Les prisonniers de Mpimba viennent de passer près de deux semaines sans être approvisionnés en haricots et la farine qu’ils reçoivent est en quantité insuffisante. Pour le moment, certains prisonniers sont agonisants du moins selon des sources de la RPA au sein de cet établissement pénitentiaire. La situation est presque pareille dans les autres prisons du pays.
L’approvisionnement en vivres dans les différentes prisons du pays continue à devenir difficile. Ce qui aggrave les conditions de vie des prisonniers. Les sources de la RPA au sein de la prison centrale de Mpimba indiquent que ça fait près de deux semaines qu’il n’y a pas de haricot. La farine est distribuée deux fois par semaine où chaque prisonnier reçoit deux gobelets de farine avec lesquels il doit se débrouiller pendant tout une semaine. Certains prisonniers sont agonisants suite à ce manque de la ration selon toujours les mêmes sources.
Entretemps, les responsables de cet établissement pénitentiaire continuent à tranquilliser ces prisonniers arguant que ce manque de vivres pourrait être résolu d’un moment à l’autre.
A la prison centrale de Ngozi, l’on a distribué la farine pour 9 jours seulement depuis de début de ce mois de juillet. Pour le moment, les stocks sont vides aussi bien pour le haricot que pour la farine.
A la prison centrale de Muramvya, le haricot est inexistant depuis une semaine. Nos sources font savoir que les prisonniers ont bénéficié d’une quantité de farine qui couvre 11jours au cours de ce mois.
Le même phénomène se fait remarquer aussi à la prison centrale de Rumonge. Les informations en provenance de cette prison indiquent que le haricot et la farine sont distribués alternativement depuis plus de deux mois.
Cette carence généralisée de vivres dans les différentes prisons du pays ne fait qu’aggraver les conditions de vie des prisonniers qui ne cessent de crier que la quantité de nourriture reçue, quand bien même si elle est distribuée à temps, ne leur permet pas de joindre les deux bouts du mois.
La RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de la Direction Générale des Affaires Pénitentiaires pour recueillir leur réaction.