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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Descente aux enfers de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC

Descente aux enfers de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC

L’appât du gain, tel est la raison derrière les magouilles orchestrées par le vice-président du Conseil d’Administration de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC en vue de s’accaparer la place de président dudit conseil. Des appétits gloutons qui ont pris de l’ampleur avec l’arrivée d’un don allemand que ce dernier voulait détourner sans laisser de traces.

Le malaise qui était latent depuis un certain temps a éclaté avec le début du mois d’Avril 2022. A cette époque, une réunion du conseil d’administration qui devrait finaliser le rapport à présenter lors d’une réunion en assemblée fut boycottée et empêchée par un groupe d’actionnaires parapublics dirigé par Charles Ndagijimana alors vice-président du même conseil d’administration. La raison avancée était qu’ils ne pouvaient plus siéger aux côtés du docteur Christophe Sahabo alors directeur général de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC à qui ils reprochaient une mauvaise gestion et des pratiques frauduleuses. Mais en réalité, selon certains actionnaires privés qui se sont confiés à la RPA, cela n’était qu’un prétexte pour l’évincer après qu’il se soit opposé à ce que cet actionnaire majoritaire du gouvernement retire de l’argent injustifié pour ses propres intérêts. Et, révèlent toujours nos sources, pour ne pas constituer un frein au bon déroulement de cet hôpital, le docteur Christophe Sahabo a présenté sa démission, ce qui n’a pourtant pas empêché le même Charles Ndagijimana à continuer à semer le désordre, allant même jusqu’à renverser les organes dirigeants dudit conseil d’administration qui ne lui facilitait pas la tâche dans ses magouilles. Pourtant, le code des sociétés est clair en ce qui est de l’organisation de la transition en cas de vacance d’un ou des administrateurs. En effet, l’article 355 stipule que : ‘’ En cas de vacances par décès ou par démission d’un ou plusieurs administrateurs, le conseil d’administration peut, entre deux assemblées générales, procéder à des nominations à titre provisoire jusqu’à la prochaine assemblée ordinaire qui, soit ratifiera la ou les nominations décidées par le conseil d’administration, soit mandatera de nouveaux administrateurs sans que, pour autant, les délibérations auxquelles ont participé les administrateurs soient entachées de nullité’’.    

Mais Charles Ndagijimana a passé outre cette disposition en s’autoproclamant  président d’office, et en nommant par la même occasion un nouveau directeur général a.i de l’hôpital KIRA SWISS CLINIC en la personne du docteur Sylvain-Pierre Nzeyimana, lequel était son bras droit depuis.   C’est ce dernier qui lui a permis de mettre la main sur une somme de plus d’un million de dollars américains de don octroyé à cet hôpital par l’Allemagne. C’est ce détournement qui a d’ailleurs poussé l’Allemagne à suspendre la dernière tranche de sa donation vu que jusqu’aujourd’hui, l’actuelle équipe dirigeante n’a pas pu fournir les pièces justificatives de ce à quoi tout ce montant a servi. C’est ainsi qu’ils ont alors remplacé les membres siégeant dans les assemblées générales, violant encore une fois une des dispositions de la loi qui veut que le relais soit transmis par l’ancienne équipe. Ici, c’est sans oublier que le même président autoproclamé s’est arrogé le droit d’engager les actions des gens en leur absence et  sans les consulter au préalable, ce qui est également contraire à la loi en la matière car seules les juridictions en sont habilitées.

Le but de toute cette gymnastique était d’effacer complètement toute trace des actionnaires privés afin de couvrir le coup des détournements du million de dollars de la coopération allemande.

Mais, selon l’analyse des experts en économie contactés par la RPA, cela pourra lui coûter cher car il ne lui sera pas aisé de faire correspondre le bilan aux rapports des auditeurs. Pour le moment, la question que se posent plus d’un est de savoir pourquoi Charles Ndagijimana n’a jamais été poursuivi  par la justice burundaise pour falsification, faux et usage de faux ou abus de confiance alors qu’il a présenté des documents prouvant que l’Etat burundais est désormais actionnaire majoritaire dans l’hôpital KIRA SWISS CLINIC au moment où il existe des rapports qui portent sa signature, lesquels rapports prouvent que les actionnaires privés détiennent plus de 60% de l’actionnariat.

 

Un nouvel actionnariat qui fait froid au dos aux actionnaires

Les actionnaires privés se disent très inquiets suite à la réticence du commissaire aux comptes qui, au cours des assemblées générales tenues le vendredi 25 Août cette année 2023, n’a pas fait de rapport sur le nouvel actionnariat vu que ce dernier ne correspond pas avec les bilans comptables lui présentés alors que la comptabilité doit aller de pair avec l’investissement.

