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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : Privé des soins de santé appropriés, un détenu de la prison de Gitega décède

Gitega : Privé des soins de santé appropriés, un détenu de la prison de Gitega décède

Un détenu est récemment décédé à l'hôpital régional de Gitega des suites d'une maladie du foie. Les proches accusent le procureur général près la cour d'appel de Gitega d'avoir refusé à la victime et les soins adéquats et la libération après son acquittement.

Mévain  Shurweryimana c’est le détenu qui est décédé dans la nuit du 24 au 25 août 2023  à l’hôpital régional de Gitega qui le traitait depuis plusieurs jours. Pourtant, depuis le 9 de ce même mois d’août, les médecins de cet hôpital avaient recommandé son transfert à Bujumbura pour être consulté par un hépato-gastro-entérologue  mais le Parquet Général près la cour d’appel de Gitega ne lui avait jamais accordé d’autorisation.

La procureure générale  Félicité Nishemezwe n’avait pas non plus autorisé sa libération  conformément au jugement du tribunal de grande instance de Gitega, un jugement qui lui avait été  informé  le mardi  22  août  2023.

 Selon des sources à Gitega, la procureure générale près la cour d’appel de Gitega a signé le billet d’élargissement de Mévain lorsqu’elle a appris sa mort. Les proches de Mévain Shurweryimana demandent que la procureure  Félicité Nishemezwe soit poursuivie devant la justice.

 RDC : Grand mouvement de retour des Burundais vers l’exil

RDC : Grand mouvement de retour des Burundais vers l’exil

Plusieurs Burundais dont  des rapatriés sont en train de s’exiler  de nouveau vers la République Démocratique du  Congo depuis un certain temps. Même s’ils  sont enregistrés par le Conseil National pour les Réfugiés CNR, ces burundais  font  actuellement  face à un grave problème  de manque d’assistance.

Parmi ces Burundais, demandeurs d’asile en République  Démocratique du Congo, certains étaient très récemment rapatriés. Selon notre source au camp de Mulongwe, plus de cinq cent Burundais ont été conduits dans ce site  depuis la mi-août de cette année 2023. Plusieurs d’entre eux  disent  fuir  la famine et la cherté de la vie.‘’ Lorsqu’ils arrivent au Burundi, ils ne parviennent pas à s’adapter, et ils  reviennent alors dans les sites ou les camps  des refugiés. Au cours  de ces deux dernières semaines, on a transféré  ici huit cents demandeurs d’asile  et près de  six cents étaient dans ce même site avant de se rapatrier.’’ Fait savoir un des Burundais du site Mulongwe.

Ces Burundais demandeurs d’asile sont enregistrés par le Conseil National pour les Réfugiés en RDC mais ils n’ont pas de quoi mettre sous la dent comme le témoigne notre source. ‘’On n’a pas encore donné de la nourriture à ceux qui sont déjà arrivés. Ils attendent toujours, ils sont dans des hangars, on leur a donné des nattes. D’autres dorment dans des églises. Ils n’ont pas encore eu d’assistance alimentaire pas même des ustensiles de cuisine.’’

Ce retour massif des Burundais en exil inquiètent plus d’un dans ce site  des  réfugiés de Mulongwe. Le même mouvement s’observe aussi dans d’autres sites de réfugiés du Sud Kivu. Dans les sites de transit de Sange, proche de la commune Rugombo et  de Kavimvira se trouvant non loin de la zone Gatumba  se trouvent  plus de huit mille  Burundais demandeurs d’asile, soulignent les mêmes sources.

Karuzi : Des détenus en trop au cachot du commissariat provincial

Mauvaises conditions de détention au cachot du commissariat de la  province Karuzi. En surnombre, les détenus ne peuvent pas dormir  tous en même temps.  Des maladies liées à ces conditions d’incarcération sont signalées.

