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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Favoritisme et clientélisme au district sanitaire de Rutana.

Les infirmiers du district sanitaire de Rutana dénoncent les irrégularités observées dans l’organisation des formations pour les agents de santé communautaires dudit district. La majorité des infirmiers qui sont en train de former ces agents de santé communautaires n’ont pas bénéficié d’une formation y relative. Pire  encore, participent dans cette activité des formateurs dont des comptables qui n’ont aucune notion en matière de la santé. Ce district aurait bénéficié d’un financement de l’UNICEF pour la formation des formateurs.

 Les infirmiers qui prestent au district sanitaire de Rutana indiquent que cette activité a été mal organisée tenant compte des compétences des formateurs qui participent à cette formation. Un petit nombre d’infirmiers formateurs ont bénéficié de cette formation, il y a plus de deux ans. D’autres n’ont eu aucune formation y relative sans oublier que certains comptables font partie des formateurs alors qu’ils n’ont bénéficié aucune formation en matière de la santé, déplore un des infirmiers du district sanitaire de Rutana. « Ils n’ont pas pu trouver assez d’infirmiers qui ont été formés pour enseigner ces notions aux agents de la santé communautaire. Ils ont alors intégré parmi les formateurs d’autres infirmiers qui n’ont pas bénéficié de cette formation. Il y a même des formateurs qui n’ont pas faits l’enseignement paramédical dont un certain Olivier, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana et son comptable prénommée Claire. Normalement, on donne ce qu’on a. Comment alors ces gens vont enseigner ce qu’ils n’ont pas appris ? Ils n’ont même pas eu une seule formation en la matière. Nous demandons que ce phénomène de favoritisme et du clientélisme soit banni dans le secteur de la santé ».  

Ces infirmiers du district sanitaire de Rutana se demandent pourquoi ils n’ont pas été formés pour cette activité alors que ce district sanitaire a bénéficié d’un financement de  l’UNICEF alloué à cette formation. « Nous demandons au médecin provincial, le Dr Joachin, de nous dire à quoi a servi ce financement. Nous demandons en plus au médecin chef du district sanitaire de Rutana, le Dr Ciza Gilbert, de nous expliquer pourquoi certaines personnes participent dans cette formation en tant que formateurs alors qu’elles n’ont eu aucune formation en matière de la santé ? Pourtant, il y a des infirmiers qui n’ont pas été choisis alors qu’ils ont quelques notions en cette matière », se plaint un infirmier.

Cette formation des agents de santé communautaires du district sanitaire de Rutana a débuté ce mardi 14 juin et se clôturera le 17 de ce mois.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter le médecin provincial, le Dr Joachim, sans y parvenir. Quant au médecin chef du district sanitaire de Rutana,  le Dr Ciza Gilbert, après avoir entendu les questions, il a raccroché.

Un détournement de fonds rampant à l’hôpital de Mukenke.

Les travailleurs de l'hôpital de Mukenke situé en commune Bwambarangwe de la province  de  Kirundo continuent  de dénoncer les  malversations et les vols commis à cet hôpital. Selon eux, le directeur a désigné un comité de suivi pour la reconstruction de la clôture de cet hôpital sans passation  d'un marché. Il n y a même pas eu de réunion alors qu’un montant considérable sera utilisé pour cette activité.

La clôture de l’hôpital  Mukenke détruite et qu’on compte réhabiliter était construite par l’ambassade de Belgique. Cette clôture a été détruite  par les pluies de la mi- avril 2021. Selon les travailleurs de cet hôpital, cette clôture de 15 mètres de longueur et 2 mètres de hauteur sera actuellement reconstruite par un montant estimé de 18 millions comme le révèle notre source. « Cette clôture  a  été détruite entre le mois d’avril et mai  2021  pendant les pluies torrentielles. On a, par après, entendu que  le secrétaire  a distribué des lettres aux membres d’un comité chargé du suivi de la reconstruction de cette clôture.  Ils sont au nombre de cinq. Le montant pour cette activité  est de 18 millions.  Par estimation, la partie détruite est de 15 mètres de long  et 2 mètres de hauteur. C’est incompréhensible que tout cet argent soit utilisé pour cette partie. Aussi, ce comité est composé par les proches  du  directeur ».

Les travailleurs de cet hôpital font savoir qu’il n’y a pas d’appel d’offre pour ce  marché. Ils estiment que c’est une autre forme de malversation à cet hôpital.  « Il n’  y a pas eu d’appel d’offre pour ce marché.  C’est une malversation. Il a d’abord pris le moteur sans s’inquiéter. Et maintenant, il veut dépenser comme il veut l’argent de la sueur de notre front. On n’a pas vu ceux qui ont soumissionné pour ce marché. Nous   demandons qu’on stoppe ces malversations.  Qu’il écrive une lettre au  ministre  et qu’il y ait de gens qui viennent  pour soumissionner.  Ce n’est pas le responsable d’un hôpital  qui doit piloter toutes les activités qu’on doit effectuer dans cet hôpital », se plaint un employé.

Ces travailleurs demandent au ministre de la santé  et lutte contre le SIDA de trouver une solution aux nombreux problèmes   observés dans cette structure sanitaire.

