La rentrée scolaire 2025-2026 au camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, a débuté le 9 septembre dans des conditions difficiles. Le manque de bancs et pupitres dans les écoles primaires et secondaires inquiète fortement les parents des élèves, dont des Burundais.
Les professeurs du secteur de l’enseignement des métiers continuent de réclamer leur régularisation. Sept mois après leur rétrogradation, ils affirment ne plus savoir à qui s’adresser et redoutent que leurs élèves soient les premières victimes de cette situation.
Le Centre pour le renforcement de l’éducation et le développement de la jeunesse (CREDEJ) alerte sur les nombreux défis qui freinent la rentrée scolaire 2025-2026 au Burundi. Dans une déclaration publiée ce 17 septembre, le centre indique que le secteur éducatif est confronté à une pénurie importante d’enseignants, aggravée par les départs à la retraite, les démissions et l’exode vers l’étranger.
La rentrée scolaire 2025-2026 a eu lieu ce lundi 15 septembre dans tout le pays. À Bujumbura, elle a été fortement perturbée par une pénurie de carburant qui a compliqué le transport des élèves. Aux arrêts de bus, de longues files d’attente se formaient et les rares véhicules disponibles peinaient à répondre à la demande.
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