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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les démobilisés, handicapés de guerre réclament leurs indemnités

Les démobilisés, handicapés de guerre réclament leurs indemnités

Les démobilisés vivant avec handicap issus des Forces Armées Burundaises, ex-FAB,  et des anciens mouvements armés, ex-PMPA, disent être victimes d’une injustice. Ils indiquent qu’ils ont été régularisés  par décret  présidentiel comme tous les autres militaires  mais  déplorent qu’ils  n'ont perçu les indemnités  accordées qu’une seule fois. Ils demandent d’être rétablis dans leurs droits.    

 Ces démobilisés, handicapés de guerre indiquent qu’ils ont été rétablis dans leurs droits par le Président de la République comme il l’a fait pour les militaires en fonction. Ils regrettent, cependant qu’ils ont perçu l’argent qu’une seule fois. ‘’Nous sommes victimes d’une injustice. Nous avons été démobilisés le 15 septembre 2006. Depuis lors, nos salaires ont été bloqués, ils nous ont dit que nous n’avons  droit qu’aux indemnités. Heureusement, le Président de la République nous a rétablis dans nos droits au mois d’avril cette année 2023 comme il l’a fait aux militaires en fonction. Toutefois, nous n’avons perçu cet argent qu’une seule fois, ce mois d’avril et nous n’avons pas été informés sur les raisons de cette suspension’’, témoigne un de ces démobilisés.

Ces démobilisés font également savoir que le Président de la République leur avait  accordé d’autres indemnités dans un décret du 18 novembre 2021, des indemnités qu’ils n’ont pas encore touchés. Selon nos sources, le  ministre de la défense a nommé une commission chargée de calculer le montant de chaque démobilisé tenant compte de sa grade et de son état de santé. Ces démobilisés  affirment qu’au début de cette année 2023, le ministre de la défense a également effectué une descente dans différentes provinces pour leur annoncer   qu’ils allaient bientôt percevoir leurs indemnités mais ils attendent toujours. « Au mois de février de cette année, le ministre de la défense disait qu’on allait percevoir nos indemnités au mois de mars de cette même année. Nous avons attendu mais rien n’a été donné. Ils nous ont par après rassuré qu’avec le nouveau budget du gouvernement  2023-2024 nous aurons  notre argent mais nous n’avons rien eu jusqu’aujourd’hui.’’ Regrette encore un de ces démobilisés qui s’est confié à la RPA.

Ces handicapés de guerre  demandent au ministre de la défense et des anciens combattants de les régulariser. Le ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ne s’est pas encore exprimé sur ce cas concernant les anciens combattants, handicapés de guerre.

  

Kenya : La vie au camp de Kakuma  de plus en plus difficile pour les réfugiés

Kenya : La vie au camp de Kakuma de plus en plus difficile pour les réfugiés

La famine risque d’éclater au milieu des réfugiés burundais se trouvant au camp de Kakuma au Kenya. Pour cause, la ration alimentaire  leur offerte par le HCR via les cartes de paie est insignifiante car elle ne couvre pas du tout les deux bouts du mois. Et comme si cela ne suffisait pas, ils n’ont même plus accès à l’eau potable.

Les réfugiés burundais du camp de Kakuma   ont  un grand défi de manque de nourriture. Non seulement ils reçoivent du HCR des sommes dérisoires, mais les commerçants de la place ne font qu’empirer la situation car ils leur vendent ces derniers jours les vivres à un prix exorbitant. Et comme si cela ne suffisait pas, le HCR vient de diminuer l’assistance qu’il octroyait aux réfugiés, passant de 2000 à 1600 Shillings kenyans. A la grande désolation des réfugiés.   ‘’Concernant l’assistance du HCR, nous ne recevons plus l’argent liquide. Lorsqu’un réfugié obtient l’exil, il a droit à une certaine quantité fixe de vivres. Par exemple, s’il s’agit du sorgo, il reçoit 5 à 7 kg, de même que pour le maïs. Pour le haricot, la ration ne dépasse pas un gobelet.’’ S’indigne un des réfugiés qui fait savoir qu’ils ont même du mal à cuire le peu de nourriture qu’ils reçoivent faute de charbon au moment où ils n’osent plus s’aventurer loin de leurs foyers pour aller chercher le bois de chauffage car ils craignent de se faire tuer par les soudanais.

Selon toujours les réfugiés du camp de Kakuma, les commerçants dudit camp qui sont habilités dans l’approvisionnement des réfugiés font la spéculation  et augmentent les prix des denrées alimentaires comme ils veulent. ‘’ Normalement 1 kg de haricot coûte 90 shillings, mais les commerçants nous vendent ça à 150 shillings. Quant au Kg de riz, il coûte 120 shillings à l’extérieur du camp. Mais quand tu l’achètes à l’intérieur du camp, il revient à 150 voire  160 shilling.’’

 Même l’eau est devenue une denrée très rare

Le village le plus touché par cette carence d’eau potable est le village 3. Les habitants de la place indiquent qu’avant ils étaient approvisionnés en eau potable, ce qui n’est plus aujourd’hui le cas. D’où ils font recours à des eaux sales et stagnantes, s’exposant ainsi à des maladies liées aux mains sales. ‘’ Le problème de manque d’eau potable s’observe dans le village 3. Pour le moment, on va puiser l’eau à Maraga, mais c’est  de l’eau très sale. Certains d’entre nous souffrons déjà des maladies  diarrhéiques.’’ Témoigne un des réfugiés du camp de Kakuma qui regrette que même les comprimés qu’ils utilisaient pour tuer les microbes contenus dans cette eau ne leur sont plus distribués.

