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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le prix du sucre passe du simple au quadruple à kirundo

Les habitants de la commune  et province Kirundo ont de plus en plus du mal à s’approvisionner en sucre. Les rares commerçants qui en possèdent  le vendent en cachette et à un prix très exorbitant.

Selon les habitants de la ville de Kirundo qui se sont entretenus avec la RPA, trouver du sucre ces derniers jours relève d’un parcours du combattant. Selon notre source, les rares commerçants qui en disposent encore en profitent pour se remplir les poches. ‘’ Nous sommes  vraiment fatigués. Ce n’est pas normal qu’on nous vende un kilo de sucre à 10 000 francs burundais alors que le prix officiel est de 2 500 francs burundais. Et même pour en trouver, nous peinons beaucoup car il se vend en cachette. C’est comme si on te vendait frauduleusement un médicament.’’ Témoigne cet habitant de la place.

Dépassés, ces habitants demandent aux administratifs de réguler ce produit qui ne cesse d’être revu à la hausse. ‘’ Nous demandons au gouvernement de sortir du silence et de réglementer ce secteur au lieu de toujours se targuer d’être un gouvernement laborieux et parent alors qu’il laisse ses citoyens mourir de faim.’’

La rédaction de la RPA a essayé de contacter  Viateur Habimana, l’administrateur de la commune   Kirundo et Albert Hatungimana, gouverneur de Kirundo, mais leur téléphones sonnaient sans que personne ne décroche.  

L’ édifice de la maternité à l’Hôpital Militaire de Kamenge dépourvu d’eau potable depuis plus d’une semaine.

La situation  est alarmante à l’Hôpital Militaire de Kamenge  après la pénurie d’eau dans le  bâtiment ‘‘Mère-Enfant’’ depuis dix jours. En effet, les patients y alités, qui constituent une des catégories vulnérables,  risquent d’attraper des maladies causées par le manque d’hygiène.

Depuis une dizaine de jours, le bâtiment ‘‘Mère-Enfant’’ de l’hôpital militaire de Kamenge constitué de pièces qui sont destinées à accueillir les mamans et les enfants n’est pas alimenté en eau. En effet, les chambres  se trouvant au rez-de-chaussée de ce bâtiment  sont les seules où l’eau coule encore des robinets. Les garde-malades  doivent donc à chaque fois  s’y rendre à la quête de l’eau à utiliser. ‘’ A l’hôpital militaire, j’ai remarqué quelque  chose  qui n’est pas du tout normal. Ca fait des jours qu’il n’y a pas de l’eau dans le bâtiment  Mère-Enfant. Donc,   pour avoir de l’eau, les garde-malades  doivent descendre  les escaliers pour s’approvisionner ‘’, a témoigné  notre source.

Avec cette situation, les mères y alitées sont exposées aux maladies des mains sales, craignent nos sources. Ces dernières  demandent donc que  le problème à l’origine soit d’urgence réglé. ‘’ Ce problème de manque d’eau est fréquent dans  ce bâtiment. Actuellement, il n’y a pas d’eau à utiliser même dans les toilettes. Vous comprenez  bien que c’est déplorable. Il faut que les  responsables de cet hôpital  trouvent solution à ce problème  avant que des maladies  dues  au manque d’hygiène n’attaquent  les patients ‘’.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté le médecin directeur de l’hôpital militaire  de Kamenge, Dr Marc Nimburanira  nous a  répondu qu’il ignorait cette situation mais a promis qu’il allait s’en enquérir.

Les habitants de Ngozi victimes d’un archivage archaïque

Difficile accès au document d’extrait de naissance en commune Ngozi de la province Ngozi.  La population de cette commune qui va le chercher peine pour  être servie. Plus est, certains ne se retrouvent pas dans le registre des extraits de naissance. Ils souhaitent que l’enregistrement des nouveaux nés soit effectué à l’aide de la nouvelle technologie.

Les habitants de la commune Ngozi en province Ngozi affirment qu’ils rencontrent beaucoup de difficultés en cas de besoin des papiers officiels comme les extraits de naissances. Cet habitant de Ngozi  ajoute  que des fois, ils ne retrouvent pas leurs noms  dans les registres de la commune. Ce qui les pousse à saisir le  gouverneur. ‘’Ici à  Ngozi, nous avons un grand problème quand on a besoin des extraits de naissance. Ces derniers sont conservés de façon  archaïque. Souvent, les hommes âgés ne se retrouvent pas dans les registres d’enregistrement. Ils sont obligés d’écrire une lettre au gouverneur et ça retarde nos programmes. Le gouverneur te donne également une lettre que tu dois donner  à l’administrateur et ça prend beaucoup de temps.’’ Déplore cette maman.

Ces habitants de la commune Ngozi plaident pour l’informatisation du  système d’enregistrement de nouveau nés pour éviter ces pertes de documents.  ‘’Nous demandons à l’administrateur de la commune Ngozi de plaider pour l’informatisation du système. Le système informatisé est bien sécurisé et rapide.’’

 

A ce propos, nous  avons contacté   Joseph Martin Bucumi, l’administrateur de la commune Ngozi pour plus d’éclaircissements, mais il nous a répondu  qu’il n’est pas disponible.

Une catégorisation des réfugiés à conséquences multiples

La mise dans des catégories socio- professionnelles des réfugiés de Mahama commencent à produire des effets néfastes. Depuis une semaine, des cas de vol sont de plus en plus fréquents dans ce camp. Certains réfugiés de ce camp pensent que les auteurs de ces vols  seraient des réfugiés qui ne bénéficient plus de la ration alimentaire.

 Dans nombreux de ca cas de vols, les denrées alimentaires sont les plus visées par les voleurs  dans le camp de réfugiés de Mahama.  Les voleurs dérobent souvent tout ce qu’ils trouvent à portée de leurs mains. L’un des réfugiés de ce camp témoigne. « Ils sont devenus comme des voleurs de grands chemins. Ils se pointent dans des coins les plus sombres pour voler toute personne qui s’aventure hors de chez lui une fois la nuit tombée. Ils n’épargnent personne et prennent des objets de valeurs tels des téléphones portables et volent des denrées alimentaires dans des boutiques ou chez des particuliers qui viennent d’être assistés. Ccomme on est en pleine période de distribution des habits, ils tendent des embuscades et vont revendre les habits volés pour trouver de quoi manger. Ce qui se passe ici au camp nous fait vraiment peur ».

Pour le moment et  rationnés une fois le mois, les réfugiés se sont organisés pour effectuer des rondes nocturnes afin de veiller sur leurs biens. « C’est ahurissant. On ne peut même plus constituer de petits stocks de peur de se les faire voler. Au fait, presque tout le monde ici passent des nuits blanches », indique notre  source dans ce camp.

La mesure de réduire le nombre de réfugiés qui continueront à bénéficier d’une assistance de la part du HCR est entrée en vigueur au début de ce mois de mai 2021. La première distribution qui exclut ceux classés dans la 3ème catégorie a eu lieu en date du 11 mai 2021

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