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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

COVID-19 : Le conseiller principal du président Ndayishimiye testé positif

Le gouvernement burundais s'illustre toujours par sa négligence dans la gestion de la crise sanitaire mondiale. Ce vendredi, une soirée culturelle à l'intention de la diaspora a été organisée en violation totale des mesures barrières recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé. Actuellement, la panique est à son comble après que certains participants aient été testés positifs à la COVID-19 y compris le conseiller principal du président Evariste Ndayishimiye.

C’est ce dimanche, deux jours après les festivités, que le conseiller principal de l’information et de la communication à la présidence, Willy Nyamitwe,  a été testé positif à la COVID-19. Certaines sources à la présidence nous indiquent qu’après avoir reçu les résultats du dépistage, Willy Nyamitwe a demandé à certains militants du CNDD-FDD qui étaient avec lui, d’aller se faire dépister. Depuis ce lundi, ses contacts se sont précipités aux centres de dépistage et la plupart d’entre eux ont également été testés positifs à la COVID-19.

Pendant ces cérémonies de clôture des vacances de certains membres de la diaspora burundaise organisées par le gouvernement du Burundi, les images montrent le président Ndayishimiye et sa femme saluer la foule. Comme d’habitude, le couple présidentiel ne porte pas de masques. Même le ministre de l’intérieur Gervais Ndirakobuca surnommé Ndakugarika, le mairie de la ville Jimmy Hatungimana et leur entourage ne portent pas de masques. Sont également visibles des groupes de chanteurs et de danseurs qui saluent des gens au hasard en ignorant complètement les mesures barrières contre la COVID-19. Certains médecins, qui nous ont parlé, conseillent à la population burundaise de se protéger puisque le gouvernement semble négliger la pandémie. Mais certaines sources au sein des militants du parti au pouvoir signalent que, même si le gouvernement a déclaré qu’il ne va pas sensibiliser la population à la vaccination, certaines hautes autorités se font vacciner ces derniers jours contre la COVID-19 à Nairobi, à Dubai et ailleurs.

Au Burundi, le ministère de la santé publique dénombre au total 2533 nouveaux cas de COVID-19 au cours des 14 derniers jours. Le pays totalise 10 décès jusqu’au 22 août 2021 selon le même ministère qui est accusé de manipuler les chiffres par ceux qui suivent de près l’évolution de la pandémie dans le pays. Cet effectif de décès liés à la COVID-19 reste inférieur à l’effectif évoqué par l’église catholique il y a plus d’une année.

Dans les hôpitaux de Bujumbura, les mesures barrières contre Covid-19 sont respectées

 Les mesures barrières  de lutte contre la  COVID 19  sont respectées dans les différentes structures sanitaires de la ville de Bujumbura. Toutefois,  il existe encore certaines  personnes  qui ne s’y conforment pas.

Les directeurs  des hôpitaux font de leur mieux pour que  les mesures barrières de lutte contre la COVID- 19  soient respectées comme l’indique nos sources dans différents hôpitaux publics. A l’hôpital Prince Régent Charles,  les dispositifs de lavage de mains  ont été placés dans trois  endroits différents. Chaque personne qui entre doit se laver les mains. Ceux qui entrent en véhicules  utilisent des désinfectants prévus pour cette fin. Avant d’entrer, on prélève la température et le port de masque est obligatoire à l’hôpital Prince Régent Charles.

La situation est  identique  à la Clinique Prince Louis RWAGASORE. Tous se lavent les mains avant d’y entrer. Les malades comme ceux qui y vont pour visiter les personnes hospitalisées  doivent porter  le masque.

A hôpital Militaire, selon notre source, personne n’échappe à la vigilance des militaires qui sont à l’entrée.

A’ l’hôpital   Roi Khaled,  là aussi,   il y a des dispositifs de lavage de mains à différentes entrées. Mais, notre source fait savoir qu’il y en qui entrent sans se laver les mains. Et une fois à l’intérieur de l’hôpital, ils enlèvent les masques. « Ici à l’hôpital Roi Khaled, il y a  des seaux contenant de l’eau, il y a  du savon aussi pour que ceux qui arrivent se lavent les mains. On  prélève  également  la température.  Mais, il y en a qui entrent sans le faire  si les agents chargés de sécurité  ne restent  pas attentifs », a indiqué notre source.