Ce cachot du commissariat provincial  de Karuzi (Centre-Est du Burundi) est fait de trois cellules. La première  est réservée aux femmes et  les deux  autres aux hommes. Chaque cellule mesure deux mètres sur trois, décrivent des sources du commissariat. Les conditions de détention  des  prisonniers sont très déplorables, leur nombre passe souvent du simple au triple.

‘’Dans les trois cellules,  tu peux y trouver quatre-vingt-dix détenus alors que la capacité d’accueil  se situe entre trente et  quarante détenus. Les  détenus alternent pour dormir, les uns dorment et les autres attendent leur tour debout’’, témoigne un des anciens détenus du cachot qui précise que certains  détenus ont déjà attrapé la maladie de gonflement de jambes car ils passent de longs moments en position debout.

Les informations recueillies sur place font savoir que  ce surnombre est entre autres dû aux problèmes de déplacement: le manque de véhicule ou de carburant pour transférer  certains détenus vers des prisons. ‘’Ils sont très nombreux parce que le parquet ne se presse pas pour transférer ceux qui doivent être conduits  à la prison centrale de Gitega suite au manque de véhicules ou de carburant. Les délais de détention  ne sont donc pas respectés.’’

Le procureur de la République à Karuzi ne s’est pas encore exprimé sur ces conditions de détention au cachot du commissariat provincial.

 

Les démobilisés, handicapés de guerre réclament leurs indemnités

Les démobilisés, handicapés de guerre réclament leurs indemnités

Les démobilisés vivant avec handicap issus des Forces Armées Burundaises, ex-FAB,  et des anciens mouvements armés, ex-PMPA, disent être victimes d’une injustice. Ils indiquent qu’ils ont été régularisés  par décret  présidentiel comme tous les autres militaires  mais  déplorent qu’ils  n'ont perçu les indemnités  accordées qu’une seule fois. Ils demandent d’être rétablis dans leurs droits.    

 Ces démobilisés, handicapés de guerre indiquent qu’ils ont été rétablis dans leurs droits par le Président de la République comme il l’a fait pour les militaires en fonction. Ils regrettent, cependant qu’ils ont perçu l’argent qu’une seule fois. ‘’Nous sommes victimes d’une injustice. Nous avons été démobilisés le 15 septembre 2006. Depuis lors, nos salaires ont été bloqués, ils nous ont dit que nous n’avons  droit qu’aux indemnités. Heureusement, le Président de la République nous a rétablis dans nos droits au mois d’avril cette année 2023 comme il l’a fait aux militaires en fonction. Toutefois, nous n’avons perçu cet argent qu’une seule fois, ce mois d’avril et nous n’avons pas été informés sur les raisons de cette suspension’’, témoigne un de ces démobilisés.

Ces démobilisés font également savoir que le Président de la République leur avait  accordé d’autres indemnités dans un décret du 18 novembre 2021, des indemnités qu’ils n’ont pas encore touchés. Selon nos sources, le  ministre de la défense a nommé une commission chargée de calculer le montant de chaque démobilisé tenant compte de sa grade et de son état de santé. Ces démobilisés  affirment qu’au début de cette année 2023, le ministre de la défense a également effectué une descente dans différentes provinces pour leur annoncer   qu’ils allaient bientôt percevoir leurs indemnités mais ils attendent toujours. « Au mois de février de cette année, le ministre de la défense disait qu’on allait percevoir nos indemnités au mois de mars de cette même année. Nous avons attendu mais rien n’a été donné. Ils nous ont par après rassuré qu’avec le nouveau budget du gouvernement  2023-2024 nous aurons  notre argent mais nous n’avons rien eu jusqu’aujourd’hui.’’ Regrette encore un de ces démobilisés qui s’est confié à la RPA.

Ces handicapés de guerre  demandent au ministre de la défense et des anciens combattants de les régulariser. Le ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ne s’est pas encore exprimé sur ce cas concernant les anciens combattants, handicapés de guerre.

  

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