Le groupe des réfugiés du camp de Nyarugusu, le responsable de ce camp et le délégué du HRC qui étaient en voyage au Burundi dans le cadre de la mission « Go and see, Come to tell » ont dressé ce mardi le bilan de leur voyage aux autres réfugiés. Le délègue du HCR apprécie la situation sécuritaire au Burundi mais affirme que le rapatriement reste volontaire.
Dans la réunion de deux heures, le groupe des réfugiés burundais qui ont visité le Burundi, Siasa MANJENJE, le responsable du camp de Nyarugusu et le délégué du HCR ont indiqué qu’ils se sont rendus dans les provinces du sud du pays à savoir Makamba, Bururi et Rumonge. Certains réfugiés font savoir qu’ils ont constaté qu’il y a la sécurité dans le pays mais précisent que cela diffère de la paix pour chaque citoyen. Selon ces réfugiés, il y a à corriger sur le plan social. « Je m'appelle SINDAYIGAYA. Je suis parmi les personnes qui se sont rendues au Burundi pour s'enquérir de la situation. Je n'ai pas visité tout le territoire du Burundi. J'ai seulement visité deux collines de la commune de Nyanza-lac. Je peux dire en général qu’il y a la paix au Burundi. Mais, il faut comprendre que la sécurité diffère de la paix. Donc, celui qui va décider de rentrer doit se préparer en conséquence. Moi, je m'appelle NDARUJEMWO Viviane. J'ai constaté qu'il y a la paix au pays. Il y a la paix mais elle est estimée différemment. Moi, j'ai fait un entretien avec les rapatriés des années antérieures et ceux qui sont restés au pays. Les rapatriés m'ont dit que leurs compatriotes restés au pays ne les ont pas bien accueillis et qu’ils ne cohabitent pas bien », se sont- ils exprimés ainsi.
Siasa Manjenje, le responsable du camp de Nyarugusu et le délégué du HCR ont apprécié la sécurité au Burundi lors de cette mission. Toutefois, le délégué du HCR a précisé que le rapatriement reste volontaire. Le responsable du camp de Nyarugusu a ajouté que ces visites seront multipliées. La prochaine est prévue au mois d’octobre.
De leur côté, les réfugiés burundais de ce camp de Nyarugusu demandent que leurs droits soient respectés.