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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des Burundais continuent d’arriver au camp de réfugiés de Kakuma au Kenya.

Flux énorme de burundais qui arrivent au camp de réfugiés de Kakuma  au  Kenya. La grande partie de ces réfugiés provient des camps de réfugiés situés en Tanzanie. Mais, il y’a une autre catégorie de ceux qui fuient encore Burundi. Ils indiquent tous qu’ils échappent à la persécution et aux problèmes liés à la vie dure à laquelle ils font face.

Les effectifs des demandeurs d’asiles de nationalité burundaise qui se dirigent vers le camp de Kakuma au Kenya s’amplifient du jour au lendemain. Les informations en provenance de ce camp indiquent que cela s’est manifesté depuis le mois de juillet. Ce réfugié vivant dans ce camp nous décrit de ce phénomène. «  Les centre d’accueil continuent de recevoir les réfugiés burundais. Ils viennent chaque jour d’une manière exponentielle. Ils passent par la Croix Rouge de Gitare et sont transférés à Kakuma. Ils sont vraiment très nombreux. Il y a très peu de jours, deux camions ont emmené une foule de réfugiés burundais en provenance de la Croix Rouge. Ils viennent du Burundi et de la Tanzanie surtout du camp de Nduta. Lorsqu’ils reçoivent leur ration alimentaire, ils quittent immédiatement et viennent  ici à Kakuma ».

Les mêmes informations précisent que la majorité de ces réfugiés sont des Burundais en provenance des camps en Tanzanie où ils s’étaient exilés auparavant. « Par exemple, sur un nombre de 100 personnes, 70 viennent de la Tanzanie et les 30 autres du Burundi. Ils disent que c’est le manque de moyens qui empêche encore beaucoup d’autres à quitter ces pays », a- t- il ajouté.

Les sources de la RPA au sein de camp de Kakuma au Kenya font savoir que la principale raison de ces mouvements est la persécution qu’ils subissent sur les sols burundais et tanzaniens. Ils disent également que l’insécurité alimentaire empire cette situation entrainant encore une fois les déplacements des personnes déjà rapatriées au Burundi. « La pauvreté  et la famine contraignent ces personnes qui étaient auparavant habituées à vivre aux dépens de l’aide humanitaire à quitter ces pays.  Pour les rapatriés qui ont fui sous le troisième mandat de Nkurunziza et qui n’ont pas participé aux récentes élections, ils sont souvent persécutés de façon très discrète. Ils disent que les réunions visant à traquer et à persécuter les opposants du régime CNDD-FDD se sont intensifiées », précise notre source.

Le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies mentionne que jusqu’au 31 août 2021, 1.466 rapatriés burundais en provenance du Kenya et autour de 16.000 se trouvant encore sur le territoire de ce pays.

Le déplacement entre les communes de Muyinga n’est pas aisé.

En province Muyinga, on signale  des difficultés de  mouvements entre différentes communes de ladite province.  Les véhicules  qui  déplacent le gens sont  insuffisants. Les habitants de  la province  demandent aux organes habilités de l’Etat de leur trouver des moyens de transport pour compléter  les initiatives des privés. 

Les voitures de type Probox assuraient d’habitude le transport des passagers à travers différentes communes de la province Muyinga ou pour aller dans une province voisine. Suite à la décision d’interdire le transport de plus de 4 passagers dans la voiture type Probox, certains propriétaires de voitures ont arrêté cette activité parce qu’ils ne gagnaient comme d’habitude. Notre source indique que c’est la population de ces communes qui paye les frais et manque des moyens de déplacement. « Les conséquences tombent sur la population  car personne ne peut plus arriver où il veut aller à temps.  Il n’y a que quelques véhicules en circulation et le nombre de  probox a diminué ».

Notre source ajoute qu’à défaut de voitures les habitants tentent de se déplacer à moto.  Mais, le  prix pour se déplacer à moto n’est pas abordable. « Comme solution, les passagers optent pour se déplacer à motos. Mais, le trajet qui d’habitude coûtait 500 francs burundais coûte actuellement 2000 francs burundais. Dans ce cas, vous acceptez de monter à deux sur une moto et de payer 1000 francs chacun. Sinon, un motard ne peut en aucun cas accepter de déplacer un seul passager à 1000 francs », précise notre source.

