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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Crise du matériel didactique : L'année scolaire en péril pour les élèves de 5e année fondamentale au Burundi

Crise du matériel didactique : L'année scolaire en péril pour les élèves de 5e année fondamentale au Burundi

L'année scolaire 2024-2025 au Burundi connaît un démarrage difficile pour les classes de 5e année fondamentale. Trois semaines après la rentrée officielle, de nombreuses écoles à travers le pays se trouvent dans l'impossibilité de commencer les cours, faute de matériel pédagogique adéquat.

Le problème majeur réside dans l'absence de manuels scolaires et de guides pédagogiques. Les enseignants se retrouvent démunis, sans outils pour dispenser leurs cours efficacement. « Nous n'avons ni guide de l'enseignant, ni manuel de l'élève, ni même le programme à suivre », témoigne un enseignant de la province de Ngozi.

Cette situation n'est pas isolée. Dans la province de Rutana, au sud du pays, le constat est similaire. Les rares guides du maître disponibles sont partagés entre plusieurs classes, obligeant les enseignants à les utiliser à tour de rôle.

Certains enseignants tentent de s'adapter en utilisant d'anciens manuels ou en improvisant des activités pour occuper les élèves. Cependant, ces solutions de fortune ne permettent pas de suivre le nouveau programme prévu pour cette année scolaire.

Un problème national

Cette crise du matériel didactique semble toucher l'ensemble du pays. Elle intervient dans le contexte d'une réforme de l'école fondamentale initiée il y a quatre ans par le gouvernement burundais. Cette année, la réforme atteint la 5e année, mais le matériel pédagogique n'a pas suivi.

Les enseignants expriment leur inquiétude quant à la possibilité de terminer le programme scolaire dans ces conditions. Le retard accumulé dès le début de l'année risque d'avoir des répercussions sur la qualité de l'enseignement et les résultats des élèves.

Le ministère de l'Éducation, contacté par les journalistes, n'a pas encore réagi à cette situation préoccupante.

 

Des montants d’argent collectés  par un directeur d’une école fondamentale de Maramvya révoltent les parents

Des montants d’argent collectés par un directeur d’une école fondamentale de Maramvya révoltent les parents

Certains parents d’élèves de l’école fondamentale de Maramvya située à la 13ᵉ transversale, nous sommes en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura, s’insurgent contre des sommes d’argent collectées par le chef de cet établissement, sans toutefois donner des éclaircissements nécessaires. Le directeur de cet établissement ne nie pas les faits, mais dit en avoir informé les parents.

La rentrée scolaire 2024-2025 est prévue pour le 9 septembre prochain. Toutefois, certains parents d’élèves de l’école fondamentale de Maramvya se disent inquiets à cause de l’argent collecté par le directeur de cet établissement, et ce, sans avoir leur avoir donné des éclaircissements nécessaires. Selon nos sources, le montant exigé à chaque élève s’élève à près de 20 mille francs. « Nous, parents, sommes préoccupés par l’argent obligé par le directeur de l’école fondamentale de Maramvya. C’est la première fois qu’on nous exige des frais d’inscription de 4 000 francs pour nos enfants alors qu’ils ont toujours fréquenté cet établissement. Pour ce qui est des nouveaux, c’est pire, car on leur exige de payer 13 500 francs burundais destinés à l’achat des bancs pupitres, en plus des 4 000 francs exigés pour leur inscription. » Se lamente un des parents.

Selon ces parents, le paiement de cet argent vient aggraver la situation, surtout en cette période où le prix du matériel scolaire a vertigineusement augmenté.  « Ce montant est excessif et nous ne voyons pas où nous pouvons nous en procurer en ce moment où nous faisons déjà face à une précarité sans nom. Le prix des cahiers et celui des uniformes ont été revus à la hausse. L’uniforme d’un enfant de la première année est passé de 8 à 18 mille francs. » Ajoute un autre parent qui s’est confié à la RPA.   

Contacté par la rédaction de la RPA, Serges Niyokindi, directeur de l’école fondamentale de Maramvya située à la 13ᵉ transversale, reconnaît la collecte de cet argent, tout en notifiant que les parents avaient été informés en date du 05 juillet dernier, au cours de la proclamation des résultats de fin d’année. Ce responsable d’établissement explique que les 13 500 francs sont effectivement destinés à l’achat des bancs pupitres qui sont largement en nombre réduit par rapport à l’effectif des élèves. Quant aux 4 000 francs, ils serviront à payer les primes des enseignants bénévoles, à l’achat des livres et la réparation des bancs pupitres.

