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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Nyanza-Lac : Des contributions scolaires contestées par les parents

Nyanza-Lac : Des contributions scolaires contestées par les parents

Des  parents des élèves de l’école fondamentale  Nyanza-Lac 6  en commune Nyanza-Lac de la province Makamba (sud du pays) dénoncent les contributions leur exigées par la direction de l’école. Justifiées comme des contributions à l’achat des matériels scolaires,  elles ne cessent d’être revues à la hausse.

L’école fondamentale Nyanza-Lac 6 compte plus de 600 élèves. Chaque élève est obligé de donner une contribution pour l’achat des bancs-pupitres, des armoires, des fenêtres ainsi que d’autres matériels dont l’école a besoin.  Cette contribution est demandée aux parents à chaque début de trimestre depuis plusieurs  années scolaires. Cette année scolaire, les parents trouvent la somme demandée  trop élevée.  ‘’L’année passée, on nous avait demandé  4500  BIF  par élève. Cette année, la contribution qui nous est exigée est de 14000 BIF par élève. C’est un lourd fardeau pour nous les parents.’’  Fait savoir un des parents.

Pour le directeur de cette école, cette contribution n’est en aucun cas énorme. Célestin Nkeshimana indique que les parents qui ont accepté de donner cette somme  sont plus nombreux que ceux qui se lamentent. ‘’Nous ne demandons pas beaucoup d’argent et  je n’ai jamais entendu des parents qui se lamentent car les 14000  BIF  c’est juste pour le premier trimestre. Ils vont payer au deuxième trimestre une somme de 6800 BIF par élève.’’ Nous a répondu Célestin Nkeshimana, directeur de l’école fondamentale Nyanza-Lac 6.

Les informations recueillies auprès de certains parents  affirment que  la décision leur a été imposée. Ces parents  expliquent que seuls trois parents ont  pu intervenir dans la réunion tenue avec la direction de l’école. Et les trois ont tous demandé la réduction de la contribution demandée.

 Ildephonse Nimpaye, le directeur communal de l’enseignement à Nyanza-Lac n’a pas encore donné son commentaire.

Cendajuru : Des enseignants privés de leurs salaires

Cendajuru : Des enseignants privés de leurs salaires

Un groupe d’enseignants de la commune Cendajuru en province Cankuzo  réclament leurs salaires de 3 mois. Ils ont été classés dans la catégorie d’enseignants non reconnus à l’issu du dernier recensement du personnel du secteur de l’éducation.

 

25 enseignants réclament  un traitement  similaire à  leurs pairs de la commune Cendajuru. Selon notre source au sein de ce groupe d’enseignants, une  liste de régularisation est sortie  sans leurs noms.

‘’La régularisation a commencé le mois de Juillet cette année. Nous ne nous sommes pas retrouvés sur les listes. Ils  nous ont dit qu’ils  ne savent  pas  à  quelles écoles nous enseignons.’’ Explique la source.

Après avoir constaté qu’ils ne figuraient pas sur la liste, ils ont saisi le directeur communal de l’enseignement mais rien n’a changé. ‘’Nous avons saisi le directeur communal de l’enseignement qui nous a demandé de dresser une liste de tous les concernés. Après avoir constaté qu’à la fin du mois d’août il n’y avait rien sur nos comptes, nous avons dressé une deuxième liste. Mais malheureusement à la fin de ce mois de septembre  rien n’a encore changé.’’ Ajoute la source.

Actuellement, ces enseignants totalisent 3 mois sans être rémunéré. Ils demandent aux responsables de l’éducation dans leur commune et dans la province Cankuzo de résoudre leur cas.

‘’Nous totalisons 3 mois et nous entrons dans le 4ème mois, le directeur communal de l’enseignement nous a dit qu’il faut attendre encore qu’il s’informe. Nous traversons une situation très difficile, tout ce temps sans percevoir nos salaires. Nous demandons au directeur communal de l’enseignement Cendajuru et au directeur provincial de l’enseignement de Cankuzo de résoudre notre situation, car pendant  toute cette période nous sommes au service du pays.’’

Nous n’avons pas encore eu les réactions de Samuel Gahitira directeur de l’enseignement en commune Cendajuru et de  Jeanne Hakizimana, directeur provincial de Cankuzo.

 

L’année scolaire s’annonce difficile au camp de Nyarugusu

L’année scolaire s’annonce difficile au camp de Nyarugusu

Les écoles et élèves du camp des réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie manquent de matériel. Au point où ils en sont, les parents se demandent si le HCR ne les a pas simplement abandonnés.

Au début de chaque  rentrée  scolaire, les élèves du camp de Nyarugusu en Tanzanie bénéficiaient  des cahiers et des stylos. Mais pour cette année, notre source fait savoir qu’on leur a dit qu’ils doivent  se débrouiller.  Un lourd fardeau pour les parents du  camp. ‘’Les élèves n’ont ni stylo ni  cahier. Avant, au début de la rentrée,  après deux semaines, on distribuait du matériel  scolaire aux élèves. C’est donc difficile  pour nous  les parents, où allons-nous tirer cet argent ? On achetait un cahier entre trois mille  et deux mille cinq cent, ça dépend du  nombre de pages du  cahier. Nous ne pouvons pas avoir ce montant ‘’, regrette un des parents de Nyarugusu.

Autre problème évoqué par  les parents des élèves de ce  camp de Nyarugusu, c’est le manque des bancs pupitres. Certains éducateurs auraient proposé aux parents de contribuer pour que tous les élèves puissent  s’asseoir. ‘’ Les élèves sont très nombreux. Une salle de classe  peut contenir  entre 170  et 180  élèves. Plus de cinq élèves occupent un banc  pupitre. Les uns restent debout tandis que les autres  s’asseyent par terre. Les éducateurs  ont demandé aux parents d’acheter des bancs pupitres pour les enfants mais nous n’avons  pas de moyens financiers, nous n’avons pas de travail.’’  Ajoute la source qui précise que  lors de réunions zonales tenues pars les tanzaniens, ils les ont  appelés à apprendre  à  dépendre de leurs propres  moyens.

Nous n’avons pas encore eu la réaction du responsable du  HCR  dans ce camp de Nyarugusu.

UB : Le personnel lance un préavis de grève

UB : Le personnel lance un préavis de grève

Le personnel enseignant et non enseignant de l’Université du Burundi  menace de grever  si jamais le décret présidentiel portant modalités pratiques  de levée du gel des  annales n’est pas appliqué. Une décision prise dans une assemblée générale tenue mercredi.

 

Le personnel de l’université  nationale fait savoir qu’après avoir constaté le refus catégorique du ministre des finances de payer les salaires du mois de Septembre et les arriérés d’Août et juillet 2023 conformément au décret du président portant modalités pratiques de levée du gel d’avancement et harmonisation du mode d’avancement dans les institutions publiques à statut spéciaux, ont décidé de lancer un préavis de grève. Le préavis est  de 6 jours ouvrables  à compter de ce 28 septembre 2023, lit-on  dans un communiqué signé par les  représentants des trois  syndicats du personnel de l’université du Burundi. Le syndicat du personnel enseignant  SPEUB, le syndicat du personnel administratif et technique SPATUB  ainsi que le  syndicat libre des travailleurs de l’université du Burundi STUB.

Ce communiqué sanctionne  l’assemblée générale extraordinaire des personnels de l’Université du Burundi  de ce mercredi 28 septembre 2023.

A plus de 1800, ce personnel compte entamer cette grève si le ministre des finances n’applique pas le décret présidentiel en vigueur depuis le 1er de ce mois de Septembre.

 

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