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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les riziculteurs de la zone Gatumba sont toujours en attente de l’engrais de la dernière saison culturale.

Les riziculteurs de  la zone Gatumba  en commune  de Mutimbuzi de la  province de Bujumbura  réclament  les engrais chimiques pour lesquels ils ont payé  la totalité de  l’argent  depuis la saison des pluies de l’an 2021. De plus, ils demandent au gouvernement d’autoriser aux autres d’importer ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes.

Ces riziculteurs de la zone de Gatumba sont estimés à 700  et disent qu’ils ont payé depuis le mois de septembre 2021 la totalité de la somme nécessaire pour les engrais fabriqués par l’usine FOMI.  Mais, ils n’ont pas encore été servis à ce jour.

Pour l’engrais de type TOTAHAZA ou Urée, ces habitants indiquent qu’ils ont payé une somme de 26 mille francs  équivalente au prix  d’un sac de 25 kilogrames. Pour l’engrais de type IMBURA ou DAP, le montant payé était de  29 mille francs pour un sac de 25 kilos.  Pour le moment, ces riziculteurs  indiquent qu’ils ne savent plus à  quel saint se vouer  dans la mesure  où c’est  la période de sarclage de la deuxième saison alors qu’ils n’ont pas  été servis  pour la première saison. « Au départ,  nous avons  payé  une avance. Puis,  on nous a obligés de payer le reste du montant. C’était au cours de la première saison ou saison des pluies. Maintenant,  nous sommes  dans la saison B et c’est la période de sarclage   alors que nous n’avons  pas encore eu ces engrais. Pourtant, nous avons payé cet argent via la poste comme l’avait exigé le gouvernement. Ceux qui bénéficient de ces fertilisants  sont ceux qui  l’achètent  au marché noir. Nous ne savons pas si le problème réside au sein de la FOMI ou au sein de la poste et ou encore au sein du gouvernement», se plaint un riziculteur

Ces citoyens demandent au gouvernement de donner l’autorisation aux importateurs de ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes. « Si le problème  se trouve  au niveau de  l’usine FOMI, il faut que l’Etat autorise l’engrais en provenance de l’extérieur  pour  essayer de combler le vide. Comme la FOMI est la seule usine de fabrication des engrais, elle ne peut pas satisfaire tous les agriculteurs du Burundi. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de production suffisante car il n’y a pas de fertilisants. Nombreux gardent encore leurs jetons dans les maisons », a –t- il ajouté.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Simon  NTIRAMPEBA, directeur général de l’usine de production des engrais chimiques FOMI, pour recueillir   sa réaction.

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