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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’ édifice de la maternité à l’Hôpital Militaire de Kamenge dépourvu d’eau potable depuis plus d’une semaine.

La situation  est alarmante à l’Hôpital Militaire de Kamenge  après la pénurie d’eau dans le  bâtiment ‘‘Mère-Enfant’’ depuis dix jours. En effet, les patients y alités, qui constituent une des catégories vulnérables,  risquent d’attraper des maladies causées par le manque d’hygiène.

Depuis une dizaine de jours, le bâtiment ‘‘Mère-Enfant’’ de l’hôpital militaire de Kamenge constitué de pièces qui sont destinées à accueillir les mamans et les enfants n’est pas alimenté en eau. En effet, les chambres  se trouvant au rez-de-chaussée de ce bâtiment  sont les seules où l’eau coule encore des robinets. Les garde-malades  doivent donc à chaque fois  s’y rendre à la quête de l’eau à utiliser. ‘’ A l’hôpital militaire, j’ai remarqué quelque  chose  qui n’est pas du tout normal. Ca fait des jours qu’il n’y a pas de l’eau dans le bâtiment  Mère-Enfant. Donc,   pour avoir de l’eau, les garde-malades  doivent descendre  les escaliers pour s’approvisionner ‘’, a témoigné  notre source.

Avec cette situation, les mères y alitées sont exposées aux maladies des mains sales, craignent nos sources. Ces dernières  demandent donc que  le problème à l’origine soit d’urgence réglé. ‘’ Ce problème de manque d’eau est fréquent dans  ce bâtiment. Actuellement, il n’y a pas d’eau à utiliser même dans les toilettes. Vous comprenez  bien que c’est déplorable. Il faut que les  responsables de cet hôpital  trouvent solution à ce problème  avant que des maladies  dues  au manque d’hygiène n’attaquent  les patients ‘’.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté le médecin directeur de l’hôpital militaire  de Kamenge, Dr Marc Nimburanira  nous a  répondu qu’il ignorait cette situation mais a promis qu’il allait s’en enquérir.

Le repos des morts perturbé par les crues de la rivière Mpanda

Le cimentière de Mpanda  en commune  Gihanga  de la province Bubanza est inondé depuis  ce dimanche 16 mai. Des inondations qui  seraient en grande partie dues au relâchement du barrage de retenu d’eau construit sur la rivière Kajeke.  Si rien n’est fait, les sépultures  risquent d’être  détruites.

Les inondations dans le cimentière de Mpanda  ont débuté  ce dimanche. Petit à petit, elles avaient gagné du terrain le matin de ce lundi 17 mai. Selon nos sources, la partie la plus menacée  est celle située au quartier dit « VIP ». Un des habitants de la place révèle que la grande quantité d’eau qui  se déverse dans ce cimetière passe par la 5ème transversale. ‘’ L’eau  entre par la 5ème  transversale de Gihanga. Elle a d’abord inondé les plantations de canne à sucre de chez NAHUM avant d’envahir le cimentière. C’est vraiment terrible ‘’.

L’origine de ces inondations serait le barrage construit sur la rivière Kajeke. Initié sous le deuxième mandat de feu le président Pierre Nkurunziza,  ce projet aurait échoué à mi-parcours. D’où, il n’a pas pu atteindre l’objectif de sa conception, à savoir retenir l’eau, ont indiqué des sources sur place.

Un  fossoyeur de Mpanda qui s’est confié à la RPA explique que ces inondations auraient été accentuées  par le débordement de la Rusizi, une rivière  dans laquelle se  jettent les rivières Kajeke et Mpanda. La rivière Kajeke a d’ailleurs fait deux victimes en commune Gihanga, et ce en moins d’une semaine.

Pour le moment, la population juge que si rien n’est fait dans l’immédiat, ces eaux  causeront encore plus de dégâts jusqu’à interdire l’accès à tout le cimetière.

Une catégorisation des réfugiés à conséquences multiples

La mise dans des catégories socio- professionnelles des réfugiés de Mahama commencent à produire des effets néfastes. Depuis une semaine, des cas de vol sont de plus en plus fréquents dans ce camp. Certains réfugiés de ce camp pensent que les auteurs de ces vols  seraient des réfugiés qui ne bénéficient plus de la ration alimentaire.

 Dans nombreux de ca cas de vols, les denrées alimentaires sont les plus visées par les voleurs  dans le camp de réfugiés de Mahama.  Les voleurs dérobent souvent tout ce qu’ils trouvent à portée de leurs mains. L’un des réfugiés de ce camp témoigne. « Ils sont devenus comme des voleurs de grands chemins. Ils se pointent dans des coins les plus sombres pour voler toute personne qui s’aventure hors de chez lui une fois la nuit tombée. Ils n’épargnent personne et prennent des objets de valeurs tels des téléphones portables et volent des denrées alimentaires dans des boutiques ou chez des particuliers qui viennent d’être assistés. Ccomme on est en pleine période de distribution des habits, ils tendent des embuscades et vont revendre les habits volés pour trouver de quoi manger. Ce qui se passe ici au camp nous fait vraiment peur ».

Pour le moment et  rationnés une fois le mois, les réfugiés se sont organisés pour effectuer des rondes nocturnes afin de veiller sur leurs biens. « C’est ahurissant. On ne peut même plus constituer de petits stocks de peur de se les faire voler. Au fait, presque tout le monde ici passent des nuits blanches », indique notre  source dans ce camp.

La mesure de réduire le nombre de réfugiés qui continueront à bénéficier d’une assistance de la part du HCR est entrée en vigueur au début de ce mois de mai 2021. La première distribution qui exclut ceux classés dans la 3ème catégorie a eu lieu en date du 11 mai 2021

Les habitants de Gitega inquiets des conséquences de la récente surtaxation sur les marchandises et le bétail

Hausse depuis ce lundi 10 mai des taxes sur les denrées alimentaires et bétails en commune Gitega de la province Gitega. Certaines  taxes  ont même doublées.  Les habitants de Gitega craignent une montée des prix des denrées alimentaires.

Au début de la semaine du 10 au 16 mai, l’administrateur de la commune Gitega, Jacques Nduwimana, a sorti une note fixant les nouvelles taxes sur les denrées alimentaires et bétails  vendus sur les marchés de sa commune.

Sur base de  ladite  note, la taxe  sur 1 kilo de haricot est passée de 2 à 5 francs.  Ce qui signifie qu’un véhicule de type FUSO,  de 2 tonnes de haricot, paiera une taxe de 10.000 francs au lieu des 2 mille habituels.

Le riz paddy dont la taxe  était fixé à 5 francs  le kilo, a été haussé à 10 francs  le kilo. 

Le véhicule de type PROBOX ou CARINA plein de manioc, patate douce, petit poids ou colocase, paiera une taxe de 2000 francs  au lieu de 1000 francs.

Concernant les bétails, la taxe sur une chèvre passe de  500  à 1500 francs burundais. Avec la nouvelle mesure, la taxe pour une vache a été multipliée par 2,  désormais ils paieront 5000 francs au lieu des 2500 francs.

Les habitants de Gitega  craignent déjà  la hausse des prix des  denrées alimentaires les prochains jours. Ils demandent donc au gouvernement de revoir cette mesure dont les conséquences se répercutent toujours sur eux.

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