A ce sujet, la rédaction de la RPA a encore une fois essayé de joindre  Joseph Miburo, le directeur de  l’hôpital de Mukenke,  mais  sans succès

Les propriétaires des parcelles à Gasenyi- Nyakabondo crient à la perte.

Les plus de 2500 familles propriétaires des parcelles de 160 hectares sur la colline Gasenyi- Nyakabondo de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura près du palais présidentiel Ntare House enregistre une énorme perte. Depuis 6 ans, le gouvernement leur a interdit toute activité dans leurs parcelles.

 Depuis l’année 2016, plus de 2900 familles propriétaires des 160 hectares sur la colline Gasenyi-Nyakabondo se trouvant aux environs du palais présidentiel Ntare House ont été interdit par le gouvernement d’exercer toute activité dans leurs parcelles. Une mesure qui a occasionné de grandes pertes pour la plupart  de ces propriétaires qui vivaient des métiers exercés dans leurs parcelles, l’un d’eux raconte. « Les habitants d’ici vivaient surtout de l’extraction des pierres dans la rivière qui sépare les 160 hectares du palais présidentiel Ntare house. Ces citoyens qui vivaient de ces métiers ont eu des difficultés pour survivre car ils pouvaient extraire des pierres, du sable et du gravier. Il y’a aussi d’autres personnes qui faisaient l’extraction du bouillon d’une bonne qualité. Tous ont été interdits d’exercer ces métiers ».

En plus de cela, les propriétaires de ces parcelles déplorent que le gouvernement leur ait confisqué le droit de finir les chantiers qui étaient en cours de constructions ainsi que le droit de pouvoir vendre leurs parcelles. « Ceux qui construisaient leurs maisons ont été aussi interdits de terminer leurs chantiers. Ils ont envoyé des policiers pour les en empêcher. Egalement, ceux qui possédaient plusieurs parcelles ne pouvaient en aucun cas les vendre ou acheter d’autres car cela a été aussi interdit », a ajouté un des propriétaires de ces parcelles.

Les 160 hectares ont été saisis par le gouvernement pour cause d’utilité publique. Mais depuis 6 ans, leurs propriétaires n’ont pas encore reçu leurs indemnités d’expropriation. Ces propriétaires se demandent à qui sera imputé les énormes pertes qu’ils ont enregistrées. « Il y’a certaines personnes qui possédaient des maisons qui ont fini par s’écrouler et d’autres personnes ont contracté des crédits des banques dont l’argent n’a servi à rien car on leur a interdit de construire dans leurs parcelles. Alors, on se demande qui répondra de toutes ces pertes? Qui sera responsable de toutes ces maisons qui se sont écroulées avant qu’ils viennent déterminer leurs valeurs ? Qui va dédommager les propriétaires de toutes ces pertes enregistrées ? », s’interroge notre source.

Les pratiques d’une cheffe de service chirurgie à Roi Khaled décriées.

Les citoyens qui fréquentent le Centre Hospitalo- Universitaire de Kamenge accusent  le  chef du  service  chirurgie de ne pas accomplir convenablement sa tâche  notamment en matière  de suivi des patients. Ils indiquent que certains malades  peuvent passer deux jours sans que leurs pansements  soient changés et demandent  le redressement de ce responsable.

Nombreux parmi les malades alités à l’hôpital Roi Khaled  qui dénoncent le mauvais service leur rendu sont  des personnes démunies assistées par le ministère de la solidarité nationale. Ils  accusent  le  chef du  service  de chirurgie-hospitalisation en la personne de Virginie SINDIHEBURA  de ne pas accomplir convenablement sa tâche  notamment en matière  de suivi des patients. Ils indiquent que certains malades  peuvent passer deux jours  sans que les  pansements couvrant  leurs plaies  ne soient changés. Un des gardes –malades à cet hôpital témoigne. «C’est le chef de service de chirurgie. On dirait que ce qu’elle est en train de faire est contraire à la déontologie  médicale. Elle rend un mauvais  service aux malades hospitalisés. Ce sont des personnes démunies auxquelles le ministère  de la solidarité a donné  des attestations pour bénéficier des soins gratuitement et d’autres possèdent  des bons de commandes. Il n’y a pas de suivi pour ces malades et  vous savez qu’une plaie ne peut pas dépasser deux jours sans être  traitée. Sinon,  elle dégage une odeur désagréable.  Il y a  des gens qui sont  dans une mauvaise situation alors qu’ils devraient  être  suivis».

Ceux qui fréquentent cette institution sanitaire se demandent pourquoi cette responsable se comporte de cette manière et demandent qu’elle soit redressée. « Si on essaie de s’enquérir  de la situation, elle te répond qu’elle n’en a pas le temps. On se demande  si réellement elle a été recrutée  pour  soigner des gens ou pas. Qu’est-ce qui la pousse à agir ainsi ? Elle te montre qu’elle est membre influent dans le parti et  qu’on ne peut porter  plainte nulle part car ayant des affinités  avec de hautes personnalités. Les grognes sont nombreuses chez les malades hospitalisés et c’est honteux. Nous demandons alors  aux  autorités habilités de la redresser et au besoin de la remplacer», se plaint un malade.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté le chef du service de chirurgie à l’hôpital Roi Khaled, Virginie SINDIHEBURA, qui est pointée du doigt mais elle s’est réservée de tout commentaire.

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