Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le désordre reste entier dans la distribution du carburant à Cibitoke.

Les chauffeurs de la  province Cibitoke dénoncent le désordre entretenu par les policiers et certains pompistes dans la distribution du carburant. Ils demandent aux administratifs  de stopper ce désordre.

L’exemple le plus cité par ces chauffeurs est celui de la station-service située  en commune Buganda. Notre   source fait savoir que  lorsqu’ il y a  un approvisionnement en carburant,  les pompistes de cette station et les policiers chargés de la sécurité  cachent ce produit comme ça  a été le cas vendredi dernier. Par après, ils exigent des pots de vin ou le vendent dans des  bidons. « Si tu amènes une  moto à la station de Buganda pour faire le plein, on  nous exige une somme deux mille franc par moto. Pour un taxi ou un mini- bus, on demande cinq mille francs. On dirait que ces policiers on trouvait  un deal durant ces périodes de pénurie de  carburant. Ils favorisent plutôt le manque de ce produit arguant qu’ils viennent pour assurer la sécurité pendant la distribution. Mais, ils le donnent aux gens qui l’emportent dans des bidons. Ils savent qu’il y a des litres qu’ils vont vendre et partager le montant du butin avec les pompistes », a révélé une source.

Ces chauffeurs demandent  au ministre de l’intérieur de   suivre de près les activités  à  ses  stations-services. Les administratifs  sont aussi  priés de stopper ce désordre  dans la distribution de ce produit. « On ne sait pas à qui  ils donnent  ce produit.  Hier,  ils ont arrêté la distribution arguant qu’il reste le  carburent pour leurs véhicules. Là, on ne  va pas savoir à qui ils vont le donner. Nous savons que le ministre  possède  d’autres stations  à  Ndora et Bukinanyana. Il a implanté une autre station ici à Cibitoke et nous estimons qu’il nous a aidés.  Il avait même interdit sa distribution dans des bidons. Mais,  la fille- là ne nous facilite pas la tâche.  Que le ministre comprenne  que  ses pompistes de la station de Cibitoke ne travaillent pas comme il faut. Nous  demandons  que ce désordre soit arrêté ici à Cibitoke  comme le président l’a fait en province de Rumonge », a poursuivi notre source.

A ce sujet, la rédaction n’a pas encore pu joindre  Carême Bizoza, le gouverneur de la province de Cibitoke, pour qu’il puisse s’exprimer.

Complicité entre l’ancien et l’actuel administrateur de Ntega dans la spéculation.

Certains habitants de la commune de Ntega en province de Kirundo dénoncent la spéculation dans la vente des vivres et des produits BRARUDI faite par certains commerçants dont l’ancien administrateur de cette commune. Ces habitants déplorent le deux poids deux mesures de l’administrateur actuel lorsqu’il s’agit de sanctionner ceux qui vendent leurs marchandises au-delà du prix officiel. 

Ngabonziza Philippe est le nom de ce commerçant pointé du doigt par la population de la commune de Ntega dans la spéculation sur les prix de certains produits alimentaires. Connu aussi sous le sobriquet de Murovyi, il fut administrateur de la commune de Ntega entre 2015 et 2020.

Ngabonziza Philippe a investi dans le commerce des produits BRARUDI et SOSUMO. Il est reproché par la population de vendre ces produits au-delà des prix officiels. « Les prix officiels des certains produits BRARUDI en commune de Ntega sont les suivants : une bouteille de Primus s’achète à 1800 francs et l’Amstel à 2200. Pourtant, une bouteille de Primus est vendue à 2200 et l’Amstel entre 3000 et 3500 francs chez Ngabonziza Philippe. Il fait aussi partie des détaillants du sucre mais vous ne le verrez jamais en train de distribuer ce produit au grand jour. Il le vend au marché noir à un prix exorbitant de 6000 francs le kilogramme alors que le prix officiel d’un kilogramme de sucre est de 2500 francs », a révélé notre source. 

Cette population de la commune de Ntega déplore le deux poids deux mesures qui s’applique lorsqu’il s’agit de sanctionner les commerçants fautifs. « Ngabonziza Philippe ne s’est jamais inquiété bien qu’il soit accusé d’acte de spéculation. Les autres commerçants qui vendent le sucre au-delà du prix officiel sont sanctionnés d’une amande de plus de 100 milles francs. Ils sont en plus rayés de la liste des distributeurs des boissons de la BRARUDI et leurs bistrots sont fermés. Pourtant, cet ancien administrateur n’a jamais été sanctionné malgré qu’il soit toujours pointé du doigt dans la spéculation», a poursuivi notre source. 

La population de la commune de Ntega demande  à l’administrateur de cette commune, Pierre Claver MBANZABUGABO, de se ressaisir et de sanctionner ce commerçant. « Si du moins notre administrateur travaille pour le  respect de la loi, nous lui demandons de sanctionner le commerçant Philippe Ngabonziza et de fermer son bistrot  comme il le fait à l’ endroit des autres commerçants qui violent la loi. Qu’il soit aussi rayé de la liste des distributeurs du sucre », a insisté un autre citoyen.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Pierre Claver MBANZABUGABO, administrateur de la commune de Ntega, mais sans y parvenir.

Certains bars des proches du parti au pouvoir bravent la mesure du ministre en charge de l’élevage.

