Le gouvernement tanzanien veut rapatrier de force les réfugiés burundais, provoquant fermetures d’écoles et restrictions dans les camps, tandis que les réfugiés demandent l’intervention de la communauté internationale.
Ce lundi 25 août, les élections des chefs collinaires se sont déroulées dans tout le pays, mais elles ont été marquées par de nombreuses irrégularités, selon des témoignages recueillis sur plusieurs centres de vote.
Le secrétaire général du CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo, affirme que la fermeture des frontières se maintiendra tant que Kigali abritera des opposants accusés de vouloir renverser le régime. Une position jugée ferme qui suscite la controverse et que l’opposition qualifie d’absurde et préjudiciable aux Burundais.
Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu, en Tanzanie, expriment leur inquiétude après les propos tenus mercredi 20 août par le directeur général chargé des réfugiés. Lors d’une réunion visant à encourager le retour volontaire, il leur a annoncé qu’ils pourraient être ramenés au Burundi de gré ou de force.
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