Et acculés, ces réfugiés demandent au Haut-Commissariat des Réfugiés et à toutes les organisations chargées des réfugiés de les aider à trouver solution à tous ces problèmes auxquels ils font face. 

Mwaro: Les parents  des élèves de l’ECOFO Kizi  réclament justice pour une élève engrossée par le directeur

Mwaro: Les parents des élèves de l’ECOFO Kizi réclament justice pour une élève engrossée par le directeur

Les parents d'élèves de l'Ecole Fondamentale Kizi  de la commune Rusaka en province Mwaro accusent le directeur de cet établissement de violer les élèves et de les transférer ailleurs. Ces parents dénoncent aussi l’attitude de la direction provinciale de l’éducation face à la problématique.

Le cas de l'élève de la 6ème année engrossée par le directeur de l'Ecole Fondamentale Kizi Dieudonné Ndabashinze surnommé Kibiriti fait partie des exemples de violations citées par les parents. Lorsque l'information commençait à être propagée, l'élève en question a été transférée à l'Ecole Fondamentale Mutumba-Bisha située dans la même commune de Rusaka. 

Selon les mêmes informations, pour essayer de couvrir le viol, le directeur de l'ECOFO Kizi Dieudonné Ndabashinze a corrompu avec de l'argent les parents de l'élève. Mais la direction provinciale de l'éducation a été mise au courant et durant le troisième trimestre, elle a envoyé l'inspecteur de l'éducation en province Mwaro pour mener des enquêtes.

Les enseignants et les parents d'élèves de la commune Rusaka disent alors ne pas comprendre pourquoi les résultats de l'enquête ont été cachés. Ils demandent également que le directeur de l'Ecole Fondamentale Kizi soit poursuivi conformément à la loi. Actuellement, l'élève en question a déjà mis au monde un enfant. Elle avait abandonné l'école au second trimestre.

La rédaction de la RPA a appelé l'inspecteur de l'éducation dans la province Mwaro, Richard Irakoze mais il n'a pas décroché son téléphone portable.

L’éradication de l’Apatridie au cœur des débats

L’éradication de l’Apatridie au cœur des débats

Le HCR se dit inquiété par le statut des réfugiés de longue date. Dans une étude faite en collaboration avec la CIRGL, il a été constaté que bon nombre de personnes réfugiées dans la région des grands-lac risque d’être des apatrides. D’où il a été recommandé entre autres des réformes judiciaires pouvant permettre  aux réfugiés d'accéder aux voies légales d’acquisition de la nationalité.

L'étude en question a été lancée lors d'une conférence régionale d'experts sur l'éradication de l'apatridie et l'accès à la documentation juridique tenue à Nairobi, au Kenya, du 25 au 27 juillet 2023. Avaient participé à cette conférence les points focaux gouvernementaux des 12 États membres de la Conférence Internationale  sur la région des Grands-Lacs, CIRGL, ainsi que d'autres experts clés. L’objet de cette conférence était de discuter de la mise en œuvre des engagements pris pour éradiquer l'apatridie dans la région, et ainsi envisager de nouveaux engagements à prendre lors du forum mondial sur les réfugiés prévu au de décembre cette année 2023.

Intitulée "Réfugiés de génération en génération : prévenir l'apatridie par les solutions durables dans la région des Grands Lacs", cette étude s'est concentrée sur les rwandais réfugiés en République démocratique du Congo, les congolais réfugiés au Rwanda, ainsi que les sud-soudanais et congolais réfugiés en Ouganda. Cette dernière met en évidence les risques d'apatridie pour les réfugiés ayant passé plus de 20 ans en dehors de leur pays d'origine, notamment pour leurs descendants nés en exil.

Au cours de cette étude, il a été constaté que la plupart des réfugiés de longue durée ne disposent d'aucun document d'identité de leur pays d'origine et feraient face à d'énormes défis pour rétablir leur nationalité s'ils devaient jamais retourner dans ce pays. Et tout ça à cause des lacunes dans les lois sur la nationalité, ce qui signifie que ceux qui sont nés dans le pays d'asile sont particulièrement exposés au risque d'apatridie - surtout si leur naissance n'a pas été enregistrée et un acte de naissance délivrée. Raison pour laquelle des recommandations ont été émises à l’endroit des autorités des trois pays concernés ainsi qu'à la CIRGL et au HCR, afin de prévenir le risque d'apatridie dans le contexte de ces situations prolongées de réfugiés. Entre autres recommandations figuraient entre autres les réformes juridiques et des initiatives pratiques permettant aux réfugiés d'accéder aux voies légales d’acquisition de la nationalité qui existent déjà sur le papier, mais également la nécessité pour les États membres de la CIRGL de continuer à s'efforcer de garantir que tous les réfugiés disposent de documents d'identité valides délivrés par le pays d'asile, ainsi que l'enregistrement universel des naissances, y compris l'enregistrement tardif de la population adulte de réfugiés née dans le pays d'asile. ‘’Les conclusions de cette étude guideront l'élaboration de la stratégie globale de la CIRGL pour des solutions durables dans la région des Grands Lacs et aideront les gouvernements à faire face aux risques d'apatridie résultant du déplacement prolongé en facilitant l'accès des réfugiés aux documents d’état civil, d'identité et attestant de nationalité.’’ A certifié l'Ambassadeur Mohammed Yasir, Secrétaire exécutif adjoint de la CIRGL.

Selon le rapport mondial du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, HCR, sur les tendances de 2022, plus de 103 000 personnes apatrides résidaient au Burundi, au Kenya, au Rwanda, au Soudan du Sud et en Ouganda.

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