Certains bars des  autorités administratives ou responsables du parti au pouvoir continuent de vendre les brochettes de viandes de vaches  et chèvres à Bujumbura alors que ce commerce a formellement été interdit. Des autorisations spéciales pour exercer ce commerce sont données à ces bars. Les habitants de Bujumbura s’inquiètent pour leur santé et dénoncent le favoritisme observé dans l’octroi de ces autorisations spéciales.

Dans la ville de Bujumbura, la viande de vache et chèvre est toujours disponible dans certains bars. Ceux qui pratiquent ce commerce le font sans s’inquiéter.

Selon les habitants contactés, les tenanciers de ces bars ne peuvent jamais révéler où ils s’approvisionnent en viande. Parmi ces bars figurent le bar dit Ku Kiyago et Ku Mpeme au centre-ville de Bujumbura, et plusieurs bars de la zone de Kamenge.  Les tenanciers de ces bars font semblant de ne vendre que de la viande de porc dite Akabenzi.  Mais, ils servent aussi celle de chèvres ou de vaches.

Par ailleurs, des autorisations spéciales pour vendre de la viande  de chèvres et de vaches ont été données à ces bars qui appartiennent aux responsables dans l'administration et/ou du parti au pouvoir, précisent nos sources.

La population s'inquiète d'une rapide contamination de la maladie de la fièvre de la vallée du Rift si du moins l'abattage clandestin du bétail continue pour certains.

Elle dénonce également le favoritisme dans l’octroi de ces autorisations spéciales et demande que de telles autorisations soient conditionnées par des précautions nécessaires pour éviter la propagation de ladite maladie.  

Depuis le début du mois de juin dernier, le ministère ayant l’élevage dans ses attributions avait  officiellement  interdit le commerce et  l’abattage des vaches et chèvres sur tout le territoire national à cause de la fièvre de la vallée du Rift qui est contagieuse pour l’homme.

Alain Guillaume Bunyoni ne veut pas de la promiscuité avec les citoyens lambda.

Les habitants  du quartier Nkenga- Busoro de la zone Kanyosha vivant tout près du chantier de la maison appartenant au premier ministre burundais, Alain- Guillaume Bunyoni n’ont plus le droit ni de continuer à vivre  près de ce chantier ni d’y construire une maison. Pour ces habitants, c’est la désolation totale.

Les habitants du quartier Nkenga Busoro ayant les parcelles tout près du chantier de la maison du premier ministre burundais, Alain Guillaume BUNYONI sont dans une désolation totale suite aux actes de cette autorité. Non seulement elle est en train de construire sa maison avant que l’autorisation soit donné à tous ceux qui y possèdent des parcelles mais aussi ces habitants sont obligées de démolir leurs maisons sans indemnités. Un de ces habitants révèle que leur faute est d’avoir construit tout près de la maison du premier ministre. « Il y a une situation qui nous inquiète tellement et qui nous hantent. Cette situation est causée par le premier ministre, Alain Guillaume BUNYONI. Sur son chantier à Nkenga Busoro, les autres n’ont pas encore  eu la permission de construire. En plus, sa maison perturbe les autres car les maisons se trouvant dans les environs de son chantier sont en train d’être démolies et il a été refusé aux autres acquéreurs de parcelles d’y construire. La seul raison d’interdire ces habitants de construire est qu’ils possèdent  ces parcelles tout près du premier  ministre. Pourtant, ces parcelles leur appartiennent. En plus de ces intimidations, personne n’a eu des indemnités ».   

Pour le moment, ces habitants font savoir qu’ils ne savent plus quoi dire. Ils ont été obligés de construire à deux cent mètres de la maison du premier ministre. « C’est-à-dire, les habitants des environs du chantier du premier ministre sont dans une désolation totale actuellement  et n’ont même pas un mot à dire. Ils espéraient avoir des logements dans leurs parcelles. Mais, rien n’est plus possible. Ils sont en train d’être chassés et on leur a refusé de construire. Ils ont été sommés de construire à deux cent mètres. Nous ne comprenons pas pourquoi cette autorité ne veut pas vivre avec les autres. Cela nous échappe complétement », poursuit- il.  

De plus, le développement qu’ils attendaient de la venue de cette autorité dans le quartier Busoro n’a été qu’un rêve. Certains ne doutent pas déjà que sur ce chantier sera érigé un deuxième palais de cette autorité. « C’était un espoir pour le bas peule. Ce dernier croyait qu’il va profiter de vivre tout près d’une telle autorité surtout pour profiter de sa sécurité, de bonnes routes et pour lui confier ses soucis et autres. Peut-être, ce serait une occasion pour que cette autorité assiste de ses propres yeux la misère dans laquelle vive la population. Mais voilà, elle commence à chasser son peule. Nous avons mal accueilli ce comportement. En plus, personne ne peut comprendre cela. S’elle commence à nous chasser de cette façon alors qu’elle n’est pas encore venue s’installer dans cette nouvelle maison, qu’est ce qui va se passer quand elle va déménager », se plaint notre source.

Chaque fois que les habitants osent demander le pourquoi leurs maisons sont en train d’être démolies, on leur répond que c’est le premier ministre qui l’a ordonné pour qu’il soit à l’aise.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore  pu joindre le premier ministre, Alain Guillaume BUNYONI.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 261 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech