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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gatumba : La distribution de l’aide du PAM aux sinistrés des inondations perturbée par un administratif

Gatumba : La distribution de l’aide du PAM aux sinistrés des inondations perturbée par un administratif

C’est après une manifestation de mécontentement des  victimes des inondations survenues en zone Gatumba de la commune Mutimbuzi que leur assistance a été finalement distribuée. La distribution de cette assistance du PAM  devrait débuter ce lundi mais le chef de la zone Gatumba ne l’a pas permis. Ce dernier a mobilisé un groupe d’imbonerakure pour empêcher ces sinistrés de prendre cette aide, accusant  les gagnants du marché  de surfacturation. Ce que réfutent ces agents du PAM qui expliquent que le chef de la zone Gatumba  a agi ainsi pour ses propres intérêts.

 

Ce mardi 24 Octobre, les sinistrés des inondations de Gatumba  se sont rassemblés devant les stocks des vivres qu’ils devraient recevoir ce lundi. Ces stocks se trouvent à la place dite "cinquantenaire" située sur la colline Mushasha 2 dans la même zone de Gatumba. Ils voulaient manifester leur mécontentement car la distribution de leur assistance  a été interrompue par le   chef de la zone Gatumba.  Jean Muyoboke  a mobilisé ce lundi 23 Octobre un groupe d’imbonerakure pour empêcher la distribution de l’assistance du Programme Alimentaire Mondial aux victimes des inondations de Gatumba. Ces dernières s’élèvent à 1860 et étaient déjà sur le lieu de distribution, formant des files d’attente.

Cet administratif  a accusé les sociétés qui ont gagné le marché de distribution de ces vivres d’avoir fixé des prix exorbitants. Les bénéficiaires de cette aide ont eu des cartes  octroyées par le PAM, chaque carte équivaut à 150 mille BIF.

‘’Chaque sinistré a eu  une carte sur laquelle le PAM a mis 150 mille BIF. Lors de la distribution, chacun devrait avoir l’équivalent en vivres.  Ces sociétés gardent ces cartes et seront payées après par le  PAM.’’ Explique un des habitants de Gatumba qui ajoute que cette activité était auparavant supervisée par les administratifs dont l’administrateur et le chef de zone et ils y gagnaient quelque chose. ‘’Le chef de zone rentrait avec une somme de 200 mille, 300 mille ou même 500 mille sur lui ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car ils ne sont plus en charge.’’

Les bénéficiaires de cette aide et les agents distributeurs estiment que le  chef de la zone Gatumba, Jean Muyoboke, a agi de cette façon pour ses propres intérêts car les gagnants du marché  ont respecté les prix qui ont été fixés par le PAM.

Face à la colère de ces sinistrés, le chef de la zone Gatumba est revenu sur sa décision ce mardi  et l’assistance a été finalement distribuée.

 

La pratique de la caniculture exigée au Burundi

La pratique de la caniculture exigée au Burundi

 Chaque ménage du Burundi doit acheter au moins cinq lapins à élever avant la fin de ce mois d’Octobre. Dans une correspondance datée fin Septembre, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique  invite toutes les autorités de différents domaines du pays à sensibiliser la  population  afin de pratiquer cet élevage de lapins. Certains Burundais s'interrogent  déjà à qui profitera le projet.

 

Le ministre de l’intérieur, le développement communautaire et la sécurité interpelle les responsables de différents secteurs du pays de sensibiliser et faire comprendre à la population burundaise ce projet d’élevage de lapins.

A travers sa correspondance du 26 Septembre 2023, le  ministre Martin Niteretse  explique que cet élevage de lapins vient dans le but de soutenir le programme initié par le Président de la République Evariste Ndayishimiye. Et le ministre de préciser que  tous les responsables doivent répondre et s’impliquer dans ce projet de caniculture. L’administration provinciale et communale, les chefs des zones de même que les responsables au niveau collinaire, y compris les agents de l'ordre, sont tous invités à s'impliquer de façon active dans la sensibilisation de la population.  La correspondance du ministre  précise que  chaque ménage doit débuter par l’élevage d'au moins cinq lapins  au plus tard le 31 Octobre 2023.

 L’intérêt général du projet douté

La population des  différents coins du pays apprécient le projet mais trouve qu’il faut des mesures d’accompagnent pour assurer sa faisabilité. ‘’Actuellement, la population burundaise fait face à une extrême pauvreté. Pour certains, il est extrêmement difficile d'avoir les moyens d'acheter ces cinq lapins. Il y a même des individus qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour acheter un simple savon destiné à l'hygiène de base, alors comment pourraient-ils se permettre d'élever  cinq lapins ?’’  Ont expliqué des habitants de différentes provinces de l’intérieur du pays qui estiment que  même si ces lapins étaient distribués gratuitement, certains seraient contraints de les vendre pour subvenir à leurs besoins fondamentaux.  

 Frédéric Bamvuginyumvira, ancien vice-président de la République du Burundi, fustige ce programme qui, selon lui,  ne profitera qu’au président de la République lui-même. ‘’Souvenez-vous du projet de multiplication  des avocats initié par feu Président Pierre Nkurunziza, regardez ce qui se passe avec les coopératives collines SANGWE. Tout ça n’apporte aucun profit à la population. Le président Ndayishimiye fait de même, lui seul tirera profit de cet élevage de lapins qui vient d’être imposé.’’

Pour Frédéric Bamvuginyumvira  le président Ndayishimiye fait du commerce en violation de la loi fondamentale,  en aucun cas il ne peut  se soucier de l’intérêt général mais plutôt de son commerce.