Les habitants de ces communes demandent au gouvernement de faire son mieux pour mettre à leur disposition les véhicules de transport en commun pouvant déplacer beaucoup de personnes

Reprise de la délocalisation des réfugiés burundais du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta en Tanzanie.

L’activité de délocalisation de ces réfugiés a été reprise ce mercredi. Il y’a plus d’un mois, elle avait été brusquement suspendue. Encore une fois, cette délocalisation a été reprise sans fournir aucune une explication aux réfugiés.

 Trois cent réfugiés burundais du camp de Mtendeli devaient être conduits ce mercredi à Nduta. Selon un communiqué  du  HCR en collaboration avec  le gouvernement tanzanien, les réfugiés  qui sont délocalisés  en premier lieu sont ceux qui habitent dans les zones J et E. Les bagages de ces derniers avaient été  retournés vers Mtendeli lors de la suspension de cette activité à la fin du mois de juillet.

Notre  source  à Mtendeli indique que ces burundais ont été délocalisés encore une fois sans aucune explication. « Effectivement, les bagages ont été transférés vers Nduta ce mardi. Ils les rejoindront là – bas. On ne nous a pas  dit  la cause de la suspension de cette activité. Nous pensons que ça serait lié au manque de moyens. Mais, on n’a pas d’explications  parce que le HCR et le gouvernement tanzanien qui devraient le faire nous  disaient seulement qu’ils allaient dresser de bonnes  listes. Rien n’a pourtant changé.  Les bus pour embarquer les réfugiés sont restés les mêmes. On ne connait pas le motif de la reprise de cette activité», a dit notre source.     

Ces réfugiés délocalisés  à Nduta vont bénéficier d’aliments cuits  en attendant qu’ils soient  installés, selon du moins le communiqué du HCR. Après la délocalisation de ceux de Mtendeli niendra le tour de ceux de NYARUGUSU. L’objectif du HCR en collaboration avec le gouvernement tanzanien  est de garder un seul camp de réfugiés burundais dans ce pays. La dernière réunion du HCR avec le gouvernement Tanzanien s’est tenue ce lundi le 6 Septembre. 

La RN 3 sur le point d’être réhabilitée

La route nationale numéro 3 communément appelée Bujumbura- Rumonge  serait sur le point d’être réhabilitée. Les machines  et autres  engins à utiliser  sont déjà à l’endroit qui servira de  quartier général  de la coordination de travaux. Ce qui réjouit  les usagers de la route.

Le Lieu dénomme KWISHANGA en zone MINAGO de la commune RUMONGE a été choisi  comme  quartier général de coordination des travaux de réhabilitation  de la route nationale numéro  3 pour le tronçon  GITAZA –RUMONGE.

Les travaux proprement dits n’ont pas encore  démarré quoi que des mouvements des engins  et du personnel  du groupement SOGEA SATOM - GETRA  qui a gagné le marché  laissent croire au début imminent des travaux. « Les travaux n’ont pas encore démarré  mais les engins qui seront utilisés sont déjà sur place. C’est à MINAGO qu’ils sont parqués .Des panneaux des signalisations indiquant qu’il y a sorti des  camions lourds sont déjà  implantés. C’est qui nous fait passer que les travaux pourront incessamment démarrer

Certains usagers  de cette route espèrent  que le début des travaux  est pour très bientôt alors  que d’autres préfèrent attendre.

EL/Oui il y’a espoir que les travaux démarrent  bientôt les mouvements de camions et machines le prouve. Ils sont gares à KWISHANGA. Nous crayons qui apprêtent le matériel.

Ça fait longtemps depuis qu’ils nous trompent. Ils  ont promis la réhabilitation de  cette  route plusieurs fois mais ils ne joignent pas  la parole à l’acte. Nous préférons alors attendre le début effectif des travaux.

Le ministre de travaux public avait annoncé pour le début du mois d’aout les travaux de réhabilitation de cette route. Une annonce qui est venu après plusieurs autres  mais qui n’ont pas été respectées.

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