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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke: L’attente du paiement par l’ANAGESSA se fait longue

Cibitoke: L’attente du paiement par l’ANAGESSA se fait longue

Certains agriculteurs de maïs de la commune Buganda en province Cibitoke n’ont pas encore eu l’argent des quantités de maïs vendues à l’ANAGESSA. Depuis deux mois, ils reçoivent des promesses qui ne sont jamais tenues.

Ce groupe d’agriculteurs qui n’ont pas encore perçu l’argent du maïs vendu à l’Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité ignore jusqu’à présent les raisons de ce retard de paiement. Sans donner les raisons du paiement sélectif qui a été fait, l’administrateur de Buganda proposerait seulement une aide à ceux qui auraient du mal à envoyer leurs enfants à l’école.

 « Ce ne sont pas tous les agriculteurs de maïs de la commune Buganda qui n’ont pas encore été payés. L’administrateur nous demande d’être patient et d’attendre que le gouvernement débloque la situation et nous paie notre dû. Et à celui qui aurait des difficultés à acheter les cahiers pour ses enfants, l’administrateur communal lui demande d’aller le voir pour qu’il puisse s’en occuper. » Précise un de ces agriculteurs lésés.

Ces agriculteurs, comme tous les autres, avaient ouvert des comptes bancaires comme l’avait exigé l’ANAGESSA. Et le groupe qui a été payé a reçu l’argent il y a presque deux mois.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l’administrateur de la commune Buganda, Pamphile Hakizamana.

 

Détournement d’argent dans le district sanitaire de Makamba : les agents alertent

Détournement d’argent dans le district sanitaire de Makamba : les agents alertent

Certains agents de santé prestant en province Makamba dénoncent une malversation de fonds de fonctionnement alloués aux ambulances. C’est après avoir constaté que des sommes importantes sont régulièrement sorties des caisses alors que les ambulances sont clouées au sol faute de carburant.

Les agents de santé en province Makamba disent être indignés par le comportement de leurs responsables. En effet, ces agents font savoir que ces derniers négligent exprès la maintenance et l’entretien des ambulances alors qu’ils savent très bien le rôle primordial qu’elles jouent. Un fait qui frustre ces agents, surtout que tous les secteurs sont mis à contribution, y compris la population.

« Ils n’ont que faire de l’entretien des ambulances, même si elles sont en panne. Ce qui nous chagrine plus, c’est que les contributions y relatives ne cessent d’être collectées. Les hôpitaux cotisent 800 mille francs chaque mois. Les ménages donnent 2 000 francs chacun par an. Les centres de santé, elles, donnent mensuellement 5 % de leurs chiffres d'affaires. Quant aux communes, elles contribuent à hauteur de 500 mille francs burundais par mois. » Témoigne notre source qui regrette que tout ce montant soit par après détourné par ceux-là mêmes qui devraient en faire bon usage pour le bien de la population. « Cela fait quatre mois que les ambulances sont clouées au sol faute de carburant. Pourtant, l’argent continu d’être décaissé comme à l’accoutumée. Même en cas de disponibilité du carburant, ils ne songent même pas à constituer un stock vu que l’argent a déjà servi pour d’autres fins. C’est un vol éhonté. » Se révolte cette autre source qui s’est confiée à la RPA.

Indignés, certains agents de santé demandent au ministère de la santé de suivre de près ce secteur, et s’il le faut, de mettre en place une commission de suivi qui serait chargée de veiller au bon fonctionnement de ces ambulances.

 

Gitega: Le retard de paiement de l’ANAGESSA  inquiète les agriculteurs de Rwisabi

Gitega: Le retard de paiement de l’ANAGESSA inquiète les agriculteurs de Rwisabi

Les agriculteurs de la zone Rwisabi, de la commune Mutaho en province Gitega, qui ont vendu leurs récoltes de maïs à l’ANAGESSA, réclament toujours leur paiement. Ces agriculteurs déplorent que la rentrée scolaire arrive alors qu’ils n’ont pas encore été payés.

