Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Suspension des cours chez certains élèves aux camps des réfugiés en Tanzanie.

Suspension des cours chez certains élèves aux camps des réfugiés en Tanzanie.

Certains élèves burundais du camp des réfugiés de Nduta ne suivent pas leurs cours depuis vendredi. Selon certains enseignants, l’ONG Save the Children qui finance le secteur éducatif n’a pas encore conclu de nouveaux contrats avec ses partenaires.

Les cours ont été suspendu depuis l’école maternelle jusqu’en 6ème année primaire. Nos sources parmi les enseignants dans le camp de Nduta indiquent que l’organisation Save the Children, qui aide dans le secteur de l'éducation, aurait suspendu ses activités suite à un problème de renouvellement de contrat avec ses partenaires. "Le problème se trouve au niveau de l’échelon supérieur à Dar-Es-Salaam. Dernièrement, un superviseur est venu faire des enquêtes sur nos salaires. Il a constaté que nous percevons un salaire de 55000 shillings par enseignant au lieu de 450000 shillings. Il a alors dit à nos responsables d’arrêter ce vol pour ne pas s'exposer au refus de signature de nouveaux contrats. Ce que l'employeur n’a pas respecté."

Même son de cloche aux écoles du camp de Nyarugusu

La suspension des cours par l’ONG Save the Children est aussi signalée au camp des réfugiés de Nyarugusu. Selon nos sources dans ce camp, depuis la première année jusqu’en 6ème année de l’école primaire, les enseignants ne dispensent pas les cours. Les parents indiquent que leurs enfants ont été renvoyé sans être informés ni du motif ni de la date du retour à l'école.

Certains parents réclament le déblocage de la situation. Ils estiment que leurs enfants devraient poursuivre leurs cours en attendant la résolution de ces problèmes entre les partenaires de l'éducation.

A ce propos, nous avons essayé en vain de joindre Marguerite BAHUGA, la coordinatrice de l’ONG Save the Children

Des formations en parade militaire imposées aux élèves à Buraza

Les parents des élèves qui étudient dans les écoles de la zone Mahonda, commune Buraza, en province Gitega, s’insurgent contre l’entrainement au défilé militaire donné à leurs enfants. Les imbonerakure de cette localité leur font faire ces entrainements dans leurs écoles respectives au moment de la révision des cours.

 Dans le cadre des préparatifs des cérémonies pour accueillir le secrétaire général du parti CNDD-FDD, les élèves de la zone Mahonda subissent des entrainements de défilé militaire  durant les heures d’après-midi  normalement destinées à la révision des cours.

Selon notre source à Mahonda, ça fait un moment que ces élèves font ces entrainements. Mais, ce mardi a été un jour spécial. « Toutes les écoles de la zone Mahonda étaient réunies sur le terrain de football de cette zone. Les activités étaient cordonnées par le prénommé Dieudonné, le responsable des imbonerakure en commune Buraza », précise notre source.

Les parents et les enseignants craignent donc pour l’avenir de ces élèves : « En analysant la situation, nous nous rendons compte que l’avenir de la jeunesse n’est pas assurée. Car aujourd’hui, l’école est devenue comme une permanence du parti au pouvoir. Nous demandons que tout cela cesse pour l’intérêt de nos enfants ».    

Ces parents  demandent au directeur communal de l’enseignement à Buraza de promouvoir l’éducation  au lieu de fermer les yeux face à ces actes qui ne font qu’altérer la qualité de l’éducation dans cette localité. Etant donné qu’au lieu de réviser les leçons apprises en classe, ces élèves sont forcés à participer dans cette parade militaire.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le directeur provincial de l’enseignement en province Gitega pour qu’il puisse s’exprimer à ce sujet.

L'effondrement des murs fait un mort et plusieurs blessés à l'ECOFO Nyamabere

L'effondrement des murs fait un mort et plusieurs blessés à l'ECOFO Nyamabere

Un élève de l’école fondamentale Nyamabere en commune Mpanda de la province Bubanza est mort suite à l'écroulement des murs de trois salles de classe. D’autres élèves dont l’effectif n’est pas encore ont été blessés suite à l'écroulement de ces murs qui a été provoqué par un orage de ce jeudi.

C’était ce jeudi vers 16 heures lorsqu’une averse mêlée à de puissantes rafales de vent s'est abattue sur la colline Nyamabere en commune Mpanda ainsi que sur la colline Kibenga en commune Rugazi de la province de Bubanza.

Selon les témoins, l'orage a emporté la toiture de l’école fondamentale Nyamabere, causant ainsi l’écroulement des murs de 3 salles de classes. "Un élève est mort et d’autres, qui ont été tiré des décombres étant grièvement blessés, ont été transportés à l’hôpital situé sur la cette colline Nyamabere." En plus de plusieurs autres maisons qui ont été détruites, l'orage a également endommagé les champs de maïs et de riz qui étaient sur le point d'être récoltés selon les mêmes sources qui ajoutent que les poteaux électriques se sont également effondrés.

Les habitants de la province de Bubanza qui ont été touchés par cette catastrophe demandent aux bienfaiteurs, aux autorités administratives ainsi qu’au ministère de la solidarité de leur venir en aide, en donnant une assistance médicale aux blessés et une assistance matérielle pour réhabiliter les maisons détruites.

Le directeur communal de l’enseignement de Burambi accusé d’extorquer les parents des élève

Indignations de certains parents des élèves fréquentant les écoles publiques en commune de Burambi, province de Rumonge. C’est suite à une somme leur exigée de payer pour chaque élève, qui est justifiée comme étant destinée à l’achat d’une imprimante pour la direction communale de l’enseignement. Ces parents demandent l’annulation de cette collecte de fonds qualifiée de vol organisé.

 Ces parents d’élèves révèlent que les directeurs des écoles publiques en commune Burambi leur exigent de payer des frais, en leur disant que l’ordre émane de la direction communale de l’enseignement (DCE). Ceux qui se sont confiés à la RPA, parmi ces parents, font savoir que leurs enfants ont été signifiés que ces frais vont être donnés au niveau de tous les établissements et seront utilisés pour l’achat d’une imprimante de la DCE à Burambi.

Ce parent s’indigne que certains élèves se voient renvoyer de l’école sous prétexte qu’ils tardent à payer ces frais : « Chaque élève doit payer 300 francs. Celui qui ne paye pas est renvoyé à la maison. Mais, on se demande si cette direction n’a pas de frais de fonctionnement à sa disposition ».

Ces parents disent également que ce n’est pas la première fois qu’ils se voient obliger de payer de l’argent pour acheter une imprimante pour la DCE de cette commune.  D’où, ils qualifient cette collecte en cours de vol organisé. « Aucune réunion des parents n’a été organisée pour nous expliquer de quoi sera utilisé notre argent. Nous trouvons que c’est un bon prétexte pour empocher notre argent car, avant l’année dernière, un tel montant avait été exigé aux parents pour acheter une imprimante », martèlent-ils.

La rédaction de la RPA a cherché à joindre par téléphone Abias Bayikorere, le directeur communal de l’enseignement à Burambi, mais sans succès. Quant à Isaac Ndikuriyo, directeur provincial de l’éducation de Rumonge, il nous a raccrochés au nez après notre brève présentation.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 736 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech