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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Lt-Col Aaron Ndayishimiye: meurtrier probable de Elie Ngomirakiza, membre du parti CNL.

L’inquiétude est grande  au sein de la famille et des proches du responsable du parti CNL en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Arrêté vendredi dernier, les informations  qui parviennent à la RPA indiquent que ce leader du CNL à Mutimbuzi aurait été exécuté par le Lieutenant-colonel Aaron Ndayishimiye, commandant des troupes opérant dans la forêt de la Rukoko.

Les informations faisant état de l’assassinat d’Elie NGOMIRAKIZA, responsable du parti CNL en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, ont commencé à circuler depuis ce dimanche.

 Selon  des sources concordantes de la RPA  au sein de certains militaires du 212ème  bataillon basé  dans la forêt  de la Rukoko et parmi les militants du parti CNL en commune Mutumbuzi,  Elie NGOMIRAKIZA aurait été tué par Le lieutenant-colonel Aaron NDAYISHIMIYE la nuit de vendredi dernier.  C’est- à- dire, le jour même de son arrestation. C’est  cet officier de l’armée burundaise SS 1793 de la matricule qui aurait ordonné l’enterrement de la victime dans cette même forêt  de la Rukoko.

Pour le moment,  c’est la consternation totale au sein de la famille d’Elie NGOMIRAKIZA, ses amis et  ses voisins. « Au sein de la famille, nous ne savons pas où il a été conduit depuis son arrestation vendredi  et nous avons cherché partout sans le retrouver. Mais, certaines informations qui nous sont parvenues nous ont révélées qu’il aurait été tué à Rukoko.  Nous demandons au moins qu’on nous donne le cadavre pour l’enterrer dignement. Qui plus est, nous demandons vraiment au président de la république de punir ces gens qui arrêtent un innocent alors qu’il effectuait son travail pour l’emmener vers une destination inconnue », se plaint un proche de la famille.

Elie NGOMIRAKIZA  a été embarqué à bord d’un véhicule de type Hilux, plaque d’immatriculation A030A.  A bord de ce véhicule se trouvait le Lieutenant-colonel Aaron Ndayishimiye et des militaires de sa garde. Des témoins sur place ajoutent  que parmi les membres de l’équipage se trouvait également Gaston SINGORA,  le chef de la zone Maramvya, ainsi  qu’un imbonerakure nommé Aimé NZOHABONAYO dit Ruburi. Ce sont  d’ailleurs ces derniers qui ont servi d’indics  d’Elie NGOMIRAKIZA avant qu’il ne soit embarqué.

La rédaction  de la RPA a essayé encore une fois de joindre le colonel Floribert BIYEREKE, porte-parole de l’armée burundaise, mais il  était  injoignable

Un médecin de Rumonge accusé de viol d’une jeune de 16 ans

Un médecin du centre de santé de Cibara en commune et province de Rumonge a été arrêté par la police l'après-midi de ce mercredi. Ce médecin est poursuivi pour viol de sa patiente de 16 ans. Des sources proches  de sa famille indiquent que ce médecin avait même tenté de donner une somme de 200 mille francs à la famille de la victime pour étouffer l’affaire.

Cette jeune fille s'était rendue se faire soigner à ce centre de santé de Cabara le matin de ce mercredi. Au lieu de la soigner, le médecin l'a plutôt conduite dans l'une des chambres dudit centre de santé soit disant pour une consultation. C'est dans cette même salle où aurait eu lieu le crime, selon les sources sur place.

Aussitôt rentrée, la jeune fille n'a pas hésité à révéler à ses parents la scène qui s'était passée. Des sources sur place indiquent que le médecin a tenté de convaincre la famille de la jeune fille à accepter une somme de 200 mille francs burundais pour étouffer l’affaire.

Mais, poursuivent nos sources, les parents de la victime de 16 ans ont plutôt décidé de porter plainte à la police. Le commissaire provincial de la police à Rumonge, Melchior Hakizimana,  confirme l'arrestation de ce médecin. Il fait savoir que le dossier est déjà en cours d'instruction pour être ensuite transféré au parquet.

Les Imbonerakure de Gihanga torture une fille de la place.

Une jeune fille a été passée à tabac par un groupe d’imbonerakure le soir de ce mercredi sur la colline Nyeshanga, village 3, de la commune Gihanga en province Bubanza. La population explique que ces imbonerakure l'ont attaquée à coups de gourdins lorsqu’elle revenait de son travail.

Cette victime d’un groupe des imbonerakure du village 3 en commune Gihanga est nommée Cécile IRADUKUNDA. Depuis les fesses jusqu’aux pieds, Cécile présente des  marques de coups de bâton lui infligés par ces  imborakure Ces marques ressemblent plus à des brulures à l’eau chaude.

Les habitants de Gihanga indiquent que parmi ces imbonerakure figurait un nommé Deo MABONEZA, responsable des imbonerakure du Village 3.Sous sa responsabilité, ces imbonerakure ont  attaqué Cécile IRADUKUNDA lorsqu’elle quittait son travail dans un bar se trouvant au même village. Ces imbonerakure l’ont sérieusement tabassé la laissant dans état critique. La victime est pour le moment alitée dans un établissement sanitaire se trouvant dans ce village.

Déo MABONEZA, responsable des imbonerakure dans ce village  est pour le moment dans les mains de la police. Il est détenu au commissariat de la police de Gihanga. Les habitants du village 3 indiquent que certains membres du parti CNDD-FDD en commune Gihanga remuent terre et ciel pour faire libérer ce responsable des imbonerakure  pour étouffer l’affaire.

A ce propos, la rédaction a essayé de contacter  Léopold  NDAYISABA, administrateur de commune Gihanga,  mais sans succès.

Le rapatriement forcé plane toujours sur les réfugiés de Nyarugusu.

Plus de 100 familles de réfugiés burundais vivant dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie ont été sommés par le chef de ce camp de se rapatrier de force au Burundi. Pour motif : certains membres de ces familles sont déjà rentrés au pays. Cette menace inquiète énormément ces réfugiés.

160 familles des réfugiés burundais du camp de Nyarungusu sont informées qu’elles doivent retourner de gré ou de force au Burundi. Il est reproché à ces familles que certains de leurs membres se sont déjà rapatriés volontairement, explique un de ces réfugiés. «  Ici au camp de Nyarugusu, les familles de réfugiés qui ont les leurs qui se sont déjà rapatriés sont recherchés pour qu’ils soient rapatriés de force. Il s’agit des familles dont les leurs étaient inscrits sur la même carte de réfugié et qui sont  retournés au pays. Toutes  ces familles ont été déjà prévenues ».

Ces réfugiés sont inquiets  du fait qu’ils risquent un rapatriement forcé alors qu’ils n’ont même pas eu le temps d’expliquer les raisons qui les ont poussés à fuir le Burundi. Une situation qui les préoccupe beaucoup. « Ces familles qui sont restées dans le camp ne savent plus à quel saint se vouer.  Si dans une famille de 6 personnes, une personne décide de se rapatrier, cette dernière crée alors des problèmes à sa famille qui reste dans le camp qui, par la suite,  est recherchée pour être rapatriée de force. Si, du moins, on pouvait les appeler pour donner des explications de leur choix de rester au camp. Mais, on leur dise plutôt qu’ils doivent rejoindre les leurs qui se sont rapatriés », ajoute un réfugié.    

Ces burundais qui ont trouvé refuge au camp de Nyarugusu demandent au HCR d’assurer leur protection afin que ceux qui ne veulent pas rentrer au pays ne soient pas rapatriés de force et que leur droit soit respecté.

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