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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La nouvelle saison pluvieuse inquiète les victimes des inondations de la zone Gatumba

Les habitants de la zone Gatumba, victimes des inondations causées par la rivière Rusizi, craignent de revivre le même désastre. Ils indiquent que la saison de pluies arrive alors que le niveau de l’eau de cette rivière atteint toujours les berges.

 Apres le malheur qui s’est abattu sur la zone de Gatumba l’année dernière et qui a provoqué le déplacement de plusieurs personnes suite aux inondations, ceux qui avaient regagné leurs ménages après que l’eau a séchée, s’inquiètent de revivre la même catastrophe surtout pendant cette nouvelle saison pluvieuse. « Nous éprouvons de la peur car, depuis ces inondations, aucune activité n’a été faite pour éviter de nouvelles catastrophes. La seule chose qui nous fait peur c’est le niveau des eaux de la rivière Rusizi qui arrive à ses bordures. Si donc, il  pleuvait abondamment, rien ne pourrait empêcher de nouvelles inondations », se plaignent-ils.

Après les inondations de l’année dernière, le gouvernement avait promis d’ériger des digues sur les deux berges de la rivière Rusizi pour empêcher les eaux de se déverser dans les ménages en cas de fortes pluies, mais jusque-là rien n’a été faite. «  Nous attendons toujours la réalisation de ces promesses dont les activités n’ont jamais débuté », ajoutent ces habitants qui disent ne pas savoir où se trouve le blocage.

Ces habitants de Gatumba affirment que si jamais il se remettait à pleuvoir comme l’année dernière, les élèves de certaines écoles, situées aux environs de la rivière Rusizi, ne pourront plus continuer à étudier suite au débordement de cette rivière.

Les habitants de Cibitoke souhaitent la reprise du commerce transfrontalier avec le Rwanda.

Les habitants de la province de Cibitoke vivant le long de la frontière burundo- rwandaise plaident pour la réouverture des frontières. Ils indiquent avoir enregistré des pertes énormes suite à l’interdiction du commerce transfrontalier et ce depuis la fermeture des frontières.

Ces habitants de la province de Cibitoke vivant près de la frontière burundo- rwandaise indiquent qu'ils exerçaient un commerce transfrontalier avant la fermeture des frontières entre les deux pays. A l’époque, ils pouvaient écouler leurs marchandises au Rwanda dont les plus prisées étaient des Indagara et le poisson « Mukeke ». Ils enregistraient des bénéfices, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec la fermeture des frontières. « Nous partions avec des Indagara et des Mikeke  et nous retournions au Burundi avec beaucoup d'argent. Tenez ! Dix mille francs rwandais s’échangeaient à  plus de trente mille francs burundais. Mais aujourd'hui, c'est un problème », s’est plaint un des habitants.

Ces habitants indiquent que les Rwandais venaient souvent, eux aussi, vendre et s’approvisionner au Burundi. « La monnaie rwandaise est forte par rapport à la monnaie burundaise. Quand les Rwandais venaient au Burundi, ils achetaient beaucoup de produits sans se soucier de la qualité. Ils les vendaient chez eux et généraient beaucoup de bénéfices », a- t- il ajouté.

Ces habitants de la province de Cibitoke demandent que les frontières soient rouvertes pour qu’ils reprennent avec le commerce transfrontalier et qu’ils aient de quoi pour faire vivre leurs  familles.

Les habitants de Kirundo menacés par des immondices faute de décharge publique

Il y’a grognes au sein des habitants de la commune Kirundo, en province de Kirundo. Ils s’indignent de l’insalubrité qui s’observe aux alentours du marché de Kirundo. Ils craignent des conséquences qui pourraient s’en suivre sur leur santé et sur l’environnement.

 Cette insalubrité décriée par les habitants de Kirundo est constituée de déchets provenant du marché de la place. Selon nos sources, ces déchets sont jetés tout près dudit marché faute de dépotoir. Ce qui indispose les passants et les habitants des environs à cause des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. « Au marché central de Kirundo, les immondices se trouvent près du parking des véhicules de transport desservant l’axe Kirundo-Ngozi-Masanganzira. A cet endroit, une montagne d’immondices s’est formée et des mouches y pullulent à toute heure. Même les habitants qui voulaient ramasser ces déchets pendant les travaux communautaires se sont désistés vu qu’ils n’ont nulle part où les déposer », se lamente un habitant.

Nos sources qui précisent également qu’en période pluvieuse, la situation s’empire du fait que ces immondices se déversent dans le lac Rwihinda. Ce qui fait craindre le pire à la population de Kirundo qui utilise l’eau de ce lac pour la cuisson et différents tâches ménagers. « Quand il pleut, ces déchets se déversent dans des caniveaux et se dirigent tout droit vers le lac Rwihinda. Ceux qui boivent et utilisent l’eau de ce lac dans leur ménages consomment donc de l’eau très sale. C’est sans doute une menace que ça soit pour la santé des habitants mais aussi pour l’environnement », s’exprime avec colère notre source.

Les habitants de Kirundo demandent l’intervention des autorités communales et provinciales afin qu’elles s’attèlent à l’hygiène de ce marché qui menace leurs administrés.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter par téléphone Albert Hatungimana, le gouverneur de la province Kirundo, mais il est resté injoignable.

D’énormes pertes causées par de longues coupures électriques en commune Rugombo

Les habitants de la commune Rugombo en province Cibitoke se lamentent que le courant électrique de la REGIDESO ne dure que le temps de la rosée. Ce qui paralyse la plupart de leurs activités causant ainsi d’énorme manque à gagner.

 Les habitants de la commune Rugombo disent être fatigués de longues coupures électriques devenues persistantes dans cette localité plus qu’ailleurs. « Nous pouvons passer quatre à huit heures sans avoir de courant électrique. Mais, la zone Cibitoke n’en manque pas comme chez nous. En commune Rugombo, la coupure commence à 23h et le courant ne revient qu’à 6h. Là aussi, il ne dure que deux heures seulement. Et ces coupures électriques peuvent se reproduire trois fois par jour », se plaignent-ils.

Par conséquent, ces habitants indiquent qu’ils subissent d’énormes pertes, surtout ceux qui font des activités nécessitant le courant électrique. « Ceux qui ont des postes à souder et des salons de coiffure, ne peuvent pas travailler sans électricité. Les propriétaires des pâtisseries et des boucheries ne font que jeter leurs produits à savoir le lait et la viande à cause du manque de courant électrique. Quel gâchis!, »s’indignent ces citoyens.

Nos sources en commune Rugombo font savoir qu’il y’a même ceux qui ont déjà abandonné leurs métiers suite à ces coupures répétitives du courant électrique.

A propos de ce problème évoqué par ces habitants, nous n’avons pas pu joindre l’administrateur de la commune Rugombo pour savoir ce qu’il prévoit de faire pour le résoudre.

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