Les agriculteurs de la zone Rwisabi qui réclament l’argent de leurs récoltes vendues à l’ANAGESSA sont de deux catégories. La première catégorie est celle des agriculteurs qui ont vendu une quantité de moins de cent kilogrammes de maïs. Ces derniers n’ont encore perçu même un franc. La deuxième catégorie comprend les agriculteurs qui ont vendu à l’ANAGESSA une quantité de maïs supérieure à cent kilogrammes. Ceux-là ont déjà été payés la moitié de l’argent que leur devait l’ANAGESSA.

Ces deux catégories d’agriculteurs ont attendu le paiement de l’Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire, mais en vain, déplore une source locale. Pour le moment, ils insistent pour que l’ANAGESSA leur donne leur argent surtout que la rentrée scolaire est dans une semaine.

« C’est la période d’achat du matériel scolaire, mais nous ne savons pas quoi faire pour trouver de l’argent nécessaire à cause de ce retard de l’ANAGESSA », regrette notre source.

Ce cas des agriculteurs de Rwisabi n’est pas isolé, même dans différentes localités, certains agriculteurs réclament toujours leur argent. Ces agriculteurs demandent à l'ANAGESSA de briser le silence et de leur communiquer la date de paiement.

Joseph Nduwimana, Directeur Général de l’ANAGESSA n’a pas encore réagi.

 

Les agents recenseurs de différentes provinces réclament  leurs rémunérations

Les agents recenseurs de différentes provinces réclament leurs rémunérations

Les activités du recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage, risquent de ne pas se dérouler convenablement. Pour cause, dans pas mal de provinces, les agents recenseurs n’ont pas encore eu leurs soldes, ce qui leur cause des difficultés pour le déplacement et pour se payer la ration.

Les candidats retenus ont d’abord bénéficié d’une formation de 21 jours. Selon nos sources, agents recenseurs, chacun devrait avoir 18 mille par jour, donc un total de 378 000 francs burundais chacun. De l’argent qu’ils devraient utiliser pour payer le déplacement, le logement et la ration durant la période de leur travail de recensement.

Au 7ᵉ  jour de prestation, nos sources prestant en province Kirundo (nord du pays), se lamentent que jusque-là, ils n’ont jamais eu même une pièce. Dans l’entretemps, les activités de ce dénombrement principal risquent de ne pas se dérouler convenablement. Le non versement de leurs soldes plonge ces agents recenseurs dans des difficultés.

« Certains ont été affectés dans des communes lointaines, sur une distance de 100 ou 150 km, sans leur donner aucun franc. Si nous essayons d’analyser la situation, il n’y aura pas de bons résultats, car, ils font semblant de travailler. Vous savez qu’un ventre affamé n’a point d’oreille, comment voulez-vous que l’on produise de bons rendements alors qu’on se déplace à pied ? Pendant la formation, on nous prenait en charge pour la ration de midi, mais, en ce qui concerne le logement et la ration du soir, chacun se débrouillait. La situation est la même aujourd’hui au cours du recensement », témoigne un des agents recenseurs.

La situation est la même pour les agents recenseurs des provinces Ngozi et Kayanza. Ceux qui se sont confiés à notre rédaction font savoir que jusqu’à présent, ils n’ont pas encore perçu leur argent.

Au sud du pays, précisément en province Makamba, le retard de paiement des agents recenseurs poussent certains d’entre eux à aller solliciter de la nourriture au sein de la population locale.

« Ici à Makamba, lorsque les agents recenseurs passent dans un ménage, ils demandent s’il y aurait au moins une banane grillée pour la leur offrir, car, ils ont tellement faim. C’est vraiment dommage », regrette un des habitants de la province.

Toutefois, certaines de nos sources, agents recenseurs, ont déjà perçu une partie de leur solde. En province Bubanza (nord-ouest du pays), les agents recenseurs révèlent que sur un contrat de 44 jours signé le 1ᵉʳ août  2024  pour 1.980.000 francs burundais, ils ont déjà obtenu une somme de 500 mille francs seulement.

Débuté le 28 août dernier, le recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage édition 2024  durera 21 jours.

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