Un autre point qui suscite l’appréhension de ces anciens actionnaires majoritaires récemment rétrogradé à la minorité concerne la gestion d’un tel hôpital confié à l’Etat au moment où depuis la prise de pouvoir des actionnaires parapublics, le chiffre d’affaire de cet établissement sanitaire n’a cessé de dégringoler. ‘’ Quand une société passe du privé au public, vous vous doutez bien que cela doit alarmer les actionnaires privés qui sont au courant de comment l’Etat gère ses sociétés. Au fait, ils craignent la dépréciation de leur société. Ce qui nous inquiète, c’est que depuis qu’ils ont pris les commandes en Avril 2022, presque tous les équipements sont tombés en panne, sans parler de certains services qui ont été fermé après le départ d’une grande partie du personnel médical qualifié. Bref, aujourd’hui, l’hôpital KIRA n’a plus le standard qu’il avait avant 2022.’’ A révélé un des actionnaires privés qui a participé aux deux récentes réunions en assemblée générale. Ce dernier fait savoir que, à l’allure où vont les choses, ce nouvel actionnariat ne va qu’enterrer définitivement l’hôpital KIRA, à défaut de le réduire au rang des autres hôpitaux publics faute de moyens. ‘’ Aujourd’hui, il va falloir qu’il y ait une forte injection de fonds pour réhabiliter tous les équipements endommagés. Mais qui va le faire puisque l’Etat n’en a pas les moyens ? C’est vraiment un sérieux problème. Pour le moment, l’hôpital travaille à perte et l’Etat ne va rien en tirer. Nous craignons que notre hôpital ne soit relégué au même niveau des hôpitaux publics à l’instar de l’hôpital Prince régent Charles ou la Clinique Prince Louis Rwagasore.’’S’est-il insurgé.

Nos sources au sein du personnel de l’hôpital KIRA font savoir qu’aujourd’hui, cette structure sanitaire devient plus un hôtel qu’un hôpital car les bilans médicaux se font ailleurs pour raison de panne des équipements médicaux et du départ du bon personnel médical. A titre illustratif, deux scanners dont disposent cet hôpital, à savoir un de 64 barrettes et l’autre de 16 barrettes, tous de marque TOSHIBA, sont tous en panne, de même que l’endoscope pour la gastroentérologie. Et les mêmes sources d’ajouter que bientôt, les malades ne pourront plus pouvoir être transportés ailleurs pour faire ces examens vu qu’il n’y a qu’une seule ambulance encore fonctionnelle, laquelle risque aussi d’être mise hors circuit faute d’entretien.

 

 

Des années de service perdus pour un changement d’employeur

Des années de service perdus pour un changement d’employeur

Les employés du ministère de l’agriculture et de l’élevage continuent de réclamer leur régularisation par rapport aux arriérés liés à l’ancienneté. Plus de 400 employés viennent de partir à la retraite, alors que nombreux parmi eux n’ont toujours pas été régularisés. L’Etat   considère  qu’ils ont commencé le travail en 2014, l’année de migration au sein du ministère de la fonction publique, alors qu’ils travaillent pour l’Etat depuis plusieurs années.

Depuis 2014, tout le personnel du  ministère de l’agriculture et de l’élevage a été migré  au ministère de la fonction publique et soumis au  budget extraordinaire d’investissement dit BEI.   L’on distingue aujourd’hui trois catégories d’employés. Ceux qui étaient à ce ministère bien avant cette migration, ceux qui ont été  acceptés à ce ministère en provenance du ministère  en charge de l’éducation  et ceux qui ont directement été recrutés par la fonction publique

Parmi le  personnel  venu de l’enseignement,  certains ont gardé leurs numéros matricules  et d’autres se sont vus octroyés de nouveaux numéros matricules. Ces derniers,  plus nombreux n’ont jamais été régularisés par rapport au nombre d’années qu’ils avaient déjà presté pour l’Etat avant le changement d’employeurs. Les deux autres catégories de personnel n’ont pas ce problème.

’On nous a mis à la disposition du ministère  de la fonction publique en 2014. Ce qui est dramatique, c’est qu’ils considèrent que nous avons commencé à travailler cette année 2014’’, indique un de ces  employés.

Ce personnel du ministère de l’agriculture et de l’élevage dit avoir commencé les réclamations en 2018. Trois ministères concernés par la question à savoir les ministères des finances, de la fonction publique et celui de l’agriculture et de l’élevage n’ont pas encore pu mettre sur pieds une commission technique tripartite pour résoudre  leur question. Pourtant, le ministre des finances avait, au mois d’avril cette année 2023, demandé à ses deux collègues de désigner les membres de la commission ; une requête sans réponse jusque-là.

Au mois de juin  cette année 2023, 418 employés ont été envoyés à la retraite, et sont composés en grande partie par des employés qui n’ont jamais été régularisés.           