Cibitoke : Moins de  deux semaines aux habitants de Miduha pour vider les lieux

Cibitoke : Moins de deux semaines aux habitants de Miduha pour vider les lieux

Plus  de 450 familles qui s’étaient érigées des maisonnettes dans  le  sous-secteur Mbaza-Miduha, du secteur Rukana 2 en commune Rugombo de  la province Cibitoke  ont jusqu’au 1er Novembre pour quitter la localité. La décision a été prise par le gouverneur de province pour dit-il,  raisons de  sécurité et de salubrité.

 Le gouverneur de la province Cibitoke a effectué ce jeudi 19 octobre, une visite dans le sous-secteur Mbaza–Miduha du secteur Rukana 2 en commune Rugombo. Au cours  de cette descente, il a demandé aux familles qui ont érigé des maisonnettes dans ce secteur de  les  détruire et de retourner d’où  elles sont respectivement venues.  ‘’Il est impératif que toutes ces familles vident le lieu et qu’elles retournent d’où elles sont venues. Tout le monde devra avoir quitté le lieu  d’ici le 1er novembre. Après cette date, on procédera à la démolition des  cabanes  de ceux qui ne se seront pas exécutés.’’

Pour le gouverneur Carême Bizoza, cette mesure a été prise premièrement  pour   des  raisons de sécurité, à cause de la proximité du secteur avec la RDC. Deuxièmement la mesure a été prise pour les raisons de santé.  ‘’C’est cette localité qui a toujours était le foyer du choléra en province Cibitoke. C’est une des raisons de demander à ces familles de déménager. Au départ, on avait pensé à l’adduction d’eau potable dans le secteur mais nous nous sommes rendu compte que  ce secteur pourrait être également le foyer d’insécurité  surtout que c’est un secteur difficilement contrôlable.’’

 Les familles concernées s’insurgent contre  la mesure

Les familles qui habitaient ce secteur estiment que la mesure est injuste. Pour ces familles, la mesure aurait pour but d’offrir de  l’espace pour des puissants éleveurs.   ‘’Cette  mesure a été prise pour faire plaisir aux hautes personnalités qui font l’élevage.  Elles ont intéressé  les administratifs  pour qu’ils nous chassent  d’ici  et qu’à leur tour ils trouvent de l’espace pour développer leur élevage.’’

Selon une des femmes de ce sous-secteur, la mesure condamne les familles à mourir de faim et à prendre le chemin d’exil.  ‘’Cette mesure est vraiment une  très mauvaise nouvelle pour nous agriculteurs et en même temps parents. Moi par exemple  j’ai 40ans et je suis mère de 9 enfants. C’est comme si je suis née ici. On y pratiquait de l’agriculture  et l’on faisait non  seulement vivre nos familles mais aussi l’on pouvait envoyer les enfants à l’école. Mais cette mesure est vraiment injuste. Portez loin nos voix que le président de la République sache que l’on vient d’être chassé. Nous n’avons  nulle part ailleurs où vivre.  Nous allons prendre le chemin de l’exil. ‘

Le gouverneur n’a toutefois pas interdit l’agriculture dans cette localité de Mbaza-Miduha. Seulement les agriculteurs devront rentrer  à la fin de la journée après leurs activités.

La localité de Mbaza-Miduha se trouve à plus de 10 km du chef-lieu de la commune Rugombo. Cette localité a attiré des familles qui vivent de l’agriculture. Elle  est séparée de la RDC par la rivière Rusizi. Dans ce secteur, il est difficile d’y implanter des latrines vu sa proximité  avec la   Ruzizi.

Mukaza : Plus d’un mois sans administrateur

Mukaza : Plus d’un mois sans administrateur

Certains membres du conseil de la commune Mukaza de la mairie de Bujumbura sont inquiétés par le retard enregistré pour le  remplacement de l’administrateur de cette commune suspendu   de ses fonctions depuis la fin du mois d’Août.

 

Rénovat Sindayigaya a été suspendu le 28 août par le ministre de tutelle Martin Niteretse. Cet administratif  ‘’s’est caractérisé par le manque de suivi de la commercialisation des produits de première nécessité destinés à la population de sa circonscription’’, lit-on dans  l’ordonnance portant suspension dudit administrateur.

Plus d’un mois et demi après cette suspension, la commune n’a toujours pas d’administrateur, alors que la loi communale donne un délai inférieur au  conseil communal pour élire le remplaçant. Certains membres du conseil de la commune Mukaza trouvent que la question du  remplacement de leur administratif  est ignorée.

‘’En date du 29 septembre, le conseil communal de Mukaza a tenu une réunion  ordinaire pour étudier un seul point c’est-à-dire l’approbation des réalisations que la commune s’était fixée trois mois avant, au mois de juin.’’ Dénonce un des membres dudit conseil communal qui ajoute qu’à chaque fois on leur dit que le remplacement de l’administrateur est en cours de préparation car les élections méritent une attention particulière.

L’article 20 de la loi communale précise que le conseil communal a 30 jours pour procéder à l’élection d’un nouvel administrateur. La nomination du nouveau est faite par le Président de la République après vérification des équilibres par la Commission  Electorale Nationale Indépendante (CENI).

L’administrateur de la commune de Mukaza, Rénovat Sindayigaya a été suspendu de ses fonctions suite à une affaire  de détournement de 15 tonnes de sucre qui étaient destinées à la commune Mukaza.  Le Maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana n’a pas encore réagi sur le dossier.

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