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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Busiga: Participation forcée des enfants du primaire dans les activités du CNDD-FDD

Busiga: Participation forcée des enfants du primaire dans les activités du CNDD-FDD

Les enfants de l’école primaire en commune Busiga de la  province Ngozi apprennent sans distinction, l’hymne du parti CNDD-FDD. Des enseignements donnés par les  responsables de ce parti dans cette province du nord du pays. Les parents le dénoncent et  demandent que le parti au pouvoir cesse de désorienter leurs enfants.

Les responsables du parti au pouvoir ont informé à ces enfants de la commune Busiga qu'il y aura une compétition avec les autres provinces, pour voir ceux qui maitrisent l’hymne du parti de l’aigle. Les Samedis et les dimanches, ils les apprennent cette chanson. Selon les parents, ces enfants ne s’intéressent plus qu’à ça. « Ils sont en train d'intoxiquer nos enfants, au lieu de s'occuper de leurs études, ils ne font que penser à cette chanson du parti CNDD-FDD. Ce sont des enfants, ils ne participeront même pas aux élections. »

Révoltés, ces parents de la commune Busiga rappellent aux responsables du CNDD-FDD que le pays n’est plus dans une période du parti unique. « Les enfants, au lieu de réviser leurs matières, ils ne font que répéter cette chanson. Nous ne sommes plus dans une période du parti unique, si tous les partis rassemblaient les enfants pour leur apprendre leurs chansons, que se passerait-t-il ?»

Ces parents de la commune Busiga demandent que leurs enfants ne soient plus obligés à participer dans ces activités politiques.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l'administrateur de la commune Busiga, Joseph Nahimana.

 

 

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Photo : Bureau de la province Ngozi

Buraza: Politisation des milieux scolaires

Buraza: Politisation des milieux scolaires

Le  secrétaire permanant de l’administrateur de la commune Buraza, province Gitega et le  directeur communal de l’enseignement  sont dénoncés par certains parents d’élèves de cette commune. Ces autorités enseignent de la politique  aux élèves  en milieu scolaire.

L’exemple récent qui illustre cette politisation du milieu scolaire date du  samedi 24 février  au Lycée communal de Mahonda, en commune Buraza dans la capitale politique. Le secrétaire permanant de l’administrateur de la commune Buraza et  le directeur de l’éducation dans la même commune ont retenu les élèves de cet établissement qui s’apprêtaient à rentrer après les cours.

 « Les élèves ont été obligés de rester en classe après-midi.  Etienne Ndayitwayeko, secrétaire permanant de l’administrateur  a commencé à leur raconter des histoires des partis politiques, les crises de 1965, 72 et 93. Ensuite le directeur de l’enseignement en commune Buraza, Jean-Marie Ndayahoze est arrivé et ils ont d’ailleurs choisi  un comité d’élèves qui vont  faire la propagande du parti CNDD-FDD au sein de la population.» Témoigne une source qui était sur les lieux.

Le même scenario s’est déroulé le lendemain, dimanche 25 février  sur les  écoles fondamentales de Gisura et Ndava 1. Sur ces établissements, les enseignements portaient sur le vote du parti au pouvoir lors des prochaines élections.

Les parents demandent que le secrétaire permanant de l’administrateur et le directeur  de l’enseignement en commune  Buraza soient sanctionnés car déplorent ces parents, « au lieu de maximiser le temps pour l’enseignement, ils l’utilisent pour apprendre aux élèves que le CNDD-FDD est le seul parti  pour lequel il faut voter et qui  pourra  conduire le pays au changement. »

Nous n’avons pas pu recueillir les réactions de ces deux autorités citées, Etienne Ndayitwayeko et  Jean-Marie Ndayahoze, respectivement secrétaire permanant de l’administrateur et directeur  de l’enseignement en commune Buraza.

Bururi: Décrochages scolaires suite aux châtiments du directeur de  l’ECOFO Mutangaro

Bururi: Décrochages scolaires suite aux châtiments du directeur de l’ECOFO Mutangaro

Certains élèves de l’école fondamentale Mutangaro en commune Rutovu de la province Bururi ne vont plus à l’école depuis un certain temps, craignant  des coups de fouet de la part du directeur de cette école. Leurs parents ont refusé  de payer les frais alloués aux activités sportives et à l’achat des vitres cassées aussi longtemps qu’ils ne seront pas informés sur l'utilisation de l’argent obtenu de la vente des arbres appartenant à cette école.