Dans les structures de santé des privés,  l’on respecte également ces mesures barrières.  Mais, quelques défis persistent dans  tous ces établissements sanitaires. Les patients en attente d’être accueillies sont rapprochés les uns des autres alors qu’ils peuvent avoir déjà été infectés par le virus ce qui donc permettrait sa propagation.  Depuis le mois dernier de Juillet, le ministère de la santé reconnait une résurgence du virus dans le pays. Depuis ce mois de juillet, l’on mentionne dans les rapports dudit  ministère  une moyenne de plus de 100 cas positifs par jour  alors qu’avant   cette moyenne journalière était de 20 dans tout le pays.  

Si rien n’est fait, le Covid- 19 risque de faire des hécatombes à Mwaro.

 Les agents de santé de la province Mwaro s’inquiètent du non- respect des mesures barrières contre la COVID-19 par la population de cette province. Les malades testés positifs continuent à circuler au lieu de se confiner.

La propagation de la pandémie à Covid-19 est inquiétante en province de Mwaro. Selon des informations que nous détenons des agents de santé dans cette province, aucun effort considérable n’est entrepris pour combattre la pandémie. Notre source indique que même le stand qui était réservé au patient testés positifs n’y est plus. « L’hôpital provinciale de Mwaro se trouve ici à Kibumbu. On y avait érigé des stands d’isolement des cas positifs à la covid-19. Mais pour le moment, tout a été détruit. On dirait que ces stands n’ont jamais existé »

Cela effraie donc ces agents de santé car les patients testés positifs sont renvoyés pour continuer le traitement à la maison sans assistance. « Le patient qui testé positif est renvoyé à la maison pour y continuer le traitement. Et puisqu’il ne sera pas suivi à la maison, il fera ce qu’il veut et circulera aisément.  Personne n’est jusque-là isolée car même les places d’isolement ont été  détruites », ajoute notre source.

Pour que la pandémie soit maitrisée,  ces agents de santé indiquent qu’il faudrait que les places d’isolement de personnes testées positifs soient reconstruites et  que des formations soient organisées pour le personnel de santé de lutte contre cette pandémie.

Quelques agents de Buceco risquent d’attraper des maladies respiratoires.

Le staff burundais à Buceco alerte pour la sécurité sanitaire de leurs collègues qui travaillent dans un magasin non aéré  servant de  confectionner les sacs de ciments. Ils craignent qu’ils n’attrapent certaines maladies.

Le staff burundais à BUCECO dénonce le traitement inhumain que subissent  ses 4 collègues qui travaillent enfermés dans un magasin non aéré pour étiqueter les sacs de ciment. Notre source affirme que les quatre salariés risquent d’attraper les maladies des voies respiratoires suite à l’aspiration des poussières de ciments. « Les travailleurs qui mettent les étiquettes de datation sur les emballages de ciment, tous, sont enfermés pendant les heures de service pour éviter les va et vient qui peuvent entrainer les vols dans ce magasin. Ils travaillent en relais, deux personnes travaillent depuis le matin jusqu’à 15 heures, et une autre équipe de deux personnes prend relève de 15 heures jusqu’à 23 heures. Ces conditions de travail peuvent entraîner certaines maladies parce que dans le magasin il y a beaucoup de poussières de ciment », révèle un des travailleurs.

Auparavant, les conditions de travail étaient plus ou moins meilleures. Elles se sont détériorées avec l’arrivée du directeur de l’usine de nationalité indienne. C’est ce dernier qui a donné l’ordre d’enfermer les 4 travailleurs pendant les heures de service, il y a environ 6 mois. « Nous vivons cette situation depuis 6 mois.  Mais avant, ce n’était pas comme ça parce qu’on travaillait les portes étant ouvertes. Un indien, directeur de l’usine,  a donné l’ordre d’enfermer les quatre travailleurs durant les heures de service. Franchement, ces étrangers n’ont pas pitié des Burundais », a indiqué un des travailleurs.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre Madame Belinda Sugira, chargé des ressources humaines, mais elle est restée injoignable.

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