mortes ces derniers jours dans des accidents parce que ces véhicules ne sont pas soumis à un contrôle technique régulier. Il arrive des cas où le chauffeur s’arrête en cours de route et quand on lui demande pourquoi il s’arrête, il répond que le véhicule a un problème de freinage », rapporte un usager. 

Le respect des heures de départ ne sont plus une priorité pour certaines agences comme l’agence Memento. Les passagers qui devraient partir à 13 heures par exemple se voient retardés jusqu'à 15 heures et sans aucune explication. Cela a comme conséquences, les absences ou les retards au travail pour ceux qui travaillent à l’intérieur du pays, comme l’indique un des usagers de ces bus de transport en commun.   « Souvent on s’absente au travail ou bien on y arrive trop tard suite au disfonctionnement de cette agence. Cela nous cause des ennuis avec nos employeurs. Ils nous donnent souvent des lettres de demande d’explication. Vraiment, ces véhicules de l’agence Memento est un problème pour nous »

Les usagers de ces véhicules de transport en commun demandent aux autorités habilités de prendre des mesures qui s’imposent à l’endroit des agences qui ne respectent pas la loi afin de réduire le nombre des victimes des accidents de roulage. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre les responsables de l’agence Memento mais sans y parvenir.

A Bujumbura, c’est la vétusté et l’insuffisance de bus couplées à la corruption.

 Dans la ville de Bujumbura, le transport public fait également face à de nombreux problèmes comme l'insuffisance des bus. Les usagers du transport en commun indiquent qu'ils sont parfois en retard à leur travail et qu'ils arrivent tard la nuit chez eux. « Le problème est le manque de bus qui déplacent les gens. Même le matin, la plupart des travailleurs sont  en retard à leur boulot à cause des embouteillages et c’est la même chose quand ils sont de retour de leur travail. Le mauvais état des routes y est aussi pour quelque chose. Imaginez,  tu peux arriver à l'arrêt-bus à 17 heures et tu arrives chez toi à 20 heures 30 minutes.  C’est vraiment dommage », se plaint un usager.

En plus de l'insuffisance des bus, nombreux d’entre eux sont vétustes. Souvent, les passagers se disputent avec les convoyeurs à cause de l’état des sièges de ces bus qui déchirent parfois leurs habits. « Les sièges de ces bus sont en très mauvais état.  Ils déchirent souvent les habits des passagers et ces derniers se disputent souvent avec les convoyeurs. Ils n’ont même pas de l’équilibre car ils sont cassés. Quand tu oses demander tout cela à un convoyeur, il te demande de descendre arguant qu’il va avoir un autre client.  En plus,  ces bus tombent souvent en panne en cours de route et tout cela ne fait que retarder les passagers », ajoute un autre usager.

Pire encore, la police ne cesse de dire lors des contrôles que ces véhicules sont en bon état à cause des pots-de-vin que les chauffeurs de ces bus leur donnent.

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