          

 

 

Gitega : Des enseignants recrutés depuis 10 mois réclament leurs salaires

Gitega : Des enseignants recrutés depuis 10 mois réclament leurs salaires

Certains enseignants de la direction provinciale de l’éducation de Gitega engagés au cours de l’année scolaire écoulée 2023-2024, viennent de passer dix mois sans percevoir leurs salaires. Une situation qui, selon eux, les plonge dans de dures conditions de travail.

Cette catégorie d’enseignants prestant au sein de la direction de l’éducation de la province Gitega (capitale politique) qui réclament leurs salaires, ont été recrutés au cours de l’année scolaire 2023-2024  pour remplacer ceux partis à la retraite. Ils viennent de passer dix mois sans être payés alors que leurs dossiers ont été transférés au ministère de la fonction publique depuis un bon bout de temps, dénoncent-ils. « Nous avons été embauchés au mois de novembre l’année  2023. Nos dossiers sont passés par différentes étapes jusqu’au ministère de la fonction publique.  Les dossiers ne sont pas encore finalisés, ils nous ont dit que le type emploi a été mal noté. »

Ces enseignants ont déjà saisi la direction provinciale de l’éducation à Gitega ainsi que le ministère de la fonction publique, mais la situation reste bloquée. Dans l’entretemps, leurs conditions de vie deviennent de plus en plus dures, d’où ils demandent d’être régularisés. « Si nous demandons à la direction provinciale de l’éducation, ils nous répondent qu’ils ont fait ce qu’ils devaient faire et qu’ils ont envoyé les dossiers. Si nous nous adressons au ministère de la fonction publique, ils disent que ces salaires ont été retardés par la demande d’autorisation de remplacement qui n’est encore sortie. Ça fait dix mois que sommes dans cette situation. La vie devient chaque jour plus difficile, nous ne parvenons plus à subvenir à nos besoins et sommes très endettés. »

Godefride Hakizimana, directrice de l’éducation en province Gitega n’a voulu s’exprimer sur le dossier.

 

Les enseignants vacataires de Mutaho réclament leurs arriérés

Les enseignants vacataires de Mutaho réclament leurs arriérés

Les vacataires de la commune Mutaho en province Gitega réclament leurs rémunérations du mois de juin qu’ils n’ont pas perçu au cours de l’année scolaire 2022-2023. Certains parents des élèves de cette commune demandent que ces vacataires soient rétablis dans leurs droits, car les parents ont payé leurs rémunérations.

Ils sont au nombre de plus de 100 enseignants vacataires qui réclament leur rémunération du mois de juin de l'année scolaire 2022-2023. L'un d'entre eux explique qu’étant donné que certains sont rémunérés par heure et que d'autres sont rémunérés par mois, on leur doit chacun une somme variant de 40 à 60 mille francs burundais.

« C’est vraiment déplorable qu’un enseignant travaille tout le mois sans qu’on puisse le rémunérer. C’est au moment où on doit 55 mille francs à ceux qui enseignent dans le premier cycle et on doit le salaire d’un mois à ceux qui enseignent au 4ᵉ cycle fondamental », martèle notre source.

Ce que les parents ainsi que les enseignants qualifient de vol, car ce sont les parents qui payent l'argent destiné à rémunérer ces enseignants vacataires. « Ce n’est pas compréhensible, parce que la somme de 1200 francs exigée à chaque élève par trimestre a été payé. Vous ne comprenez pas que même nous les parents, nous sommes en train d’être volés, car on nous oblige de payer de l’argent qui n’arrive pas à leurs destinataires. Alors, nous demandons qu’il y ait un comité de suivi de l’argent que nous payons, car nous ne savons pas comment notre argent est utilisé », souligne ce parent.

Vu que l’argent payé par les parents est mis sur un compte dans une Coopec pour qu’ensuite la direction communale de l’enseignement rémunère les enseignants vacataires, la rédaction de la RPA, nous n’avons pas pu joindre Anatole Mbazumutima, le directeur communal de l’enseignement de Mutaho pour réagir aux doléances de ces enseignants vacataires. 

 

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