Les employés concernés demandent au gouvernement  de les régulariser avant de les envoyer à la retraite car ils toucheraient  une pension minime comparée  à celle qu’ils devaient touchés une fois calculée correctement, en  prenant en considération  toutes les années passées au service du pays.

 

 

Muramvya: Les contractuels de l’hôpital de Kiganda  mécontents de leur traitement

Muramvya: Les contractuels de l’hôpital de Kiganda mécontents de leur traitement

Les travailleurs contractuels  de l’hôpital de Kiganda  en  province  Muramvya (centre du pays)  réclament la mise en application de la nouvelle politique salariale et le déblocage administratif.  Ils ne bénéficient  pas encore  de leurs annales  malgré le feu vert donné par le ministre de la fonction publique au mois de mai 2023.

 

L’hôpital de Kiganda emploie une trentaine de  travailleurs contractuels. Ceux-ci  déplorent qu’aucun d’eux  n’a bénéficié des annales depuis l’embauchement des travailleurs contractuels  par cet hôpital.

 ‘’Nous voudrions que vous nous aidiez à demander au directeur de l’hôpital de Kiganda et  à la responsable administrative  et financière,  pourquoi ils ont refusé de passer au déblocage administratif. Depuis que l’hôpital a engagé des contractuels en 2010, aucun d’eux n’a eu ces annales.’’ Déplore un des employés contractuels de l’hôpital  Kiganda.

En plus de ces annales, ces contractuels de l’hôpital de Kiganda  demandent d’être payés en considération de  leur niveau d’étude  et de leur ancienneté.

‘’Nous demandons aussi  que  la nouvelle politique salariale soit  appliquée. A chaque fois que nous réclamons cela, ils nous disent   qu’ils attendent l’ordre du ministre de la santé. Pourtant, nous savons que depuis le mois de mai cette année 2023, le même ministre  a  donné l’ordre aux directeurs provinciaux de la santé  de nous traiter comme d’autres fonctionnaires, nous payer sur base de nos  diplômes et  anciennetés.’’ Ajoute la même source.         

Libère Nahumuremyi, directeur de l’hôpital de Kiganda n’a pas encore réagi aux lamentations  de ses employés.           

      

GITEGA : Les veilleurs du centre multidimensionnel impayés depuis plus de trois ans

GITEGA : Les veilleurs du centre multidimensionnel impayés depuis plus de trois ans

Les gardiens  du centre multidimensionnel de Gitega réclament les salaires  de trois ans et 7 mois. Des réclamations  ont été déjà  faites  à plusieurs reprises auprès du ministère des droits de l’homme, de la solidarité nationale et de la promotion du genre sans aucune suite favorable.

Ce centre multidimensionnel de Gitega fut appelé centre de développement familial et est sous la tutelle du ministère des droits de l’homme, de la solidarité nationale et de la promotion du genre. Ce centre fonctionnait comme un hôtel et offrait de multiples services notamment l’accueil des conférenciers, la restauration et l’hébergement des visiteurs.  

Selon les informations recueillies auprès de ses anciens employés, le centre multidimensionnel de Gitega est tombé en faillite à cause de l’émergence de beaux  hôtels dans la ville de Gitega, la capitale politique.

Depuis lors, ce centre a commencé à perdre petit à petit sa clientèle jusqu’à ce qu’il soit incapable de payer son personnel. La pandémie Covid 19 a aggravé la situation car, le centre  a été transformé en centre d’isolement pour des gens testés positifs au corona virus. C’est ainsi que certains de ses  employés ont décidé de plier bagages sauf  trois sentinelles.

‘’ Les autres employés sont partis sauf les trois sentinelles qui  sont obligés de rester craignant d’éventuels bandits qui pourraient  voler le matériel qui s’y trouve’’, explique un des anciens employés du centre qui ajoute que ‘’C’est triste d’entendre que le ministère de tutelle aide les gens en difficulté oubliant ses employés toujours au service et qui ne sont pas rémunérés depuis maintenant 3ans et 7 mois.’’

Selon toujours les anciens employés du centre multidimensionnel de Gitega (centre du pays), leurs trois anciens collègues ont présenté leurs cas  au gouverneur de la province de Gitega ainsi qu’à la ministre de la solidarité nationale et des affaires sociales mais n’ont eu aucune suite. Jusqu’à ce 08 août 2023, les deux autorités Imelde Sabushimike, ministre de la solidarité nationale et Venant Manirambona, gouverneur de Gitega  ne s’étaient pas encore exprimées sur le dossier.

En poste à ce centre, les trois sentinelles se nourrissent difficilement. Selon des sources locales, ils doivent attendre que leurs familles  ou amis  leur apportent à manger.

 

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