Un des députés du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo demande au représentant de ce pays au Burundi d’aider à recouvrer les droits des commerçants congolais spoliés par la police burundaise. Des milliers de litres de carburant qu’apportaient ces congolais ont été saisis dans la zone Gatumba (frontalière avec la RDC) alors qu’ils répondaient à la demande des autorités burundaises, indique l’honorable Claude Misare.
En date du 17 et du 18 du mois en cours, plus de 6000 bidons de carburant, apportés par des commerçants congolais, ont été saisis par la police burundaise dans la zone Gatumba, de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura.
Quatre jours après cette spoliation, un des représentants du peuple congolais sollicite l’intervention du représentant de Kinshasa à Bujumbura. Dans sa correspondance du 23 juillet, l’honorable Claude Misare rappelle que les bidons saisis sont passés par la voie officielle, c’est-à-dire par la frontière burundaise aux yeux des autorités frontalières des deux côtés. Pour cette raison, l’honorable Claude Misare demande une attention particulière pour sauver et soulager les congolais, victimes.
Par ailleurs, déplore l’Honorable Claude Misare, la population congolaise est toujours victime de la confiscation de leurs biens sur le sol burundais et certains sont emprisonnés malgré les efforts consentis dans le cadre de la bonne relation entre les pays voisins. Le cas récent, indique l’honorable Claude Misare, est celui des Congolaises qui se sont vues confisquer plus de 500 sacs de haricots sans le respect des procédures judiciaires.
L’honorable Claude Misare propose un échange franc et responsable avec les autorités burundaises et la remise du carburant aux Congolais et Congolaises sans conditions étant donné que la procédure de transport de carburant vers le Burundi avait été respectée.
Ce représentant des congolais de la province du Sud-Kivu avertit l’Ambassadeur de la RDC au Burundi que si endéans une semaine leurs revendications ne trouvent pas satisfaction, des actions citoyennes de grande envergure sont envisageables allant même selon sa correspondance dans le sens de non entrée des burundais sur le sol congolais