Chaque année scolaire, chaque élève de l’Ecole Fondamentale (ECOFO) Mutangaro de la  commune Rutovu, de la 1ère classe à la 9ème classe,  doit donner 500 francs pour les activités sportives. En plus de cet argent, Rénovât Ndagijimana, le directeur de cet établissement scolaire a, au début de ce deuxième trimestre, exigé à chaque élève de payer 3000 francs pour l’achat des vitres cassées, a-t-il expliqué.

Mais certains  parents ont refusé de donner ces montants, et ce sont leurs enfants qui en payent le prix. Rénovât Ndagijimana en personne les tabasse et actuellement un grand nombre d’enfants ne vont plus à l’école pour échapper à ce châtiment, ce que dénoncent leurs parents : « Presque la moitié des élèves de la 2ème et de la 3ème année primaire restent à la maison. Ils ont peur d’être frappés et  abandonnent l’école. »

Les parents des élèves de l’ECOFO Mutangaro indiquent qu’ils ne payeront pas cet argent  aussi longtemps qu’ils ne seront pas informés en quoi l’argent obtenu de la vente du bois appartenant à cette école a été dépensé. « L’ECOFO Mutangaro  a certaines activités d’autofinancement. Elle a par exemple des plantations d’arbres. Le directeur à couper ces arbres et les a vendus mais personne ne sait  en quoi l’argent obtenu a été utilisé, même le comité des parents n’en sait rien. Il doit d’abord nous expliquer comment cet argent a été utilisé. » Explique un des parents des élèves de cette école fondamentale.

Ces parents   se sont adressés au Directeur de l’Enseignement  à Rutovu mais  ce dernier n’a rien fait. Ils demandent l’intervention du Directeur  de l’Enseignement en province Bururi  (sud du pays) afin que les droits de leurs enfants soient respectés et qu’ils reprennent les cours dans la tranquillité.  

D’après ces parents, Rénovât Ndagijimana est bien connu dans des actes de détournement des fonds. Il a été muté à  cette école fondamentale de Mutangaro, contesté au Lycée communal Mwarusi (de la commune Rutovu)  où il avait  été  aussi accusé de détournement de fonds.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du directeur de l’école fondamentale de Mutangaro,  Rénovât Ndagijimana. Quant  au Directeur  de l’Enseignement  en commune Rutovu, il a dit qu’il n’était pas au courant de la situation.

 

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Photo : La source du Nil à Rutovu

 Ngozi : Le directeur de l’ECOFO Mivo 2 cité dans le détournement du matériel didactique

Ngozi : Le directeur de l’ECOFO Mivo 2 cité dans le détournement du matériel didactique

Les parents des élèves de l'école fondamentale Mivo 2, située dans la zone Mivo, commune et province Ngozi dénoncent le directeur de cet établissement.  Selon les parents, ce responsable vend certains matériels scolaires. Ils demandent  l'intervention du directeur communal de l'enseignement.

Onesphore Nitunga est le nom du directeur de cette école fondamentale Mivo 2. Les parents des élèves fréquentant cette école l’accusent de vendre des livres, surtout de la première à la quatrième année. Des livres qui, soulignent ces parents, disparaissent du jour au lendemain des stocks de l’école.

En plus de ces livres, le même directeur est accusé par les parents d’avoir déclassé certains bancs pupitres. Il « cherchait du bois pour construire des clapiers de l’école », déplorent ces parents.

Ces clapiers ont été construits pour mettre en application le projet d’élevage de lapins initié par le Président de la République. Dans le même cadre, Onesphore Nitunga a exigé les enseignants de son école à contribuer entre 5 000 et 7 000 mille francs burundais chacun sous menace  « d’être privé de tout document administratif », ajoutent nos sources de l’ECOFO Mivo 2. Pourtant, dans d'autres établissements, les directions ont pu financer cet élevage sans demander de contribution aux enseignants, en puisant dans les caisses d’école.

Les parents d’élèves  de l’école fondamentale Mivo 2  interpellent  la direction  de l'enseignement  en commune Ngozi.

Contacté par la RPA, le directeur Onesphore Nitunga n’a pas voulu nous répondre. Et au sein de la direction de l'enseignement de la commune Ngozi, ils ont affirmé  ne pas être au courant de cette situation et ont promis d'enquêter.

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